Les ennemis du mouvement ouvrier qui feignent de pleurer la mort de leur grand ami Gorbatchov ont toutes raisons d’encenser ce liquidateur en chef du socialisme.
Rappelons que le peuple russe méprise et maudit l’instigateur de la « catastroïka »: ce piteux personnage n’a même pas obtenu 3% des voix lors des présidentielles où il a osé se présenter après la destruction de l’URSS. Seul Lech Walesa aura réussi à faire pis aux élections polonaises de la même période…
Selon les sondages d’opinion, il n’y a guère qu’Eltsine pour être encore plus unanimement détesté par les russes.
Car le bilan historique réel est, sur ce plan comme sur tant d’autres, aux antipodes de celui que nous présentent les médias… Au delà de la déclaration du août 2022 que l’on peut lire ici, www.initiative-communiste.fr a souhaité revenir sur ce dont Gorbatchev est encore le nom aujourd’hui, notamment dans le parti communiste français muté, mais aussi pour les camarades communistes russes avec la prise de position de G Ziouganov. On observera également la convergence de vue des communistes soucieux de reconstruction communiste, avec la déclaration de Roland Diagne que nous publions également ci après.
Et pour que les choses soient bien claires, et faire pièce aux racontars prétendant que Gorbatchev aurait par mégarde détruit l’Union Soviétique en voulant « moderniser » le socialisme, il serait peut être temps de lire ses revendications anticommunistes….
Sur les réseaux sociaux, l’hommage à Gorbatchev de Roussel ne passe pas.
Alors que dans un tweet lu à plusieurs dizaines de milliers de personnes les communistes avec le PRCF dénonçaient à l’unissons de leurs camarades soviétiques le traitre Gorbatchev
le secrétaire national du PCF, le député Fabien Roussel lui a choisi de lui rendre hommage, en prenant au passage parti pour la guerre provoqué par l’OTAN en Ukraine.
Pas un mot pour dénoncer l’anticommunisme de celui qui a été le fossoyeur de l’Union Soviétique, complice de Washington et de l’OTAN pour livrer au pillage les richesses de la seconde puissance mondiale et à l’exploitation ses peuples. Un hommage hypocrite au soit disant pacifisme de celui qui a plongé l’Europe de l’Est dans la guerre, de la Yougoslavie au Caucase… en passant justement par l’Ukraine.
Faut il rappeler qu’en Russie ce même Gorbatchev était dénoncé pour trahison ?
En tout cas sur les réseaux sociaux, les réactions n’ont pas manqué pour dénoncer ce tweet de Fabien Roussel. Un tweet qui tels les fruits d’un arbre révèle le mutant qui les porte
Et l’on pourrait allonger sans fin la longue liste de ces tweets choqués de ce communiqué du PCF par la voix de Fabien Roussel…
dsf
sdf
Quand Gorbatchev revendiquait d’avoir lutter pour faire disparaître le communisme
« Mon ambition était de liquider le communisme, la dictature sur tout le peuple. Pour me soutenir et me pousser dans cette mission, c’était ma femme, qui était de cet avis bien avant moi. Je savais que je ne pourrais le faire que si j’étais au sommet de la l’état. En cela, ma femme m’a exhorté à monter au poste supérieur.
Durant le temps ou je me suis effectivement familiarisé avec l’Occident, ma décision fut prise pour toujours. J’ai décidé que je devais détruire tout l’appareil du PCUS et de l’URSS. Aussi, je dois le faire dans tous les autres pays socialistes. Mon idéal est la voie de la social-démocratie. Seul ce système profitera à tout le monde. Cette quête, j’ai décidé que je devais l’accomplir.
J’ai trouvé des amis qui avaient les mêmes idées que moi, Yakovlev et Shevernadze, ils méritent tous d’être remerciés pour l’éclatement de l’URSS et la défaite du communisme.
Un monde sans communisme ira bien mieux. Après l’an 2000, le monde ira beaucoup mieux, car il se développera et prospérera. Mais il y a des pays qui essaieront de lutter contre cela. La Chine pour un. J’étais à Pékin au moment des manifestations sur la place Tienanmen, où j’ai vraiment pensé que le communisme en Chine allait s’effondrer. J’ai sévèrement exigé des dirigeants chinois que je veuille parler aux manifestants, mais ils ne m’ont pas permis de le faire. Si le communisme tombait en Chine, tout le monde irait mieux et retrouverait la voie de la paix.
