TOTAL a fait 13,6 Milliard de bénéfices en 2018, et la multinationale touche plus de 100 millions en CICE et CIR (les impôts des travailleurs !) et veut supprimer des emplois à Feyzin. Avec pour résultat de dégrader les conditions de travail et de contribuer à augmenter le chômage ! Inacceptable pour les ouvriers qui avec la CGT et en intersyndicale ont riposté en lançant le 7 octobre 2019 un mouvement de grève. Très suivi, ils interrompent la production. Pour l’emploi mais également pour la sécurité des millions d’habitants de la région lyonnaise.
La direction en soumettant toujours plus ses salariés à des charges de travail démesurées, est-elle consciente qu’elle expose la population à un LUBRIZOL ou un AZF bis !
Depuis plus d’un mois, ils tiennent malgré la répression et les coups fourrés du patronat soutenu par le régime Macron et par la CFDT organisation jaune qui appelle à casser la grève. La CFDT de Berger s’inquiète en effet dans un communiqué, sans rire, de ce que « seul apparait la demande de suspension du projet qui ne pourra jamais être acceptée par la Direction. Essayons d’imaginer le cas contraire ? cela reviendrai à dire que les syndicats FO et CGT sont devenus les patrons de Feyzin. C’st tout simplement surréaliste et dangeureux ». Oui pour la CFDT, roquet des patrons, que les travailleurs puissent avoir leur mot à dire et puissent oser défendre leur travail, leur usine c’est « dangereux ».
Au 31e jours de grève, au sortir d’une réunion avec le préfet, la délégué du personnel, CGT, eux constatent :
» Nous sommes ressortis satisfaits de cette entrevue au cabinet du préfet du Rhône. Les représentants de l’État se sont montrés attentifs à nos revendications qui sont légitimes. Nous leur avons présenté des indicateurs indiscutables validés par notre direction qui montrent le dépassement des heures travaillées, qui cumulées atteignent 154 jours en seulement 7 mois de janvier à juillet. Les salariés sont en souffrance «
dénonçant l’attitude irresponsable du patronat de total qui à recours à des moyens déloyaux pour casser le mouvement.
Le 4 novembre, ils ont été contraints de hausser le ton en bloquant la distribution, et ce alors que le patronat de Total avait fait des réserves pour briser la grève. Résultat en quelques heures, les stations total de la région lyonnaise étaient à sec.
Le PRCF 69 appelle à soutenir la grève des raffineurs de Feyzin, jusqu’à la victoire, à faire converger les luttes dans un tous ensemble gagnant, refusant le chômage et la désindustrialisation. Avec Initiative Communiste, le journal du PRCF, faites entendre leurs voix !