Nous publions bien volontiers le « coup de gueule » d’Arsène Schmitt, syndicaliste lorrain; après la rencontre des syndicalistes défilant, comme si de rien n’était, chez Macron, voici les partis de la NUPES qui cautionnent la « concertation » organisée à l’Elysée avec pour seul objectif de relégitimer ce chef de l’Etat haï ou méprisé par une majorité de nos concitoyens. Soulignons également que le régime Macron de concert avec ses alliés LR a profité de cette opération pour renforcer l’installation sous les ors de la République du RN démontrant sa collusion avec l’extrême droite : Macron a ainsi à la faveur de cette opération invité et légitimé son seul et unique argument électoral, J Bardella, le réprésentant de Marine Le Pen qui a assuré à deux reprises son élection.
Avec une telle « opposition » politique et syndicale, le monde du travail a intérêt à se souvenir du mot d’ordre de la Première Internationale fondée par Karl Marx: « L’EMANCIPATION DES TRAVAILLEURS SERA L’OEUVRE DES TRAVAILLEURS EUX-MÊMES! ». Ou des paroles de l’Internationale: »IL N’EST PAS DE SAUVEUR SUPRÊME, NI DIEU, NI CESAR NI TRIBUN / PRODUCTEURS, SAUVONS-NOUS NOUS-MÊMES / DECRETONS LE SALUT COMMUN! ».
« Ils ont osé y aller !«
Macron a imposé la contre-réforme des retraites en ayant recours à tous les mécanismes antidémocratiques de la Ve République. Oui, contre la volonté du peuple et de l’Assemblée nationale. Une loi de cette nature qui condamne à deux ans de plus d’exploitation, vole deux ans de vie aux travailleuses et travailleurs. Une infamie !
Contre cette abomination, les partis, se réclamant de la classe ouvrière, sont allés, gentiment, servir la soupe au dictateur de l’Elysée (le valet du groupe Bildenberg, le caniche de Mckinsey et de Black Rock, le sous-préfet de la von der « l’Hyène »), qui, aux ordres de ces rapaces, détruit méthodiquement toutes nos conquêtes sociales : Sécu, hôpitaux, retraites, assurance chômage, code du travail, services publics… Oui ils l’ont relégitimé, remis en selle !
Dans la foulée des directions syndicales, ils ont donné une gifle aux millions de travailleurs qui durant 4 mois battaient le pavé. Pourtant ils avaient juré et promettaient haut et fort de ne pas se rendre à l’Elysée, ni à Matignon tant qu’ils n’auront pas abrogé cette scandaleuse loi de la retraite. Oui, une vraie trahison envers la CO.
Et dans ce cadre de carnage et de destructions sociales imposées par ce personnage qui couvre de merde des millions de Français (je vais les emmerder…), Fabien Roussel se réjouit d’un dialogue renoué, après six mois difficiles et violents !!!
Après son débat à la fête de l’Huma avec Valérie Pécresse, Roussel débattra cette année avec Edouard Philippe : retraite à 70 ans à l’« Horizon .»
Camarades, la révolution, la lutte des classes et la rupture avec le capitalisme sont en marche !!!