Les travailleurs de l’usine Rougié de Sarlat, menacés de perdre leur emploi suite à la fermeture de leur site, sont en grève pour défendre leurs droits et leur avenir.
Le groupe Euralis, après avoir déjà supprimé 152 postes en 2018, annonce aujourd’hui la fermeture de l’atelier de transformation de canard, mettant 73 salariés sur le pavé. La direction évoque une « crise » liée à la grippe aviaire et au Covid, mais la vérité est ailleurs : cette fermeture fait partie d’une politique plus large de destruction de l’industrie, alimentée par les politiques capitalistes et supranationales de l’Union européenne.
L’UE : responsable des délocalisations et fermetures !
Les politiques européennes de « libre-échange » et de « libre concurrence » ont permis aux multinationales de délocaliser les productions et de précariser les travailleurs. L’UE impose des règles qui favorisent les profits des grands groupes tout en sacrifiant le « produire en France », voire le « produire local », ainsi que nos emplois.
Le PRCF soutient les grévistes de Rougié !
Les travailleurs de Sarlat luttent pour des garanties de reclassement et des compensations financières. Le PRCF soutient leur combat et exige :
- L’arrêt des délocalisations et fermetures.
- La nationalisation sous contrôle des travailleurs des entreprises menacées et des grands secteurs stratégiques industriels, bancaires et énergétiques.
- Un plan industriel pour relocaliser les productions en France.
- L’argent pour les salaires, pas pour les guerres de l’UE et de l’OTAN aux portes de la Russie.
- La mise en place d’un référendum pour la sortie de l’Union européenne qui détruit notre industrie et notre travail.
Il est temps de tourner la page de l’Europe des multinationales capitalistes, et d’ouvrir celle de la France remettant le monde du travail au centre de la vie nationale.