Je voulais sauver l’URSS, mais seulement sous le régime de la social-démocratie. Cela, je ne pouvais pas le faire. Eltsine voulait le pouvoir, il ne savait rien de la démocratie ni de ce que j’avais l’intention de faire. Nous voulions que l’URSS démocratique ait des droits et des libertés.
Puis Eltsine a éclaté l’URSS et à ce moment-là je n’étais pas au Kremlin, tous les journalistes m’ont demandé si j’allais pleurer ? Je n’ai pas pleuré, car j’ai vraiment réussi à détruire le communisme en URSS, et aussi dans tous les autres pays socialistes européens. Je n’ai pas pleuré, car je savais que j’avais atteint mon objectif principal, c’est-à-dire la défaite du communisme en Europe. Mais vous devez aussi savoir que le communisme doit être vaincu en Asie aussi, pour accélérer la transition vers la démocratie et la liberté dans le monde entier.
La liquidation de l’URSS n’est pas bénéfique pour les États-Unis, car ils n’ont plus de puissant pays démocratique (l’ex-URSS) que j’ai voulu appeler l’Union des républiques souveraines indépendantes. Je n’ai pas pu accomplir tout cela. Tous les petits pays remercient maintenant les États-Unis pour leur aide. Je voulais que les États-Unis et l’ex-URSS soient des partenaires sans le fléau du communisme, ceux-ci auraient pu être les pays dominants du monde. Le chemin vers la démocratie sera long, mais il vient très vite. Le monde entier doit maintenant vaincre les derniers vestiges du communisme ! ».
Le résumé ci-dessus est tiré d’une interview de Mikhail Gorbatchev à Ankara, en Turquie, où il était invité à un séminaire à l’Université américaine. Selon certaines sources, il a été publié dans le journal « Dialog » en République tchèque, ainsi que dans la gazette bulgare « Zarya » (n° 24, 1999). Le résumé avait été reproduit par le quotidien grec « Rizospastis », le journal officiel du Parti communiste de Grèce le 8 octobre 2000. La version anglaise a été publiée dans « Northstar Compass » en février 2000.Et quand on pense que le chef du P »C »F Roussel a le culot d’encenser Gorbachev, un espion et traître qui s’auto-proclamait fièrement destructeur du communisme en Europe et sur la planète. Il faudrait publier cet entretien de Gorbatchev de l’année 2000.
Ziouganov : « Je crois qu’il n’y a pas de plus grand traître dans notre histoire millénaire que Gorbatchev »
Introduction par Michel Aymerich
J’ai choisi de mettre en gras des phrases et dans certains cas de les agrandir…
« Gorbi » pour les petits bourgeois social-impérialistes; GORBATCHEV le dit « réformateur », encensé par les avocats de l’ordre capitaliste-impérialiste; Gorbatchev le renégat du marxisme, traître au socialisme et à l’URSS pour les communistes dignes de cette appellation contrôlée par eux-mêmes et confirmée par les anticommunistes, est décédé ce 31 août 2022.
Ziouganov Gennady Andreevitch, Président du Comité central du Parti communiste, chef de la faction du Parti communiste à la Douma d’État de l’Assemblée fédérale de la Fédération de Russie a déclaré ce qui suit plus bas.
Que ceux qui souhaitent mieux comprendre les causes profondes de la trahison de Gorbatchev veuillent bien après lecture de la déclaration du camarade Ziouganov lire les articles suivants écrits par des camarades chinois :
Notamment l’article en deux parties sur mon blogue «Tirer les leçons de la désintégration de l’Union soviétique et s’opposer au nihilisme historique» (voir 1 et 2). Article qui permet en outre de mieux comprendre la démarche du secrétaire général du Parti communiste chinois Xi Jinping face au nihilisme historique et ses conséquences négatives pour la vérité (la vérité est révolutionnaire), base du moral et de l’unité des communistes…
En effet, Khrouchtchev[1] avait commencé par ouvrir les vannes du nihilisme historique, Brejnev les avait partiellement refermées, Andropov avait tenté de les canaliser, Tchernenko de les refermer, Gorbatchev les a ouvertes en grand et Eltsine a fini par interdire le Parti communiste de l’Union Soviétique pour mieux dissoudre l’Union soviétique[2] pour le compte du capitalisme-impérialisme étasunien…
Et ce, l’histoire s’en souviendra longtemps, sous les applaudissements de tous les contre-révolutionnaires de la petite bourgeoise « bien pensante ».
