À l’heure où les manipulations, les provocations et les mensonges à l’échelle internationale menacent la paix mondiale, il est encourageant de voir qu’après 10 ans (!) d’acharnement policier les délires de la ministre de l’intérieur de Sarkozy – poursuivi par Valls et le gouvernement Macron – ont fait pschitt.
Les inculpés sont relaxés. La juge est obligée de reconnaître qu’il n’y avait pas de « groupe de Tarnac »
La police instrumentalisée par les politiciens du capital fabrique de fausses preuves. La ministre et les autorités de l’État qui ont bafoué l’ État de droit devraient être poursuivis devant les tribunaux.
« Une mouvance d’ultra gauche en lien avec des sabotages » Michèle Alliot-Marie.
Oui c’est bien un scandale d’État que de voir les mensonges imbéciles sur le « terrorisme de l’ultra-gauche » réduits en poussière par la justice. Comment ne pas demander des comptes pour les procès-verbaux de filature qui sont des faux, les faux témoignages, l’utilisation d’un livre comme élément d’accusation…
Tous les démocrates doivent bien sûr être satisfaits de cette conclusion. Mais reste que depuis cette époque et avec le virage autoritaire pris par les gouvernements successifs, l’intégration de l’ État d’urgence dans le droit commun, le flicage généralisé des opposants politiques, il faut s’attendre à d’autres « affaires Tarnac », qui toutes ne pourraient pas finir aussi bien.