Communiqué de la commission Luttes du PRCF
La journée du 19 janvier a été un très grand succès, avec plus de 2 millions de manifestants dans les rues.
Il est également très important de noter les très forts taux de grévistes enregistrés dans certains secteurs :
- 70 à 100 % dans les raffineries et dépôts pétroliers ;
- 60 à 80 % chez EDF ;
- 80% chez les conducteurs de la SNCF ;
- ou encore 65 % dans l’éducation nationale dans les collèges, lycées et CIO.
Alors que « l’intersyndicale CFDT » appelle à une nouvelle « journée d’action » (saute-mouton !) le 31 janvier, la commission lutte du PRCF rappelle que la Fédération Nationale des Industries Chimiques CGT (FNIC-CGT) avait communiqué, bien en amont de l’annonce de cette nouvelle date, un dynamisant et très percutant calendrier de lutte, avec pour objectif la construction de la grève générale et du tous ensemble et en même temps, seuls à même de faire reculer Macron/MEDEF/UE. En effet, la FNIC-CGT appelle à 48 heures de grève à partir du 26 janvier (et 72 heures de grève à partir du 6 février). Les électriciens et gaziers, les cheminots et travailleurs de la RATP se sont montrés très intéressés par cette stratégie.
« L’intersyndicale CFDT », menée par Laurent Berger, qui a déjà critiqué les raffineurs et les gaziers/électriciens en lutte, manœuvre pour discréditer et empêcher toute forme de reconduction du mouvement en appelant à une journée d’action seulement 5 jours après la date des raffineurs. Si tel n’était pas le cas, il suffisait d’appeler à une nouvelle journée le jeudi 26 janvier ! Comme nous l’avions déjà bien analysé : le secrétaire de la CFDT (et de la CES) n’est là que pour « contrôler et trahir ce qu’il ne peut empêcher ».
A ce titre, nous rappelons au bureau confédéral de la CGT emmené par Philippe Martinez, qu’historiquement les mouvements de gréves victorieux ne se construisent pas sur des appels intersyndicaux venus des états majors confédéraux qui sont, de fait, orientés CONTRE les bases rouges et les plus déterminées de la classe ouvrière. C’est tout le contraire, c’est AVEC elles et en S’APPUYANT sur ces dernières, c’est à dire aujourd’hui avec les raffineurs, gaziers/électriciens et les cheminots en lutte, que nous obtiendrons le retrait de cette contre-reforme scélérate et que nous amorcerons la grande contre-offensive du mouvement ouvrier !
Dans ce contexte, la commission luttes du PRCF appelle les travailleurs à participer à la grève et aux manifestations du calendrier des raffineurs du 26 janvier. Bien entendu, nous seront également en grève et dans la rue le 31 janvier et avant cela, ce samedi 21 janvier à Paris lors de la manifestation lancée par la France Insoumise.
Jusqu’à la victoire finale, tous ensemble et en même temps !!!