Avec la rentrée des vacances de février pour la zone de Paris, la grève des surveillances et la mobilisation lycéenne ont fortement repris en Île-de-France. Elles ont permis d’annuler, de faire reporter, ou bien de faire passer très minoritairement des E3C dans au moins une quinzaine d’établissements en Île-de-France : Paul Valéry (Paris 12ème, 75), Colbert (Paris 10ème, 75), Diderot (Paris 19ème, 75), Voltaire (Paris 11ème, 75), Newton (Clichy, 92), Joliot-Curie (Nanterre, 92), Maupassant (Colombes, 92), Galilée (Gennevilliers, 92), Jean Jaurès (Montreuil, 93), Jacques Brel (La Courneuve, 93), Mozart (Le Blanc-Mesnil, 93), Lycée de Cachan (Cachan, 94), Gutenberg (Créteil, 94), Simone de Beauvoir (Garges-lès-Gonesse, 95), etc.
Des rassemblements devant les lycées contre les #E3C
Ce mercredi 26 février des rassemblements sont organisés devant des lycées à l’occasion d’épreuves du Bac Blanquer, réunissant les lycéens, leurs professeurs, leurs familles et les soutiens venus du monde du travail et de l’Université qui refusent la destruction du diplôme national du bac et le mauvais sort fait à la jeunesse de France.
Parmi les établissements mobilisés contre le Bac Blanquer, voici quelques exemples dans chacune des académies de la région parisienne.
- Paris 15ème (75) : Lycée Camille Sée à 7h30 (11, rue Léon Lhermitte, 75015 Paris)
- Gennevilliers (92) : Lycée Galilée à 13h30 (79, avenue Chandon, 92230 Gennevilliers)
- Pantin (93) : Lycée Berthelot à 7h45 (110-114, avenue Jean Jaurès, 93500 Pantin)
En raison des violences policières très graves constatées lors de précédentes actions, lycéens et professeurs comptent sur une mobilisation plus large, et ce afin de protéger les élèves contre les chantages, les intimidations et les répressions administratives, policières et judiciaires.
Un préavis de grève nationale a par ailleurs été lancé couvrant l’ensemble du mois de février et du mois de mars pour permettre à tous les personnels de l’éducation de rejoindre les actions. Notamment afin de permettre aux professeurs d’intervenir pour protéger les élèves qui seraient mis en danger par des violences policières. En effet, pour terroriser la jeunesse et la faire taire, le régime Macron n’hésite pas à envoyer des policiers armés pour cogner sur des lycéennes et lycéens (lire le communiqué de la JRCF concernant les violences au lycée Hélène Boucher à Paris par exemple).
L’assemblée générale du 25 février prend des décisions :
Une AG interdisciplinaire des correcteurs et correctrices d’E3C s’est tenue mardi 25 février en soirée à Paris. Parmi les principales décisions prises d’après le collectif « Stop Blanquer Stop E3C » :
- Demander la non-numérisation des copies, ou l’accès aux copies papier si elles ont déjà été numérisées.
- Ne toujours pas saisir de notes sur Santorin d’ici le dernier jour de son ordre de mission (une note entrée peut être modifiée mais pas supprimée), ce qui ne nous coûte rien avant la fin de l’ordre de mission, mais ouvrir le lot et au minimum commencer à corriger.
- Demander le report de la date-limite des corrections à une date commune : le lundi 9 mars (un modèle de courrier adaptable sera fourni).
- Se réunir à nouveau le lundi 2 mars au soir en AG interdisciplinaire des correcteurs et correctrices d’E3C (salle en cours de réservation) et ne saisir aucune note d’ici là (en négociant au minimum le report jusqu’à après ce week-end).
- Continuer à remplir les registres RSST concernant les conditions de travail engendrées par Santorin.