L’association corrézienne de renaissance communiste, membre du PRCF, participe sans réserve à la mobilisation contre l’ouverture à Tulle d’un local qu’un ou plusieurs groupes fasciste nazi, néo-nazi ou quelle que soit la manière dont ils se nomment, utiliseront pour développer leurs activités, développer et diffuser leur propagande, recruter des membres de notre peuple et former de nouveaux groupes violents tels que nous en avons beaucoup trop connus dans le passé…
Nous dénonçons tout particulièrement le fait inquiétant que la demande d’un tel local formulée à Tulle n’est pas un cas isolé : elle participe d’un ensemble d’évènements de ces quelques derniers mois, qui manifestent le développement d’une politique réactionnaire délibérée et coordonnée, non seulement en France, mais dans toute l’Europe.
Cette politique exprime les intérêts des tendances les plus violentes du capitalisme industriel intégré dans le grand capitalisme financier et conduit par lui. Elle n’est pas nouvelle ; d’ailleurs, ceux qui s’efforcent de la réaliser se réclament eux-mêmes des traditions les plus violentes et les plus criminelles du fascisme et du nazisme d’avant-guerre.
Son développement, que nous observons depuis quelques années, est clairement rendu possible par la bienveillance que lui manifestent les cercles grand-bourgeois qui, depuis les coulisses, dirigent l’Union européenne, et qui influencent profondément les gouvernements des pays membres de cette Union.
En conséquence de tout cela, nous nous associons à l’appel à la marche antifasciste organisée par le « Collectif des sept Collines » samedi 17 février à 15 heures.
Tulle, le 14 février 2 018
Communiqué de l’Association corrézienne de Renaissance communiste en France ( PRCF )