Castaner, le ministre de l’Intérieur qui a du sang de gilets jaunes sur les mains, poursuit sa sale besogne, en déclenchant une procédure pénale contre une organisation syndicale INFO’COM-CGT.
Notre organisation, le PRCF, a depuis des mois dénoncé la fascisation de notre pays sans pour autant être entendu des organisations progressistes syndicales et politiques. Malheureusement, les faits nous donnent raison et la répression féroce contre les syndicalistes et les gilets jaunes en sont la preuve.
Aujourd’hui, sous la Présidence dictatoriale de Macron, des hommes et des femmes vêtus de gilets jaunes et de gilets rouge sont emprisonnés, handicapés à vie, pour avoir manifesté pacifiquement.
Le PRCF qui a soutenu dès le début la « Révolution » des gilets jaunes, apporte tout son soutien à INFO’COM-CGT et participera à toutes manifestations pour la défense des libertés dans notre pays.
Signez la pétition pour défendre la liberté d’expression
https://libertedexpression.jesigne.org/
La liberté d’expression est notre affiche et notre drapeau !
M. Castaner, ministre de l’Intérieur, vient de déclencher une procédure pénale contre notre syndicat Info’Com-CGT, en nom de son secrétaire général qui doit se présenter à la police judiciaire le 18 mars prochain.
Le ministre estime qu’une affiche de notre syndicat tombe sous le coup d’articles de loi sur la diffamation. Le titre éminent et le pouvoir considérable du ministre lui laissent espérer que le procureur de la République, nommé récemment par le président de la République, soit spécialement sensible à sa démarche.
Beaucoup de victimes de la répression, gravement blessées, de manifestants inculpés pour la seule raison d’avoir manifesté, et de juristes sourient devant cette affiche, qui leur paraît bien anodine. Elle constitue à leurs yeux bien plus un appel à la prudence dans le traitement des manifestants, jeunes en particulier, qu’une diffamation à l’égard d’une institution dont ils voient la violence condamnée de manière la plus large, ce à l’échelle européenne.
Notre syndicat ne sourit pas. Il prend très au sérieux la création de toutes pièces d’une affaire qui vise la liberté d’expression, s’agissant en particulier d’une action policière plus que controversée. Nous ne sommes pas restés indifférents devant les images consternantes de Mantes-la-Jolie, qui montraient des adolescents prostrés, à genoux, mains sur la tête, encadrés par des policiers exerçant à leur encontre un pouvoir exorbitant, et filmant leurs propres actes. Ces faits ont été établis et rélévés grâce à une information libre, indépendante de la tutelle de la censure.
Nous estimons, en tout exercice de la liberté d’expression, que la doctrine de répression appliquée aux manifestants vise à détruire la liberté de manifester. Amnesty International, entre autres, opte pour la même analyse. Mais pour le gouvernement toute opposition doit être éradiquée.
Dans cette spirale enclenchée par le pouvoir, nous voyons fondre les garanties démocratiques des syndicalistes, des manifestants, des résistants. Nous comptabilisons, avec la presse libre, les plaintes déposées à l’IGPN, les blessures graves des manifestants, et nous voyons grandir le rejet de l’usage d’armes de guerre contestées.
Voilà pourquoi nous prenons toutes dispositions pour qu’autour de cette tentative de criminaliser notre action de syndicat libre se dressent, solidaires, les partants de la liberté, d’expression comme de manifestation.
:: : Rassemblement de soutien
LUNDI 18 MARS 2019 À 13H30
36 rue du Bastion – 75017 Paris
:: : Signez la pétition pour défendre la liberté d’expression
https://libertedexpression.jesigne.org/
https://libertedexpression.jesigne.org/
Une affiche d’Info’Com-CGT (ci-contre) mériterait la censure immédiate et une condamnation, selon la plainte que vous avez déposée en personne en qualité de ministre de l’Intérieur. Cette affiche relève pourtant de la liberté d’expression.
La répression dont vous faites usage est d’une telle violence qu’elle est condamnée par l’Union Européenne et les organisations de défense des droits de l’Homme.
Elle s’accompagne de condamnations à la chaîne contre des centaines de manifestants dont la seule culpabilité est de manifester.
Pire, la récente loi nommée « anti-casseurs » confère à l’État des pouvoirs comparables à l’état d’exception. Par vos actes, vous voulez en fait étendre ce pouvoir discrétionnaire à la liberté d’expression.
Au nom de droit absolu qu’est la liberté d’expression, nous signons cette pétition pour que vous retiriez immédiatement votre plainte.