L’horrible assassinat des journalistes de Charly-Hebdo à fait la une à juste titre de la presse écrite et parlée pendant presque la moitié du mois. Cet événement n’a pas occulté les luttes qui ce sont développées tout au long de ce mois de janvier puisque radio, journaux et Télévision censure en permanence la lutte des travailleurs excepté certains quotidien régionaux. Gouvernement et patronat continue à imposer aux travailleurs leur politique d’austérité et de casse sociale. Le Premier Ministre Manuel Valls, le Ministre du budget Emmanuel Macron, le Ministre des finances Michel Sapin, tous valets de l’Union européenne mènent une politique contre les travailleurs au profit de la finance, du MEDEF. Leur politique financière (des milliards de cadeaux aux actionnaires) ne fait en rien baisser le chômage, les licenciements boursiers, la fermeture de PME qui elles ne sont pas en ce qui concerne les aides sur le même pied d’égalité que les entreprises du CAC 40. Les services publics comme les hôpitaux à qui on impose des gestions financières drastiques, imposent à leur tour des conditions de travail déplorables au personnel de santé, réduisent les effectifs,,, Mais, il existe dans notre pays une résistance aux mauvais coups du MEDEF et du gouvernement. Comme vous pourrez le lire ci-dessous, chaque jours des centaines de travailleurs avec leur organisations syndicales luttent pied à pied soit : pour arracher des justes revendications salariales, des emplois, des meilleures conditions de travail etc.
L’unification de toutes ses luttes porterait un coup fatal à la politique libérale du pouvoir et du grand patronat. Pour cella il faudrait que notamment la CGT retrouve ses valeurs historiques de classe et de masse plutôt que de se complaire dans un syndicalisme rassemblée et dans une organisation syndicale européenne, la C.E.S., qui regroupe ce que l’on fait de pire comme organisations réformistes et de collaboration de classe.
Oui ! L’unité des luttes, Oui ! Un grand mouvement populaire national est urgent pour retrouver « les jours heureux » pour reconquérir les acquis du CNR, pour la relance de l’économie par l’augmentation substantielle du pouvoir d’achat et des retraites, pour de véritables services publics, pour exiger du gouvernement la sortir de l’Euro, de l’UE, de l’Otan et du capitalisme organisations qui gangrène notre société et nos valeurs républicaine.
Et contrairement à ce que dit dans Le Monde l’ex-maoïste Alain Badiou qui vient d’opposer le drapeau tricolore au drapeau rouge (sans se douter qu’il fait grand plaisir aux réactionnaires), nous devons à la fois nous battre pour le progrès social et pour l’indépendance de notre pays. C’est pour cela que le PRCF soutient le projet de manifestation nationale unitaire du 30 mai 2015 pour appeler la France à sortir au plus tôt du broyeur de l’euro et de l’U.E. atlantique, ces machines de guerre du grand capitalisme.
Jo Hernandez – Secrétaire du secteur luttes du PRCF
INFO LUTTES
1er février 2015
Les Grèves en cours
- Grève des cantines et crèches à Saint-Étienne
- Grève du greffe du tribunal de commerce de Versailles
- Grève des Internes en médecine
- Grève des Prud’hommes d’Orléans
- Grève régionale des médecins
- Grève à France 3 Alsace
- Grève à la bibliothèque de saint-Joachim
Les prochaines grèves
- Grève à l’hôpital de Saumur
- Grève dans l’éducation nationale 3 février
- Grève de la fonction publique à Istres 3 février
- Grève des médecins 5 février
- Grève au lycée Victor Hugo de Poitiers le 5 février
- Grève des internes de Languedoc Roussillon 4 février
LYON- Centre France – Charlieu grève surprise à IP3
Jeudi 29 janvier, à 5 heures du matin, les salariés de la société spécialisée dans le domaine de la plasturgie se sont donné rendez-vous pour planter le piquet de grève, sans avoir au préalable prévenu la direction.
