Source: Dragan, Co-Administrateur du site du PRCF depuis la ville de Courbevoie (hauts de seine).
A titre d’information KME est un groupe Européen dont le siège est à Florence en Italie, son activité concerne la production de produits semi-finis en cuivre et alliages de cuivre. L’usine Tréfimétaux à Sérifontaine dans l’oise a pour adresse la rue Maurice Thorez: sans doute et on le leur souhaite un coup de pouce du destin pour rendre la lutte plus efficace aux ouvriers.
Courbevoie le mercredi 22 juillet,
Plus de 50 salariés de l’usine Tréfimétaux (TMX) du groupe KME ont répondus présents pour manifester et soutenir les contre-propositions demandés par leurs représentants syndicaux et se sont donc déplacés à Courbevoie au siège de la société KME. De nombreuses pancartes revendicatives étaient mises en évidence pour dénoncer la décision de fermer l’usine et obtenir 30 000 euros de dédommagements par employé.
Les salariés sont en grève depuis presque une semaine et ont bloqués l’usine.
Ils doivent en effet faire face à un plan de licenciement qui concernent les 41 derniers salariés de Tréfimétaux. Il y a trois ans déjà en 2006, le groupe avait subit un plan social qui avait aboutit au licenciement de 215 salariés de l’usine. Suite à cette première grosse vague de licenciements plus de 30% des salariés sont restés sur le carreau: sans emploi et beaucoup sont encore dans la précarité, en CDD…
L’ouvrier contremaître de l’usine TMX Ange Gréssent a eu la gentillesse de me présenter Bertrand Grégory délégué syndical central de la CGT et m’accorder de son temps pour m’exposer clairement la situation plus que délicate des salariés confrontés à la fermeture de l’usine. Les revendications me dit-il portent essentiellement sur:
- L’allongement des congés de reclassement de 8 à 9 mois.
- La date effectif des licenciements au 31/12/2009.
- L’attribution d’une prime de 30000 euros en guise de dédommagements.
Un autre salarié témoigne de la conscience professionnelle des ouvriers, du fait que tout le monde a fait son boulot consciencieusement, qu’on leur avait promis une prime pour récompense… qu’aucune action « coup de poing » n’avait eu lieu à l’encontre du groupe jusqu’à présent.
Comme souvent on constate un réel attachement des employés à leurs outils de travail, à leur usine qui représente une grosse partie de leur vie et de leurs efforts. Le bon sens et la logique voudrait que le groupe KME leur en soit un minimum reconnaissant mais naturellement dans une logique de type capitaliste on leur a montré : la porte de sortie.
Souhaitons leur bonne chance pour la suite de leurs combats et que leurs efforts soient enfin récompensés.