pour les actionnaires, l’argent public en veux tu en voila ! pour les ouvriers le blocage des salaires, les suppressions d’emplois, les cadences épuisantes et la précarisation générale !
Il y a quelques années, l’Etat – donc le contribuable – a massivement renfloué les firmes privées ou privatisées que sont PSA et Renault… Sans pour autant nationaliser ou renationaliser ces deux firmes, pourtant stratégiques pour le « produire en France », ni construire une synergie franco-française qui permettrait par exemple à la France de devenir pilote en matière de véhicule propre : car qu’eussent dit alors le MEDEF et les Tontons fouettards de l’UE à cheval sur « l’économie de marché ouverte sur le monde où la concurrence est libre et non faussée » ?
« 3. NATIONALISER DEMOCRATIQUEMENT le SECTEUR FINANCIER et le CAC-40 pour REINDUSTRIALISER notre pays, PRODUIRE, CHERCHER, créer EN FRANCE. » programme candidat du PRCF
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En remerciement pour les énormes cadeaux consentis par l’Etat français soi-disant « surendetté », les patrons de Renault (Carlos Ghone) et de PSA (Carlos Tabares) ont multiplié les suppressions de postes et de sites (Aulnay-sous-Bois par exemple), multiplié les « plans de compétitivité » signés par certains syndicats complaisants, bloqué les salaires, durci les cadences au mépris de la santé des travailleurs, ralenti les investissements innovants, étendu la précarité. Sans oublier d’augmenter confortablement les dividendes et de doubler leur propre salaire : bref, rien de nouveau sous le soleil de l’exploitation capitaliste assortie en l’occurrence de capitalisme monopoliste d’Etat (les pertes au publics, les gains au capital privé, cet ASSISTE par excellence !).
2000 suppressions d’emploi à PSA
Et voici que Tabares récidive avec l’annonce d’encore plus de 2000 suppressions d’emploi, notamment à Sochaux. Et que certains syndicats (Force ouvrière, hélas, mais pas seulement) trouvent que « ça va bien mieux ». Sans parler de l’impayable Valls qui, il y a quelques semaines, encensait les patrons de l’automobile pour le « dialogue social de qualité » qu’ils avaient institué dans leurs entreprises !
Plus que jamais, les militants franchement communistes du PRCF sont aux côtés de la CGT-PSA qui avait très justement refusé de cautionner l’ « accord de compétitivité » de l’entreprise et qui vient de dénoncer avec force la stratégie, suicidaire à moyen terme, de la direction et de ses « accompagnateurs » syndicaux.
Sortons de l’UE par la voie progressiste pour reconstruire le secteur public industriel et planifier la reconstruction du « produire en France » industriel et agricole !
par Georges Gastaud, secrétaire national du PRCF, pour www.initiative-communiste.fr
Avec le PRCF, TOUS A AMIENS LES 19 ET 20 NOVEMBRE POUR SOUTENIR LES SYNDICALISTES DE CLASSE DE GOODYEAR, FER DE LANCE DE LA RESISTANCE OUVRIERE, confrontés à la vindicte de la « justice » de classe ! (Parc St-Pierre à Amiens, sortie d’autoroute vers Amiens-centre, du mercredi 8 h au jeudi à 13 h !).
On est malheureusement en train d’assister au déclin de l’industrie en France. Comme pour Alstom, le saupoudrage de l’Etat ne suffira pas à enrayer un problème qui est dû au renoncement de l’Etat par rapport aux nationalisations et à la mondialisation qui fait perdre à la France ses industries pour mieux exploiter les pays les plus pauvres.
De plus, l’économie mondialisée a amené à une polarité du marché du travail avec des emplois en haut et en bas de l’échelle des revenus. On assiste à un « descenseur social ».
La transition numérique n’arrange pas les choses. De plus en plus de tâches peuvent désormais être effectuées par des logiciels, l’automatisation touchant donc par ce fait les emplois d’ouvriers qualifiés.
Et on peut élargir cela à d’autres domaines, notamment informatique, où les tâches peuvent être confiées à une multitude de personnes connectée en réseau et qui travaillent gratuitement.
Avant, les emplois étaient plus facilement conforme à une organisation scientifique du travail. Les emplois bénéficiaient d’institutions mises en place pour les soutenir.
Maintenant, avec l’ubérisation, l’auto-entreprenariat, la loi travail, l’UE, tout ça a explosé, chacun se débrouillant comme il peut en matière d’emploi.
Il y n’y a plus de contrat économique et social qui contribuerait à réduire les inégalités et à renforcer la sécurité économique.
Il faut donc s’unir, aller vers une convergence des luttes, retrouver des syndicats plus en lutte, sortir de lUE et de ce système mondialisé qui ne profite qu’à quelques uns.