Nous ne reviendrons pas sur les causes sociopolitiques du réchauffement climatique, ce carburant permanent des sécheresses et des canicules qui nous frappent, spécialement dans la partie méditerranéenne de notre pays. Le constat des prédations exterministes du capitalisme mondialisé devrait conduire les vrais progressistes à combattre ce système sur le fond au lieu de ratiociner à l’infini sur le « capitalisme vert »…
De manière encore plus directe, le travail absolument remarquable de notre corps national des sapeurs pompiers, qui accourent de toute la France pour éteindre le feu en Corse et en Provence, rend proprement odieux le discours des séparatistes de tous poils qui ne se souviennent ordinairement de la France que pour l’injurier. Tous pour un, un pour tous, tel est le principe jacobin, sans cesse attaqué par le « girondin » Macron, de cette République une et indivisible sans laquelle il n’y aurait pas de services publics d’état, chacun se debrouillant dans son coin.
La vraie question n’est donc pas de casser la nation issue du Conseil National de la Résistance (CNR) et de la Révolution française, mais de la libérer ensemble de l’Union Européenne du capital qui sape nos services publics, le produire en France, le développement planifié et harmonieux des territoires dans le but odieux de généraliser la concurrence et de détruire les souverainetés nationales.
C’est dans le cadre d’une République sociale en marche vers le socialisme, et non dans le cadre d’une « Europe des régions » où chaque entité pèserait epsilon face à Berlin, que pourront s’épanouir les diversités régionales, que les langues de France pourront faire front au tout anglais patronal, et que notre peuple pourra stopper l’incendie permanent qui nous menace: celui de la destructive mondialisation euro libérale.
Georges GASTAUD