Mardi 29 mai 2024 – Le PRCF est tout naturellement partie prenante de la mobilisation contre le harcèlement judiciaire et policier dont est victime le camarade Anasse Kazib, responsable de Révolution permanente, à propos d’activités de solidarité qui devraient être considérées comme légales et normales dans n’importe quelle société un tant soit peu démocratique.
Par-delà les divergences pouvant exister entre organisations se réclamant du mouvement ouvrier, il faut faire bloc contre la fascisation galopante de la France et de l’UE-OTAN en marche vers la guerre mondiale impérialiste sur divers fronts, Donbass, Taiwan, Péninsule coréenne, et en guerre de classe incessante contre le monde du travail à l’intérieur même de notre pays (attaques incessantes contre les retraites, les assurés sociaux, les chômeurs, les fonctionnaires, les travailleurs immigrés, les services publics, les lycéens en lutte, les droits syndicaux, etc.).
Fascisation, casse sociale orchestrée à l’échelle continentale, marche à la Guerre mondiale contre la République populaire de Chine et la Fédération de Russie, tentative d’écraser le peuple palestinien et Cuba socialiste, efforts pour déstabiliser divers pays africains en quête d’émancipation, eurodissolution imminente des États-nations indépendants d’Europe dans un « État fédéral européen » ultra-réactionnaire, gangrené par l’extrême droite et arrimé à l’OTAN : il s’agit là d’un seul et même processus mortifère qu’il faut rejeter en bloc et combattre ensemble sous peine d’être tous écrasés séparément.
Pour le secrétariat national du Pôle de Renaissance Communiste en France, Fadi Kassem, Gilliatt de Staerck, Georges Gastaud, Rachida El Fekair.
Vu et approuvé Léon Landini, président du PRCF, ancien officier FTP-MOI, Grand Mutilé de guerre à la suite des tortures infligées par Klaus Barbie, officier de la Légion d’honneur au titre de la Résistance, décoré pour faits de Résistance par l’Union soviétique.
Ce 30 mai 2024, Anasse Kazib subit un procès au tribunal judiciaire de Paris, sur poursuite politique décidées par l’Etat, sur la base d’absence de déclaration de la manifestation. En cause, la tenue d’un rassemblement antifasciste réunissant 500 personnes le 9 février 2022 pour dénoncer l’annulation d’une conférence suite à des violences pressions de groupuscules fascistes. Cela en dépit de provocations sur place organisée par des nervis de l’UNI, se plaçant sous la protection des policiers.
Rappelons que le pouvoir en France contrevient au droit international en limitant fortement le droit de manifester. Le droit international rappelle que le droit de manifester ne devrait pas être soumis à autorisation préalable car devoir demander une autorisation pour manifester ses opinions a un effet dissuasif trop fort et limite donc l’exercice de cette liberté fondamentale. Le code de la sécurité intérieure punit de 6 mois d’emprisonnement et de 7 500 euros d’amende le fait d’organiser une manifestation sans la déclarer ou en la déclarant de manière volontairement erronée ou trompeuse. Les manifestations sur la voie publique sont donc présumées légales.