Une conférence du café d’histoire critique et d’étude marxiste, organisée par le PRCF et les JRCF
Le syndicalisme est par excellence le terrain où s’exerce ce que Marx appelait l’activité autonome du prolétariat, voulue et animée par les ouvriers eux-mêmes au niveau de leurs conditions réelles de vie et de travail pour leurs intérêts de classe immédiats, aussi bien que futurs. Les luttes et revendications syndicales sont nées de l’exploitation capitaliste. Le paysage syndical français est aujourd’hui caractérisé par un faible taux d’adhérents et par un émiettement qui tient aussi à son histoire, celle-ci se définit à travers l’affrontement entre deux concepts fondamentalement opposés : le « syndicalisme de classe » (révolutionnaire) et « le syndicalisme de collaboration de classes » (réformiste)…Au-delà des clichés et de la désinformation, il est important pour comprendre les stratégies syndicales, de connaître l’histoire du mouvement syndical en France, en prenant l’exemple particulièrement actif des cheminots dans le contexte particulièrement dur des lois imposées par l’Union européenne. C’est l’objet de la conférence débat qui a accueilli comme intervenant Jo Hernandez, syndicaliste CGT de l’énergie et responsable de la commission lutte du PRCF et un camarade cheminot Gaël Harmand.