Le P.R.C.F. et sa commission Éducation, Recherche et Université saluent le soulèvement citoyen des universitaires et des autres chercheurs contre la casse des retraites et le projet de Loi de programmation pluriannuelle de la Recherche ; en effet la LPPR aggrave considérablement les conditions de travail et de vie des enseignants-chercheurs, menace de mort leur statut et condamne les personnels de l’Université à la précarité générale, alors même que la sélection des étudiants via « Parcoursup » ou via les frais d’inscriptions (étudiants étrangers) vise à interdire aux bacheliers l’accès à des études gratuites de qualité.
L’ensemble de ces projets régressifs vise à substituer en tous domaines (protection sociale, services publics, orientations éducatives, politique industrielle, salaires, etc.) au socle humaniste issu du Front populaire et du CNR la logique d’une « construction » euro-atlantique destructive de la République et entièrement soumise au capital.
Plus que jamais, il faut que, à l’occasion des luttes, les professions engagées dans le mouvement tissent des liens d’échange et de solidarité interprofessionnels et intersyndicaux. C’est nécessaire pour que se forge le « tous ensemble en même temps » indispensable à la victoire. C’est urgent pour qu’émergent du creuset des luttes sociales les grandes lignes d’une alternative sociopolitique affranchie de la « construction » euro-atlantique et remettant « le monde du travail au centre de la vie nationale » (comme y invitait le CNR).
Le 22 janvier 2020