Face aux attaques incessantes de la grande bourgeoisie euro-capitaliste contre les conquêtes ouvrières et démocratiques du peuple travailleur français, contre l’indépendance de notre pays et contre les libertés publiques ; face aux dégâts environnementaux que provoque la « mondialisation capitaliste » dans laquelle s’inscrit la « construction européenne » ; face aux menaces de troisième guerre mondiale que fait peser l’UE-OTAN sur le monde ; les tentations sont grandes, pour « faire front », d’œuvrer précipitamment à l’union à tout prix.
Au choix : l’union sacrée plus belliqueuse et fascisante que jamais dans laquelle se vautre la direction mutante du P »C »F-PGE derrière le Macronat, ou l’amalgame gauchisant et « à la trotskyste », coûte que coûte et faisant fi du principe léniniste « pas de parti révolutionnaire sans THEORIE révolutionnaire » et qui n’aboutit qu’à une sur-multiplication des scissions organisationnelles ainsi qu’à une sur-perte de temps pour le monde du travail, la classe ouvrière et le mouvement communiste et révolutionnaire français.
Face à cette tenaille de réflexes anti-léninistes, la construction de l’union se fera, comme le disait Thorez, « en haut seulement jamais ; en bas toujours ; en haut et en bas quand c’est possible ». Autrement dit : pas de précipitation, cultivons fraternellement mais honnêtement l’union dans l’action par « en bas » pour construire à temps l’union politique, théorique et d’action sur tous les plans.
Toute autre démarche est vouée à un échec certain que nous pourrions payer cher.
Lorris