Bonne lecture !
Notes :
[1] «Dans son « rapport secret » de février 1956, Nikita Khrouchtchev a accusé Joseph Staline de crimes immenses. Le rapport a porté un coup terrible au mouvement communiste international, il a changé le cours de l’histoire. Grover Furr a passé une décennie à étudier le flot de documents provenant des anciennes archives soviétiques et publiés depuis la fin de l’URSS. Dans cette étude approfondie du rapport Khrouchtchev, il révèle les résultats étonnants de son enquête : pas une seule des « révélations » de Khrouchtchev n’est exacte ! Le discours le plus influent du axe siècle – sinon de tous les temps – s’avère une escroquerie. » https://editionsdelga.fr/produit/khrouchtchev-a-menti/
[2] https://a-contre-air-du-temps.over-blog.com/2021/12/le-08-decembre-1991-eltsine-co- decidaient-arbitrairement-la-dissolution-contre-le-vote-majoritaire-en-faveur-de-l-urss.html
Ziouganov Gennady Andreevitch
Je tiens dans mes mains les réactions des dirigeants des plus grands pays du monde à la disparition de Gorbatchev. Il y a des réponses du président des États-Unis, du président de la France, du chancelier de l’Autriche, du secrétaire général des Nations unies, du premier ministre britannique. L’essentiel de ces critiques est que Gorbatchev aurait apporté la liberté, l’indépendance et la dignité aux peuples du monde grâce à ses politiques.
Je suis un homme élevé dans la tradition de la culture orthodoxe russe et du patriotisme soviétique. J’adhère donc à la règle selon laquelle il faut soit parler en bien, soit ne rien dire de ceux qui sont décédés. Mais c’est le cas lorsqu’il ne s’agit pas de politiciens importants. Le sort du monde, le bien-être des personnes et la dignité de nations entières dépendaient autrefois de leurs activités.
Je ne partage pas l’avis des dirigeants mondiaux susmentionnés. Vous en êtes bien conscient. En outre, je crois que Gorbatchev est l’un des dirigeants de l’histoire millénaire de la Russie qui a apporté un malheur, un chagrin et un désastre absolus non seulement au peuple de notre pays, mais aussi à tous nos alliés et amis.
J’ai travaillé au comité central du PCUS. J’étais en charge du Caucase du Nord. Mes lettres de créance ont été signées par Andropov. J’ai visité la patrie de Gorbatchev, Stavropol, à plusieurs reprises. Lorsque j’ai rencontré les dirigeants locaux, j’ai entendu leurs évaluations peu flatteuses de Gorbatchev. Permettez-moi de vous rappeler qu’à une époque, Gorbatchev était à la tête de l’organisation du parti là-bas. Les personnes qui connaissaient bien Gorbatchev pour avoir travaillé ensemble disaient de lui qu’il était incompétent et qu’il allait probablement réorganiser et monter les gens les uns contre les autres. Ils l’ont dit sans ambages : « Nous considérons son accession au creuset du pouvoir politique comme une grande tragédie ». Quelques années plus tard, toutes ces évaluations ont été confirmées avec une précision absolue.
Le principal crime de Gorbatchev a été de trahir l’URSS. Après tout, il avait hérité d’un pouvoir puissant qui était considéré par tout le monde dans le monde. L’URSS produisait 20 % des produits du monde, près d’un tiers de toute l’électronique et un tiers de tous les avions du monde. Nous étions en tête dans de nombreux domaines à l’époque. Par exemple, dans l’aviation, les technologies des fusées et de l’espace, l’électronique, la technologie laser, les systèmes de défense aérienne. Et dans de nombreux autres domaines. Mais malheureusement, avec l’arrivée de Gorbatchev, tout cela a été trahi.
