Pour tâter le terrain et tenter de relancer la dynamique du mouvement de La France Insoumise – Jean-Luc Mélenchon a envoyé à tous les inscrits du mouvement un courriel pour leur demander leurs avis sur sa prochaine candidature à l’élection présidentielle 2022. Parmi ces inscrits à la LFI, certains, communistes, ont rejoint le PRCF. Et puisque Mélenchon sollicite des réponses, voici l’une de celles qui lui a été faite par une communiste, militante du PRCF. Rappelons que le PRCF s’est adressé a plusieurs reprises au chef de file de la France Insoumise, sans réponse ces derniers temps. Et que les communiste avec le PRCF n’ont pas attendu après les décisions de LFI pour prendre position pour la présidentielle 2020. Ces derniers semaines, c’est par milliers que les militants du PRCF ont commencé à distribuer les propositions d’un programme d’urgence communiste au service des travailleurs
Cher Jean-Luc Mélenchon,
Militante au Pôle de Renaissance communiste en France (PRCF), j’ai comme mes camarades voté et fait campagne pour vous. Convaincus par votre aphorisme : « L’U.E., on la change ou on la quitte », nous espérions aussi, selon votre programme, la dénonciation du « Tout-anglais » et sa vague submersive l’amenant à être langue unique de travail. Manon Aubry s’exprimant désormais en anglais au Parlement européen, et ayant clairement exprimé le choix LFI de rester dans l’UE, Éric Coquerel précisant que c’était des traités européens qu’il fallait sortir, sans les préciser, nous est apparu comme un reniement de vos positions de 2017 qui faisaient force aux yeux des classes populaires.
Une entente LFI avec EELV et /ou le NPA, selon quelques rumeurs ,serait antinomique face à votre bel « indépendantisme républicain ». Le PRCF n’a eu, et c’est dommage, aucun retour à ses nombreux courriels et invitations à rencontrer notre secrétaire général. Respectueusement.
Un autre de nos camarades du PRCF, dans sa réponse personnelle souligne : «
Je souhaiterais que tu te présentes à l’élection présidentielle, pour faire gagner le progrès social, pour faire perdre l’impérialisme et le fascisme rampant qui gangrène de plus en plus notre société.
Mais pour lutter efficacement contre la réaction, il ne faut pas s’en entourer. Je pense certes à la stratégie dite « d’union de la gauche » avec le PS, EELV et autres eurolâtres du même acabit mais aussi de certains des cadres et élus de la FI, comme Mme Autain, qui répète notamment les mensonges des fascistes et de la CIA sur le Xinjiang, aux côtés du néo-con Glucksmann.
Bref, pour la victoire, oui à l’union des forces populaires et démocratiques et non au patchwork sans consistance garantissant soit la défaite, soit la trahison. »