Stop à la répression antisyndicale. Que ce soit à ENEDIS (ex EDF) ou à la SNCF, à la Poste ou encore dans le privé, la répression antisyndicale partout attaque les travailleurs qui relèvent la tête pour défendre leurs droits, leurs conditions de travail, leurs salaires et ceux de leurs collègues. Vos droits, nos droits. Nous sommes tous concernés.
La répression antisyndicale vise à terroriser les travailleurs, à isoler les travailleurs, à briser les résistances et la dignité. Elle fonctionne uniquement grâce au silence de chacun, à la passivité, à l’inaction. Elle n’est donc pas sans remède.
Que personne ne se taise, que chacun fasse bloque, solidairement, selon ce principe premier de l’Humanité, un pour tous tous pour un. Pétition, médiatisation, manifestation, soutien financier, et également engagement syndical et financier, face à la rapacité et la violence des capitalistes, les travailleurs n’ont qu’un seul choix, se serrer les coudes, s’organiser et résister.
Alors partagez l’information, témoignez de votre soutien. En défendant les camarades attaqués par la répression, non seulement vous leur donnez la possibilité de vaincre, mais vous vous défendez vous-même.
JBC pour www.initiative-communiste.fr
Message de soutien à Mathieu
La commission luttes du PRCF, apporte son soutien au camarade Mathieu licencié par la direction d’ENEDIS pour avoir pris un touret en bois cassé qu’il avait restitué par la suite. En vérité, la direction d’ENEDIS veut faire un exemple; non pour sanctionner un « voleur » comme elle le prétend, mais pour endiguer la colère des agents qui depuis des mois luttent pour le retour à une entreprise 100 % publique.
Nous profitons de ce message de soutien à Mathieu, pour saluer la lutte engagée par les travailleurs d’ENEDIS et d’EDF contre la vente à des sociétés privées du parc hydraulique, contre les attaques envers les œuvres sociales (CCAS) et le statut des agents véritable contrat de travail.
Également, pour informer les agents des entreprises de production et de distribution d’électricité que le programme politique du PRCF prévoit la nationalisation du secteur de l’énergie sur le base des nationalisations de 1945, 100 % du capital des services publics à l’État, y compris pour les ex-sous-traitants privés, sans oublier la renationalisation privatisées sous la Ve république à savoir : système bancaire et de crédit, des compagnies d’assurance, du réseau de distribution de l’eau, des firmes d’armements, de tous les monopoles et secteurs-clés de l’économie sans indemnités pour les gros actionnaires… Le retour à un Conseil National de la Résistance actualisé avec les revendications des gilets jaunes et des travailleurs en luttes
c’est pour appliquer ce programme que le PRCF mène le combat pour un Frexit progressiste, et appelle à une abstention citoyenne aux prochaines élections européennes, afin de rompre avec les instances supranationales européennes et mondiales du capital.
Jo Hernandez – retraité – ancien secrétaire du syndicat CGT du centre de production thermique EDF d’Albi – Secrétaire de la commission luttes du PRCF. – 06 77 38 44 18
Pétition, la direction de la sncf doit annuler la sanction contre Jean Michel
Jean-Michel Dieudonné : Radié de la sncf sans procès ni preuve
À trois ans et demi de sa retraite, le cheminot, 28 ans d’ancienneté, n’en revient toujours pas. Mais il l’affirme : « Ils vont devoir s’expliquer. Je ne vais pas m’arrêter là. »
Il n’a désormais plus de recours en interne mais Jean-Michel Dieudonné reste combatif. À 53 ans, cet aiguilleur fret à Nancy et figure de la CGT locale vient d’être « radié des cadres ». Licencié dans le jargon de la SNCF. Après demande de réexamen, sa sanction a été confirmée le 21 décembre par Guillaume Pepy. L’affaire remonte au 27 juillet dernier et elle est ubuesque. Ce jour-là, le cheminot est en grève pour soutenir un camarade menacé de sanction. À l’heure de prendre son train gare de l’Est, il tente de faire échanger son billet. Le guichet a rideau baissé et le ton monte avec la cadre d’astreinte. « Nous étions plusieurs et je n’ai insulté ni bousculé personne », assure Jean-Michel Dieudonné. Une plainte contre lui sera pourtant déposée « trois jours après les faits » sans que le cheminot soit convoqué pour s’expliquer. Il recevra, « juste après la Fête de l’Huma », une convocation à un entretien préalable à licenciement. Motifs : « insultes, outrage et “geste inapproprié” ». À trois ans et demi de sa retraite, le cheminot, 28 ans d’ancienneté, n’en revient toujours pas. Mais il l’affirme : « Ils vont devoir s’expliquer. Je ne vais pas m’arrêter là. »
Marion d’Allard l’Humanité
jean michel Dieudonné
cheminot licencié
fourni par lui
Jean-Michel Dieudonné, cheminot de Champigneulles, est victime d’une odieuse machination de la part de la SNCF.
La Direction de la SNCF lui a infligé une mesure disciplinaire : la radiation des cadres de l’entreprise.
Jean-Michel compte 25 années de syndicalisme consacrées à la défense du service public et des cheminots, et ceci explique cela.
Cette mesure disciplinaire a pour conséquence de le mettre au chômage à 53 ans ; pire encore, de lui retirer le bénéfice de la retraite de la SNCF. Ce qui signifie que l’intégralité des cotisations qu’il a versées ne lui seront pas rendues, il ne pourra prétendre qu’au minimum vieillesse de la Carsat sans accès à une caisse complémentaire. Imaginez la perte considérable de traitement.
Une telle sanction n’a pas été prise, à notre connaissance, depuis les années 50. Cette sanction est la plus élevée ; elle est humiliante, dégradante. Elle ne s’applique qu’à des agents frappés d’une lourde peine pénale (atteinte à la sûreté de l’Etat, braquage, viol, meurtre…). En conséquence, les voies de recours contre la sanction sont engagées pour annulation.
Car cette sanction est réellement disproportionnée. Le reproche qui est fait à Jean- Michel est ainsi libellé : « comportement anormal émaillé de cris ». Jean-Michel, hors temps de travail, s’est adressé vivement à des collègues en tentant de faire valoir son point de vue mais il n’y a eu ni violences, ni injures, ni insultes vis-à-vis de ses collègues, ni vis-à-vis de qui que ce soit. À notre connaissance, plainte a été déposée mais le dossier d’accusation est vide. Il est inenvisageable que le Procureur puisse lui donner suite tant elle est vide de sens et d’actes délictueux.
La SNCF veut faire un exemple. Nous appelons sa Direction à garder raison. Il n’est pas permis d’user d’un droit de radiation des agents pour les jeter dans la misère et l’infamie sans aucune raison. La Sncf exerce sa propre justice dans le déni total des droits de l’Homme.
Jean-Michel doit retrouver son honneur. L’annulation pure et simple de cette sanction infamante (elle peut être décidée dès ce jour par le Président de la SNCF) est le seul objectif qui nous mobilise.
Caroline Fiat est la Présidente du Comité de soutien. Caroline n’a pas été choisie par hasard, elle est la députée de la circonscription de Jean-Michel : une élue nationale pour porter le débat à ce niveau, vis-à-vis de la SNCF.
Nous demandons la levée de cette sanction.
Nom : …………………………………………………… Prénom : ………………………………………………………
Qualité : ………………………………………………………………………………………………………………………
À …………………………………………….. le ……./……./……….. Signature
À retourner à : soutienjeanmichel@laposte.net Ou par courrier postal :
Comité de soutien Jean-Michel Dieudonné / 6 rue du Clos du lac / 54 250 Champigneulles