L’URSS avait toutes les zones de sécurité. Lorsque j’ai servi dans un groupe de troupes soviétiques en Allemagne, les Allemands nous respectaient et nous saluaient de l’autre côté de la rue. Parce que nous étions une grande puissance à cette époque.
Gorbatchev n’a pas pleinement compris que le PCUS n’était pas seulement un parti, mais un système de gestion de l’État et de la politique qui a évolué dans des conditions extrêmes et qui a fait ses preuves. La modernisation léniniste-stalinienne a réassemblé un empire effondré en un État soviétique unifié.
Le peuple soviétique dirigé par le PCUS a construit près de neuf mille des meilleures usines de l’époque, a vaincu le fascisme, a pénétré dans l’espace et a créé la parité des missiles nucléaires. Ces victoires nous ont permis d’avoir un avenir confiant et digne.
Mais au lieu de réformer le parti, Gorbatchev a décidé de le détruire purement et simplement. Depuis son ascension au sommet, près d’une centaine de hauts dirigeants et de ministres ont été évincés du Comité central du PCUS. Gorbatchev avait réuni autour de lui une équipe de traîtres purs et durs. Parmi eux, les Yakovlev, les Chevardnadze, les Eltsine et les Bakatine.
L’autre crime de Gorbatchev était la trahison du pouvoir soviétique.
Mon père n’était pas membre du Parti. Il a travaillé près de 50 ans comme enseignant, s’est battu pour l’État soviétique, a perdu sa jambe à Sébastopol et a été handicapé dans le premier groupe. Lorsque j’ai commencé à travailler pour le Parti et le Komsomol, mon père m’a dit : « Rappelle-toi, mon fils, rien dans cette vie n’était meilleur que le pouvoir soviétique ». Oui, il y a eu des erreurs, des difficultés et des problèmes, mais le pouvoir soviétique a toujours pensé à l’homme du peuple. Il a accordé aux femmes 21 privilèges, à commencer par le congé de maternité. Il a mis l’éducation et la médecine à la disposition de chaque citoyen soviétique. Il nous a élevés jusqu’aux sommets de la victoire
C’est ce pouvoir soviétique, le pouvoir du peuple, qui a été trahi par Gorbatchev de la manière la plus cynique.
Permettez-moi de vous rappeler qu’en vertu de la Constitution de l’URSS, les citoyens soviétiques avaient le droit de voter lors d’un référendum national. Près de 77% des citoyens de l’URSS ont exprimé leur désir de vivre dans une seule patrie socialiste unioniste. Mais Gorbatchev, Eltsine et toute la camarilla ont trahi cette décision historique du peuple soviétique. C’est un crime qui est imprescriptible. Et nous le comprenons tous très bien.
Un autre crime de Gorbatchev est d’avoir retiré au peuple soviétique tout ce qu’il avait gagné au cours des 100 dernières années. Tout a été emporté. Et le droit à un travail décent. Et le droit à des soins de santé décents. Et le droit à une éducation abordable. Les gens ont été privés de nombreuses garanties sociales, notamment de pensions décentes. Les économies des citoyens ont été dévaluées. Même l’argent que les vieilles dames avaient pour un jour de pluie s’était transformé en papier sans valeur.
Et un autre de ses crimes. J’ai été choqué quand je l’ai appris. Il a trahi tous ses amis et alliés. Par exemple, l’ancien dirigeant de la RDA, Erich Honecker, a été trahi à tel point qu’il a été expulsé de Russie. En Allemagne, Erich Honecker a été emprisonné dans la même prison et la même cellule* où il avait été emprisonné sous Hitler.
[* Dans la même cellule, je ne sais pas, mais oui dans la même prison de Moabit à Berlin. Voir ses carnets de prison : https://editionsdelga.fr/produit/carnets-de-prison/ M.A.]
En décembre 1989, Gorbatchev rencontre à Malte le président américain de l’époque, Bush père, et le secrétaire d’État de l’époque, James Baker. Même la nature s’est révoltée contre cette réunion. Une tempête sauvage s’est levée sur la mer. Le navire américain a été ballotté d’un côté à l’autre. Mais notre grand paquebot « Maxime Gorki » a tenu bon. C’est là qu’ils ont négocié.