Deux heures et trente minutes « de bénévolat » par semaine, c’est non ! Rodolphe Gaspari, délégué CGT de l’entreprise IP3 refuse de travailler une demi-heure de plus chaque jour sans contrepartie, pour « récupérer les temps de pause », ce que demande la direction. Parmi les autres motifs de colère du représentant syndical : un changement de mutuelle pour lequel « on s’est fait bananer », et le passage de 22 à neuf jours de RTT (réduction du temps de travail). « Travailler 40 heures par semaine, on s’en fiche ; mais on veut être payé pour 40 heures », argumente-t-il. D’après ses calculs, s’il signait le « pseudo-avenant » sur les 35 heures adressé à chaque salarié du site de Charlieu, il y perdrait 1.700 euros bruts par an.
Ce qui, bien sûr, ne fait pas plaisir non plus à ses collègues. « Les gens sont vachement remontés. Une grosse proportion des salariés non-cadres refusera de signer. » Mais il craint toutefois que la peur du chômage en fasse craquer quelques-uns : « Je peux le comprendre, la direction a prévenu que ceux qui ne signeraient pas seront licenciés économiques, mais j’ai la forte impression qu’ils jouent sur le bluff. »
Alors il réclame des « vraies négociations. Ils sont obligés d’en passer par là. » Pour l’instant, affirme-t-il, celles-ci, qui auraient été plus que limitées n’ont « abouti sur rien ».
TOULOUSE – France3 Midi-Pyrénées – Grève chez Cimpa – filiale d’Airbus
Les salariés se mobilisent à nouveau. La mise en vente de la filiale d’Airbus approche de son terme. Deux sociétés repreneuses ont été retenues. Les 600 salariés craignent des fermetures de site et une dégradation des conditions de travail. La décision de vente a été prise au printemps dernier. Un repreneur indien et un français auraient été retenus par Airbus sur cinq offre de rachat.
Les salariés n’ont pas été consultés et les pires inquiétudes de dégradation des conditions de travail se font jour.
ARLES – correspondant – Grève chez les auxiliaires de puériculture des crèches municipales.
Le conflit qui dure depuis trois semaines oppose 14 puéricultrices municipales à la ville d’Arles. Soutenues par FO Territoriaux, elles demandent la révision de leur IAT, prime revalorisée pour l’ensemble des fonctionnaires de catégorie C de la ville à hauteur de 2 000 euros, sauf elles. Leur mouvement à été reconduit à l’unanimité. La Mairie qui à lancé un ordre de réquisition pour casser la grève va contrarier le plan de luttes.
GOURDON – La Dépêche du midi – Grève à la Poste
Le mouvement de grève se durcit à la poste de Gourdon. La distribution du courrier est suspendue depuis deux jours. Les points de désaccord sur le manque de remplaçants, le travail supplémentaire non payé, les congés refusés et/ou ajournés, restent entiers. le secrétaire départemental de la CGT FAPT (Fédération des activités postales et de télécommunications) 46, a confirmé que les négociations avec la direction avaient coupé court. «Il y aura lundi après-midi un rassemblement à 15 heures place de La poste. On a appris qu’un tri était effectué en parallèle à Cahors pour casser la grève. On rentre dans un conflit pur et dur» indique Serge Dondrille. Secrétaire du syndicat. Des tracts seront distribués aujourd’hui sur les marchés et zones commerciales.
Saint-Herblain – Ouest France – Débrayage chez Euro engineering
les salariés d’Euro engineering (filiale d’Adecco) ont fait grève à Saint-Herblain. Le mécontentement porte sur les salaires et les relations sociales. les salariés d’Euro engineering (filiale d’Adecco) ont fait grève à Saint-Herblain à l’appel des syndicats CFDT, Sud et FO. Le mécontentement porte sur les salaires et les relations sociales. Les syndicats dénoncent « une dégradation des conditions de travail ; une augmentation de la charge de travail sans prise en compte des heures supplémentaires, sans compensation financière ou sans temps de repos ».
