La LPPR ou loi de programmation pluriannuelle de la recherche est souvent présentée dans les médias reprenant la propagande du régime Macron comme une bouffée d’air budgétaire à une recherche publique dont tout le monde s’accorde à dire qu’elle est étranglée financièrement.
Ce n’est pourtant pas le but de cette loi, qui n’est qu’une arme supplémentaire pour détruire la recherche publique et la privatiser. Et pour mettre au pas les chercheurs et l’indépendance de l’action des universitaires. En les soumettant à la fois au dogme de la concurrence mais aussi en faisant la part belle à la livraison à la découpe de l’excellence des labos de recherche publics français aux intérêts privés. Au-delà des ravages pour les enseignants, chercheurs et leurs assistants, toujours plus précarisés et maltraités, c’est aussi une attaque contre ce qui est à la base de l’avenir : la transmission du savoir, la capacité à l’étendre dans tous les domaines.
Antoine Gaudin, maître de conférences en Études cinématographiques et audiovisuelles, à l’attention des élèves de l’Université Paris 3 – Sorbonne nouvelle durant la vague de manifestations contre la réforme des retraites et la loi LPPR. Ceci dans le but de vulgariser les mesures du gouvernement, de sensibiliser et de mobiliser.
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