Alors qu’ils s’asseyaient à la table des négociations, tout à coup, Gorbatchev a dit à Bush : « Nous avons décidé de liquider le Pacte de Varsovie, de nous retirer de l’Europe de l’Est. M. Baker se souviendra plus tard que la délégation américaine a transpiré en entendant la nouvelle après la déclaration de Gorbatchev. Ils ont supposé qu’on leur présenterait maintenant des demandes exagérées. Par exemple, exiger que les États-Unis dissolvent l’OTAN. Mais Gorbatchev a de nouveau surpris le camp américain, a-t-il dit : «Non. Nous avons un nouvel état d’esprit maintenant. Alors on dissout le Pacte de Varsovie, et vous faites ce que vous voulez.» C’est ainsi que tout le système de sécurité, pour lequel 27 millions des meilleurs fils et filles de notre patrie avaient sacrifié leur tête, a été trahi. Presque chaque famille soviétique a eu des pertes humaines pendant la Grande Guerre Patriotique.
Nous savions déjà à l’époque et nous avons vu ce que Gorbatchev et toute sa cabale faisaient. C’est pourquoi nous avons formé le parti communiste de la RSFSR. Nous avons été persécutés ; ils n’ont même pas ouvert un compte pour nous. Mais il ne nous a manqué qu’une année pour unir toutes les forces patriotiques saines afin de chasser ces « dirigeants » du Kremlin et de la place Staraya.
J’ai ensuite abordé « Un mot pour le peuple » et l’article « L’architecte aux ruines ». J’ai été pris à part pendant longtemps, y compris par le Politburo. Ils ont fabriqué une affaire criminelle pendant 10 ans. Mais l’écrivain Yuri Bondarev, le réalisateur Stanislav Govorukhin, le chanteur Iosif Kobzon, l’acteur Mikhail Nozhkin, les journalistes Alexander Prokhanov et Valentin Chikin ont pris ma défense. D’authentiques patriotes se sont levés, sachant pertinemment qu’il s’agirait de représailles injustifiées. Mais il ne s’agit pas de représailles…
Maintenant, il y aura beaucoup de glorification de la disparition de Gorbatchev. C’est leur affaire. Mais nous devons honnêtement nous désolidariser des fringants traîtres des années 90. Sinon, il n’y aura pas de reprise et pas de victoire sur le nazisme et le fascisme. C’est notre position de principe. La question de savoir si nous serons en mesure de relever les défis qui se sont abattus sur notre pays dépend de nos évaluations honnêtes d’aujourd’hui.
Le peuple a depuis longtemps fait son évaluation des politiques de Gorbatchev et a rendu un verdict sévère. En 1996, Gorbatchev et son équipe mettent en place un comité électoral. Gorbatchev décide de participer à l’élection présidentielle cette année-là. Mais même à Stavropol, la patrie de Gorbatchev, les gens disaient que personne ne voterait pour lui. Parce qu’il avait vendu et trahi tout le monde. Gorbatchev avait lancé une privatisation voleuse. En conséquence, environ 0,5 % des électeurs ont voté pour Gorbatchev lors des élections présidentielles de 1996. C’est le verdict du peuple sur l’ensemble de sa politique criminelle et traîtresse.
Plus tard, nous avons mené une enquête judiciaire ouverte. Cela inclut la mise en accusation d’Eltsine. Dans la Douma, il y a 20 volumes qui dépassent cette enquête. Tous les crimes de cette camarilla traîtresse ont été prouvés : de Bialowieza et la trahison de notre armée à la fuite de l’Europe de l’Est.
Rien qu’en Allemagne, il y avait près de 500 000 de nos soldats. C’était l’armée la plus forte. Comme nous retirions nos troupes d’Allemagne, nous aurions dû écrire au moins une clause dans l’accord. Que l’Allemagne n’adhérera plus jamais à aucune OTAN dans les siècles à venir. Ce principe s’applique également à l’Europe de l’Est. Après tout, à cette époque, nous avions nos groupes militaires en Pologne, en Tchécoslovaquie et en Hongrie. Il en va de même pour les pays baltes. Aujourd’hui, les nazis y défilent et démolissent les monuments soviétiques. Et toutes sortes de bâtards se moquent du peuple russe.
