LA YOUNG LEADER VALLAUD-BELKACEM AFFICHE SON AUTORITARISME : REPONDONS en construisant le « tous ensemble jusqu’au RETRAIT DE LA CONTRE-REFORME » !
Un commentaire de la Commission Enseignement, Université, Recherche, du P.R.C.F. – 20 mai 2015
Comme le premier Sarko venu, Hollande, Valls et la « Young Leader » Vallaud-Belkassem ont adressé un triple bras d’honneur aux professeurs qui ont fait grève le 19 mai de manière MAJORITAIRE. N.V.-B. a déclaré, le sourire légèrement plus crispé que d’habitude : « nous entendons les questionnements (mensonge, il ne s’agit pas de « questions » mais du REJET massif d’un projet délétère ; les enseignants savent lire, ils comprennent que DES MILLIERS D’HEURES VONT ETRE SOUSTRAITES AUX ELEVES, sans parler du « qualitatif » en chute libre et la voie royale ouverte au privé) mais cette réforme nécessaire sera mise en place jusqu’au bout« . C’est cela qu’à l’Elysée et dans les directions des syndicats euro-formatés on appelle le « dialogue social »… Mais cette brutalité ne saurait surprendre de la part d’un gouvernement qui est aussi INFLEXIBLE envers les salariés (cf le 49/3 pour imposer la loi Macron dictée par Bruxelles!) qu’il est SERVILE envers l’UE et le MEDEF !
Plus que jamais l’heure est à exiger le RETRAIT total de cette contre-réforme. Ceux qui se contentent de réclamer des négociations sous prétexte de ne pas faire chorus avec la droite ne font rien d’autre que protéger ce gouvernement de combat contre le peuple (loi Macron, casse des Prud’hommes, flicage des chômeurs, etc.) ; en réalité, ceux qui, sur le plan syndical, sont incapables d’exprimer jamais un NON clair et catégorique, ouvrent un boulevard à la Droite (cf l’appel récupérateur de Bayrou à une manif nationale) et lui permettent de dévoyer dans un sens réactionnaire l’hostilité justifiéedes personnels à la contre-réforme. Bref, on n’avancera pas d’un pouce tant que l’on aura pas compris que ce gouvernement, serviteur de l’UE et acteur du Pacte transatlantique, est un ennemi radical des salariés, de l’Education NATIONALE, de la fonction publique et de la nation indépendante : c’est vrai également de la souriante « Najat » et des autres « Young leaders » formatés par l’Oncle Sam comme Fleur Pèlerin.
En réalité, les opposants progressistes à la contre-réforme attendent des syndicats un plan de lutte de longue durée, non pas seulement pour exprimer le mécontentement » et « limiter les dégâts », mais pour obtenir le RETRAIT de cette contre-réforme et des autres contre-réformes de même orientation (le fond des choses, c’est l’euro-austérité s’ajoutant à l’alignement européen sur les contre-modèles anglo-saxon et allemand) léguées par MM. Chatel/Darcos et aussi par Mmes Pécresse/Fioraso. Cette mobilisation ne devrait pas seulement faire appel aux enseignants, mais aux lycéens, aux étudiants, auxsalariés, tous victimes ou futures victimes de cette entreprise qui vise à DES-EDUQUER LA NATION pour l’adapter à l’esclavage de l’Union euro-atlantique en gestation.
C’est pourquoi, de Perpignan à Lille en passant par Paris, le PRCF est fier d’avoir diffusé son bulletin scolaire « Conseils de classe », qui s’achevait par un appel au meeting du 30 mai prochain, à Paris, place du Palais-Bourbon (14 h), à l’appel des Assises du communisme, pour poser la question de fond: sortir par la gauche, dans une perspective anticapitaliste, des broyeurs d’école et de nation que sont l’euro et l’UE atlantique, et cela avant que la prétendue « construction » européenne et le « Grand Marché transatlantique » en gestation n’aient arasé tous les acquis sociaux et démocratiques du peuple français.