C’est une grande manifestation qui s’annonce ce samedi 16 mars 2019 à Paris. Une grande manifestation nationale alors que la mascarade du « grand débat » est désormais terminée. Ce grand blabla tentative désespérée et provocante de diviser le peuple, d’opposer les gilets jaunes, de gagner du temps et « en même temps » de faire la campagne pro UE de LREM payée par l’Etat.
De toute la France les appels se sont multipliés pour organiser une grande manifestation à Paris. Pour que tous les gilets jaunes d’un jour se remobilisent. Un appel qui précède l’appel à la grève générale qui peut démarrer avec une journée de grève nationale le 19 mars à l’appel des principales confédérations syndicales, dans tous les secteurs.
L’appel du PRCF pour une grande manifestation nationale à Paris: » GILETS JAUNES ET SAMEDIS ROUGES «
Courageusement, malgré la répression aveugle et aveuglante, malgré les lois liberticides, malgré l’écran de fumée du « grand débat » téléguidé par Macron et par les notables à sa main, malgré les listes bidon de GJ télécommandées par l’Elysée, malgré les états-majors syndicaux euro-formatés qui cautionnent le « dialogue social » bidon de la CFDT, les travailleurs en gilet jaune tiennent les ronds-points et manifestent chaque samedi en étant de plus en plus souvent soutenus par les syndicalistes en chasuble rouge. Bravo aux syndicalistes qui, avec les GJ, bravant les interdits confédéraux et européens, ont lancé ce 5 février le mot d’ordre de la grève générale reconductible. Mais il est évident qu’avec des directions confédérales qui, au lieu de préparer la grève générale, ne savent que répéter frileusement depuis vingt ans qu’ « elle ne se décrète pas » (c’est en 2003 que Thibault, aujourd’hui généreusement récompensé par la classe dominante qui en a fait un notable international !), a déclaré que « la CGT n’a pas pour vocation de bloquer le pays »), avec les fins de mois impossibles, la répression patronale, le chômage de masse qui rend les places chères, il faut créer les conditions de ladite grève générale et que pour cela, les mots d’ordre ne suffiront pas.
C’est pourquoi le PRCF fait une proposition stratégique : qu’à travers chaque action, sur les ronds-points, dans les entreprises, dans les bahuts, dans les quartiers, dans les communes rurales aussi, monte le mot d’ordre « tous à Paris » pour une immense manif de lutte un samedi après-midi sur les Champs Elysées. C’est ce qu’avait d’ailleurs proposé Mélenchon en septembre 2017, juste avant de se faire casser dans les médias par la direction confédérale de la CGT qui ne voulait pas d’une convergence de combat entre syndicalistes et militants politiques progressistes. Un million de personnes défilant sur les Champs-Elysées un samedi après-midi en exigeant l’augmentation des salaires, la justice pour les victimes des atrocités policières, la reconstruction des services publics, la fins des contrats précaires, la justice fiscale et posant au moins la QUESTION de notre scandaleux asservissement collectif à cette UE de malheur au service des financiers, voilà ce qui peut lancer la grève générale à l’appel de tout le peuple.
Et tant pis pour ceux qui préfèrent aux luttes populaires leurs manigances politiciennes en vue d’élections européennes qui intéressent de moins en moins, A JUSTE TITRE, les peuples du sous-continent européen.
PRCF
Le soutien au mouvement des gilets jaunes, majoritaire augmente à 61%
Il y a deux semaines tentant de démoraliser les gilets jaunes, les médias du système capitaliste clamaient que le soutien aux gilets jaunes s’effritait, soit disant à cause du « grand débat ». Un nouveau sondage, publié par l’institut ELABE, tort le cou à cette fausse nouvelle. Le soutien au gilet jaune augmente.
61% des français soutiennent ou ont de la sympathie pour les gilets jaunes, soit trois points de plus que lors du précédent sondage. Les soutiens du mouvement des gilets jaunes (27% +2 points) sont deux fois plus nombreux que ceux qui y sont opposés (13% -2points). Si ont considère que les français qui ne sont pas indifférents aux mouvement (11%), ils sont même 68% à soutenir les gilets jaunes. 60% des français se sentent gilets jaunes ou soutiennent leurs actions et revendications. Ce soutien est très majoritaire dans toutes les catégories sociales, à l’exception des cadres (43% de soutien). Ce sont les ouvriers et les artisans et commerçants qui se sentent le plus gilets jaunes.
70% des français pensent d’ailleurs que le grand débat ne résoudra pas la crise politique. Et ils sont 82% à considéré que le grand débat n’a pas profité à l’image de Macron.
Tordant le coup à ceux qui voudraient les dépeindre en des gaulois cyniques, réfractaires aux changements, fainéants et animés de passions tristes, les français veulent de la justice, de la solidarité, de l’égalité. Les trois principales revendications des Français sont : le pouvoir d’achat (les salaires), la fiscalité, et les injustices sociales. Suivent les retraites, l’emplois et l’environnement. L’immigration est relégué en fond du classement : à la faveur du mouvement des gilets jaunes la revendication de l’augmentation des salaires est une priorité n°1 pour 4 fois plus de français que l’immigration.
<blockquote class="twitter-tweet" data-lang="fr"><p lang="fr" dir="ltr">"LE 16 MARS, NE RESTEZ PAS CHEZ VOUS". <br>Vous avez tout enduré depuis novembre. Vous avez résisté à leur répression, et vous les avez fait trembler. Samedi, ce <a href="https://twitter.com/hashtag/16mars?src=hash&ref_src=twsrc%5Etfw">#16mars</a>, pour l'<a href="https://twitter.com/hashtag/ActeXVIII?src=hash&ref_src=twsrc%5Etfw">#ActeXVIII</a>, ne restez pas chez vous. <br>Montrez leur qu'ils ne peuvent pas gagner. <a href="https://twitter.com/hashtag/SamediOnArrive?src=hash&ref_src=twsrc%5Etfw">#SamediOnArrive</a> <a href="https://t.co/VV4SX81Q6p">pic.twitter.com/VV4SX81Q6p</a></p>— Le Média (@LeMediaTV) <a href="https://twitter.com/LeMediaTV/status/1106283864098365440?ref_src=twsrc%5Etfw">14 mars 2019</a></blockquote>
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* Autre chose à savoir sur Macron au Bildelberg 2014 : Devant ces 130 personnes, le secrétaire général adjoint de l’Elysée Macron a pris la parole pour dire tout le mal qu’il pensait de la politique menée par François Hollande », se souvient l’un des participants, encore médusé de la « charge de ce jeune inconnu »…Deux mois plus tard, fin août 2014, c’est le départ brutal d’Arnaud Montebourg du ministère de l’Economie. Voilà Emmanuel Macron remis en selle, ministre de François Hollande qu’il a pourtant étrillé trois mois plus tôt à Copenhague. Le règle Chatham du secret des déclarations, sauve les félons. S’il avait eu un compte rendu du Bilderberg, Hollande aurait-il nommé à Bercy son futur Brutus? Où bien pire encore ; s’i en cas contraire ça lui était arrivé aux oreilles ; pourquoi a-t-il sciemment contribué à aider Macron à parvenir à l’Elysée ? Allez savoir… https://www.lejdd.fr/Politique/ce-que-macron-a-dit-au-groupe-bilderberg-en-2014-3509507?fbclid=IwAR1xW8Tt241_NZTZlYGYfsx8E57JgxbPa7RlQDZ4bMUYjVJ4zjdvOVKfLo0