Tous nos problèmes actuels grandissent, s’épanouissent et sentent à partir de là. Vous verrez maintenant d’après les critiques. Tous ceux qui ont volé, qui ont empoché, qui se sont enrichis sur ce crime, cette humiliation et cette défaite du pays, vont maintenant pleurnicher ou balbutier sur le sujet de la mort de Gorbatchev. Il vaudrait mieux pour eux qu’ils se taisent.
Le système de sécurité pourri actuel dans le monde, en Europe et dans la Fédération de Russie est le résultat de Gorbatchev. Regardez autour du périmètre de notre pays. Vous verrez les conséquences de cette trahison. L’Europe de l’Est livre maintenant des armes à l’Ukraine. Dans les États baltes, les fascistes et les nazis ont donné le ton à tout, ils ont fait taire ceux qui y ont construit des usines, ouvert de nouveaux ports
En Ukraine, 82% de la population considère le russe comme sa langue maternelle. Mais aujourd’hui, ils ne peuvent plus parler leur langue maternelle. Et nous devons maintenant payer à nouveau avec les vies de nos meilleurs fils pour détruire le fascisme en Ukraine et dans le Donbass.
Si nous procédions à des réformes normales aujourd’hui, tout le monde comprendrait que sans un État fort, un pouvoir centralisé intelligent, un sens du collectivisme et du patriotisme, notre État ne peut exister sous aucune forme. Mais tout cela a été trahi et vendu par Gorbatchev. De la manière la plus incompétente et la plus humiliante.
Aujourd’hui, on établit des parallèles entre Gorbatchev et Nicolas II. En effet, Nicolas II a perdu l’empire, tandis que celui-ci a perdu le grand État soviétique. Nicolas II s’est engagé dans la Première Guerre mondiale avec l’argent des banquiers de Londres, Paris et New York, alors que ce n’était pas nécessaire. Il était incapable de diriger un grand empire. Son père a dit de lui: « Nikolashka n’est pas prêt pour la royauté. Dieu ne lui a donné ni intelligence ni volonté. » Il s’agissait d’une évaluation objective.
Ici, Gorbatchev a obtenu une puissance avec une énorme armée, une production puissante, une grande science, un meilleur système social. Et tout cela, Gorbatchev l’a abandonné juste pour obtenir un sourire de Thatcher et une tape amicale sur l’épaule de Bush. C’est le comportement le plus humiliant pour un dirigeant et un politicien !
Je vous suggère de lire La Divine Comédie de Dante Alighieri. Le grand Dante a peint plusieurs cercles de l’enfer. Le dernier, le neuvième cercle, selon son livre, était destiné aux scélérats qui trahissaient leur patrie, leurs enfants, leur pays, leurs amis et leurs proches.
Je crois qu’il n’y a pas de plus grand traître dans notre histoire millénaire que Gorbatchev. Le Tout-Puissant a dû l’entendre aussi. Après le début de l’opération de libération contre le nazisme, le fascisme et le banderisme, il a retiré du corps de la Terre à la fois Kravchuk, Shushkevich et Gorbachev. Je pense que c’est ainsi que le Tout-Puissant et la nature nettoient la Terre pour la sauver des traîtres, des nazis, et nous ferons tout pour que l’amitié et la justice règnent dans le monde et en Russie.
Traduction à l’aide de DeepL.
L’IMPÉRIALISME ENCENSE GORBATCHEV, MAIS QU’EN PENSENT LE PROLÉTARIAT, LES PEUPLES SOVIÉTIQUES ET DU MONDE ?
Diagne Fodé Roland
Gorbatchev vient de tirer sa révérence après avoir détruit l’URSS et le camp socialiste d’Europe. Les impérialistes de la droite, de la gauche social-démocrate, les fascistes d’extrême droite et les réformistes euro-communistes lui rendent un vibrant hommage en l’opposant à Poutine au nom de la « paix ». Hier ils avaient jubilé et applaudi « la perestroïka et la glasnost » présentées par les média-mensonges comme la « preuve de l’hérésie historique que fut la Révolution Bolchevique » et de « l’éternité du capitalisme ».