SAUMUR – Le courrier de l’Ouest – Grève illimitée à l’hôpital
Quatre syndicats (CFDT, FO, CGT et Sud) appellent à « une grève illimitée contre le plan de performance pour tout le personnel du centre hospitalier de Saumur » à partir de lundi prochain à minuit. Pour eux, le « plan de performance » est synonyme de plan social. Ils parlent de « restructuration abusive ».Les syndicats prévoient un débrayage de 13 heures à 14 heures tous les lundis devant l’entrée principale de l’hôpital.
PARIS – L’express
30 000 Cheminots et Electriciens défilent pour le service public
Venus toutes les régions de France, les premiers salariés de l’énergie (Areva, EDF, GDF-Suez, Alstom..) ont commencé à affluer à 10H30 Place Denfert-Rochereau (XIVe arrondissement). A la mi-journée, plusieurs milliers attendaient le top départ en mangeant des merguez dans un brouhaha de discussions, sifflets et fanfare.
Opposés à la loi de transition énergétique qui va, selon eux, accroître « la privatisation » du secteur de l’énergie, les manifestants ont ensuite pris la direction des Invalides (VIIe arrdt.) pour rejoindre la manifestation des cheminots.
Le projet de loi, qui sera examiné au Sénat à partir du 10 février, a déjà été adopté en première lecture par les députés.
Pour Joël Belloncle, militant CGT chez GDF-Suez, ce projet « casse le service public de l’électricité ». « On n’est pas contre le mix énergétique mais il faut une réflexion plus approfondie. L’énergie n’est pas une vulgaire marchandise », estime ce salarié. Pour lui, privatiser « ce qui marche », à commencer par les concessions hydrauliques, c’est « un scandale ».
En manifestant « on défend aussi les consommateurs, l’énergie est déjà trop chère aujourd’hui », a ajouté le militant.
Du côté des cheminots, le cortège a démarré Place d’Iéna (XVIe arrondissement) dans les fumigènes vers 13H30 avec à sa tête Gilbert Garrel, patron de la CGT-Cheminots et à l’origine de la longue grève de juin dernier contre la réforme du rail.
L’organisation nouvelle, avec deux établissements chapeautés par un troisième, « ne va pas fonctionner », selon la CGT.
« Séparer en trois entités, ça ne peut générer que des désagréments pour les usagers, des fermetures de gares, 2.000 suppressions d’emploi en 2015, le gel des salaires », a affirmé à l’AFP le patron du premier syndicat de la SNCF.
« On est là pour défendre les services publics ferroviaires et lancer un ultimatum à la direction de la SNCF qui a décidé de supprimer des emplois en 2015″, a pour sa part souligné Julien Trocaz de SUD-Rail.
La CGT-Cheminots et SUD-rail entendent relancer la bataille contre la réforme ferroviaire, mise en œuvre depuis le 1er janvier avec la création d’un nouveau groupe public, qui regroupe désormais la SNCF et l’ex-gestionnaire de Réseau ferré de France (RFF).
AVEYRON – Onet-le- Château – Grève illimitée des Postiers
Grève illimitée des salariés du PIc d’Onet-le-Château et manifestation des postiers, hier, devant la préfecture. Soutenus par les élus, ils demandent l’ouverture de négociations.
La Grève illimitée pour les postiers de la PIC (plateforme industrielle courrier) d’Onet-le-Château a démarré dans la nuit de mardi à mercredi. Hier matin, une quarantaine d’entre eux a manifesté devant la préfecture en réaction au Comité technique qui devait se tenir hier après-midi, à Albi, entérinant la fermeture de la PIC. le préfet Jean-Luc Combe a acceptait de recevoir une délégation .dans laquelle se trouvait Laurence Cahors, secrétaire générale CGT FAPT 12.