“One Planet Summit” ou la farce Macron à Paris !
Macron, violant une fois encore la Constitution de la France qui proclame le français langue de la République, a organisé à Paris un « machin » rassemblant l’ex-acteur-ex gouverneur républicain de Californie ex-Terminator et le milliardaire ministre ex-écolo Monsieur Hulot et le ministre de l’économie ex-LR toujours de droite Bruno Le Maire : qui a proclamé :“Finance is not the enemy, finance is the key.”(la finance n’est pas l’ennemi, c’est le clef. »)
Et surtout il y avait les PDG (de Alstom, Engie, HSBC, Plastic Omnium, etc.) qui ont défilé, pour expliquer combien un monde merveilleux se “réinventait”, combien tout irait mieux avec “un cadre motivant et non castrateur”, combien il suffirait de “libérer les énergies”.
Bref Macron dit : merci patrons ! Et les patrons disent : merci Macron.
L’écologie si elle n’est pas anti-capitaliste est une vaste escroquerie, et comme le disent les chansons de Jolie Môme « Question verte, réponse rouge ».
Macron-Hulot : la liquidation de Météo France, de l’IGN, du Cerema et du ministère de l’Écologie
De fait, ce e sont pas les agents des services publics de la météo (Météo France), de la cartographie et de l’information géographique (Institut Géographique Nationale IGN) ou encore du CEREMA (Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement) qui démentiront : leur ministre, le millionnaire de TF1, Nicolas Hulot a purement et simplement décidé de liquider ces fleurons de l’ingénierie et de la technicité françaises. Des services publics atouts et outils majeurs pour comprendre, agir et lutter contre le réchauffement climatique et pour la transition écologique.
La politique de Hulot Macron c’est celle dictée par l’UE, celle des suppressions massives de budgets et un vaste plan de licenciements. Au début de l’automne, le président – pourtant très à droite du CEREMA – maire de Saint Etienne- démissionnait avec pertes et fracas de son poste refusant « d’être le fossoyeur » du CEREMA. Dans la foulée, le directeur du CEREMA annonçait par un simple courriel au 300 agents d’un des principaux centres (la division Île de France) d’ingénierie de l’établissement public en région parisienne leur suppression. C’est cela sans doute le dialogue social tant vanté par Jean-Claude Mailly, tirant dans le dos des militants FO – notamment ici ceux de la FEETS FO (Équipement Environnement transport et service) qui ont rejoint dès septembre 2017 le combat contre les ordonnances – qui n’ont pas renoncé à défendre les droits des travailleurs .
La mobilisation des agents a conduit Hulot à reculer, et le directeur voyou à démissionner.
Ce sont plusieurs centaines d’agents de ces trois établissements qui ont accueilli en grève et en manifestation l’ouverture de de la farce parisienne de Macron et Hulot…
Rebelote quelques jours plus tard, quand les agents d’exploitation entretenant le réseau routier national sont venus manifester aux portes des assises nationales de la mobilité… Grand messe organisée par les services de Nicolas Hulot et le régime Macron pour impulser la privatisation de ce qui reste des infrastructures de transport du pays….
De fait, ceux qui font l’effort de regarder le détail de la politique de Macron verront que l’écologie et l’environnement ne sont pas l’objectif mais bien la cible de la politique Macron. Le ministère de Hulot est celui qui est frappé – à nouveau – le plus violemment par les suppressions massives de postes et de moyens.
De plus de 140 000 agents, techniciens et ingénieurs avant le Grenelle de l’Environnement de Borloo-Sarkozy, les ministères de l’Équipement et de l’Environnement, comptent désormais moins de 40 000 agents. Se traduisant par une coûteuse et désastreuse privatisation tout azimut et des abandons de missions de service public. Une tragédie, criminelle au regard des enjeux climatiques, qui prive le pays des outils et leviers pour agir vraiment et concrètement pour sauver la planète.
En choisissant Hulot à l’Écologie, Macron de fait symbolise son choix. Celui de la poudre de perlimpinpin, celui de la com’, et de la pub pour les gel douches Ushuaia plutôt qu’une vraie politique écologique, une politique, qui, il est vrai, ne peut être menée qu’en sortant du capitalisme. Ce système exterministe qui exploite « l’Homme et la Nature » comme le faisait remarquer il y a déjà plus de 150 ans Karl Marx.
La clique qui mérite une grande claque