Responsable de tous nos malheurs : chômage, pauvreté, casse des entreprise et des services publics : Sortons de l’euro, de l’UE, de l’Otan et du capitalisme
PSA : désindustrialisation, délocalisation c’est cela l’Union Européenne
Le quotidien les Echos vient de publier un article concernant la stratégie de PSA qui annonce la production de 1 millions d’automobiles en France en 2017 et une augmentation également en Espagne et Slovaquie . Cette annonce chiffrée de PSA cache en réalité une politique de réduction des emplois en France.
L’offensive de PSA contre les emplois menée depuis un an, s’appuie sur L’ANI, signé par la CFDT, syndicat jaune du MEDEF et du gouvernement. Cet accord transformé en loi par la volonté du gouvernement Ayrault a élevé le dogme de la compétitivité au rang de priorité nationale. Aujourd’hui on constate les résultats de cet accord en terme de casse de l’emploi et de recul social . Également, la mise en œuvre du CNS (nouveau contrat de solidarité) horrible chantage à l’emploi, a eu pour conséquence chez PSA entre 2002 et 2014 la suppression de 31 700 emplois salariés. Plus de 24 000 emplois CDI/CDD ont été détruits en 12 ans au rythme de 2 000 par an. C’est la catégorie “ouvriers” qui a été la plus touchée avec 18 000 suppressions, le TAM (technicien Avancé de Maintenance) 5 000 suppressions et chez les cadres plus de 2 000 suppressions.
La CGT PSA dénonce la mise en application du Nouveau Contrat de Solidarité qui est catastrophique dans le domaine des salaires et qui a pour conséquence la baisse du pouvoir d’achat des ménages. Elle dénonce également le chômage partiel qui touche toutes les usines françaises et affirme que c’est principalement du chômage fiscal qui permet de réduire les stocks, de gonfler son bilan financier et surtout en réduisant ses stocks de payer moins d’impôts car le niveau des stocks sert de base d’imposition.
Cela veut dire que l’argent public qui sert à indemniser les salariés au titre du chômage est utilisé pour faire rentrer moins d’argent dans les caisses de l’ État au titre de l’impôt.
Les milliards d’aide publique versés aux entreprises du CAC 40 essentiellement ont aggravé la dette et le déficit de l’état
L’exemple de PSA n’est pas unique. De nombreuses entreprises françaises ayant mis en œuvre les accords de « compétitivité » appliquent la même politique de rentabilité au détriment de l’emploi. Les milliards d’aide publique versés aux entreprises du CAC 40 essentiellement ont aggravé la dette et le déficit de l’état et, le plus grave, ils n’ont pas freiné l’explosion du chômage. Dans ce supermarché à l’aide publique, PSA trouve de quoi se goinfrer : 140 millions au titre du CICE (Crédit Impôt Compétitivité Emploi) et 125 millions au titre du CIR (Crédit d’impôt recherche).
Pendant ce temps, Pierre Gattaz propose à Manuel Valls qui a été ovationné à l’université du MEDEF de démolir les 35 heures, de supprimer deux jours fériés sur onze en expliquant sans vergogne que cela créerait 1 million d’emplois.
Responsable de l’augmentation du chômage (500 000 nouveaux chômeurs depuis deux ans et demi), le patronat poursuit sa politique de casse en prétextant que ce sont les droits des travailleurs qui entravent la création d’emplois en France.
Face à cette situation, il y a urgence à passer à la contre-attaque. C’est pourquoi le PRCF appelle les organisation progressistes indépendantes du PS à organiser rapidement une grande manifestation d’opposition populaire à la politique de VALLS-MEDEF et de L’U.E., pour l’emploi, les salaires, le logement, les services publics, la protection sociale. Il propose de construire un Front Antifasciste, Patriotique et Populaire (FRAPP) centré sur la classe ouvrière et ouvert aux couches moyennes. Le but étant de sortir la France de l’euro, de l’U.E., et de l’OTAN, pour aller vers la rupture révolutionnaire avec le capitalisme.
Jo Hernandez responsable de la commission lutte du PRCF