Constatant les conséquences catastrophiques de la restauration du capitalisme dans l’ex-camp socialiste d’Europe, les anarcho-trotskistes ainsi que les ex-révolutionnaires communistes d’Afrique et d’ailleurs sont plus mitigés parce que tiraillés entre leur prétention anti-capitaliste d’aujourd’hui et leur participation historique à la lutte contre l’URSS, l’Internationale Communiste et les diverses expériences révolutionnaires dirigées par les Communistes dont la Révolution d’Octobre 1917 a été la matrice.
Si la social-démocratie, anciennement tendance de droite du mouvement ouvrier jusqu’à la première boucherie mondiale de 14-18 et aujourd’hui tendance de gauche du capital, a détruit lors de la première guerre mondiale le mouvement révolutionnaire d’alors (la Seconde Internationale), le révisionnisme dans le PCUS incarné par Khrouchtchev a produit le liquidateur Gorbatchev. Les forteresses les plus fortifiées se prennent de l’intérieur dit l’adage. C’est exactement cela qui est arrivé à la citadelle bolchevique qui avait vaincu les féodaux et la bourgeoisie Russe, fondé l’Union des Républiques Socialistes Soviétiques (URSS), échappé à la crise de surproduction capitaliste de 1929, écrasé le fascisme mondial et offert à l’humanité l’exemple victorieux du premier État ouvrier, paysan et des classes laborieuses durant 70 ans.
Lorsqu’en 1991 76 % des citoyens votent au référendum l’exigence de la préservation de l’URSS, le renégat Gorbatchev trahissait la volonté populaire avec l’aide des prétendus « démocrates » Reagan/Bush, Thatcher, Kohl, Mitterrand, etc.
En entente avec les impérialistes Occidentaux, les pouvoirs rebelles de l’ex-camp socialiste d’Europe furent renversés et les dirigeants emprisonnés ou assassinés. Ils allèrent jusqu’à déterrer des morts naturels à Timisoara en Roumanie pour fusiller en direct à la télévision le chef de cet État socialiste. Des tentatives d’étendre la contre-révolution bourgeoise impérialiste à la Chine, au Vietnam, à la Corée du Nord et à Cuba furent mises en échec.
Les peuples de l’ex-camp socialiste d’Europe et d’URSS furent happés dans le tourbillon infernal du retour au capitalisme sauvage et à la dictature de classe de la bourgeoisie parrainée par l’Occident impérialiste. Leurs pays furent re-colonisés par les entreprises multinationales étasuniennes et européennes.
La défaite des partis communistes à la tête des États de l’ex-camp socialiste d’Europe organisée par la cinquième colonne révisionniste en voie d’embourgeoisement rapide ouvrit la voie à l’arrogance de la toute puissance des impérialistes Occidentaux que le monde subit cruellement. C’est ainsi que commença la « re-mondialisation » capitaliste marqué par le totalitarisme de la pensée unique libérale et le nouveau cycle de la guerre des impérialistes contre les peuples qui, après l’État laïc Afghan, désintégra la Yougoslavie, ramena par deux fois l’Irak puis la Libye à « l’âge de pierre », captura à la façon des négriers d’antan le président légitime en Côte d’Ivoire et métastasa le djihado-terrorisme actuel tout le long du Sahara-Sahel.
En occident impérialiste même les travailleurs sont en train de subir la destruction des conquêtes sociales et démocratiques des générations précédentes avec en prime la montée en force des partis fascistes racistes, négrophobes, arabophobes, islamophobes.
Les luttes de libération nationale en Angola, au Mozambique, en Namibie et anti-apartheid en Afrique du Sud ne furent sauvées que grâce au refus de Fidel Castro et du Parti Communiste Cubain de suivre la trahison gorbatchevienne.
Telle est la réalité objective du sinistre bilan de l’ex-secrétaire général du PCUS, le sieur Mikhaïl Sergueïevitch Gorbatchev que Fidel Castro a qualifié à juste titre de « fossoyeur du socialisme ». N’est-ce pas l’ami de Karl Marx, l’ouvrier communiste allemand August Bebel qui disait approximativement ceci : « quand l’adversaire de classe dit du bien de moi, je me demande quelle bêtise j’ai eu à faire ?».
01/08/22