Collectif National pour un Front Syndical de Classe
mis en place par les initiateurs CGT et FSU de la « lettre ouverte aux Etats-majors syndicaux »
(http://tous-ensemble.dyndns.org)
collectif.syndical.classe@laposte.net
Valéo est un groupe qui se porte bien en tout cas pour ses gros actionnaires. Il réalise des bénéfices depuis de nombreuses années, y compris en 2008. Il va tellement bien qu’à son départ, son patron a reçu une prime de 3,26 millions d’euros (270 ans de SMIC) ainsi qu’une retraite complémentaire de 880.000 euros par an (73 ans de SMIC)).
Il faut dire que le patron en question a développé les suppressions d’emplois, les externalisations et surtout les délocalisations, au nom du profit maximum. Aujourd’hui, la crise tombe à pic pour la direction qui s’en sert pour justifier la casse de l’emploi en France où 1600 suppressions d’emplois sont annoncées.
Dans ce contexte, les travailleurs de Valéo, écœurés de la situation, inquiets de leur avenir, méprisés par les gros actionnaires ainsi que par les pouvoirs publics toujours prompts à feindre l’émotion mais toujours en première ligne pour défendre les grands patrons, multiplient les actions, les grèves et les occupations d’usines.
Le Collectif National pour un Front Syndical de Classe soutient la juste lutte des travailleurs de Valéo à Laval, à Mondeville, à Dijon…. au même titre que toutes celles qui se développent dans le pays dans de très nombreuses usines, de Continental à Caterpillar en passant par Dynastar ou Wagon.
Si tous les travailleurs qui luttent au même moment contre la casse de l’emploi, des salaires, des services publics, des acquis sociaux construisent l’unité à la base, ils parviendront « tous ensemble et en même temps » à gagner sur leurs revendications contre le grand patronat et ses institutions françaises et européennes.