Occurrence, c’est le nouveau mot magique pour les éditorialistes alignés sur la Macronie pour essayer de décourager le mouvement social et l’opposition populaire à la mise en coupe réglée du pays. Une officine qui prétend compter scientifiquement le nombre de manifestants dans les cortèges politiques et syndicaux. Une officine qui a fait son apparition avec les manifestations contre les ordonnances Macron et qui est depuis réactivée de temps en temps pour tenter de donner du crédit à la propagande visant à faire croire à la France que le discours idéologique visant à minimiser la mobilisation du mouvement social et de la colère populaire s’exprimant dans la rue serait objectif. Tandis que les chiffres indiqués par la CGT ou par les partis de gauche seraient outrageusement gonflés. A www.initiative-communiste.fr, le journal du PRCF, nous ne nous laissons pas impressionner par ces manipulations grossières, quelques soient les moyens importants mis dedans, jusqu’à mobiliser une société de communication pour tenter de décrédibiliser et d’invisibiliser le mouvement social. C’est que nous avons l’habitude de compter le nombre de manifestants dans les manifestations syndicales ou politiques. A les compter avec méthode et rigueur, en un mot de façon fiable. Et cela de façon tout à fait reproductible, transparente, c’est à dire scientifique. Chacun peut d’ailleurs utiliser nos méthodes, nous les avons expliquées, documentées et publiées :
Le 16 octobre dernier pour la marche contre la vie chère organisée à l’initiative de Jean-Luc Mélenchon et de la France Insoumise, la polémique sur les chiffres a fait rage. De nouveau. Commençons par rétablir la chronologie. La veille, les médias des milliardaires, ainsi que l’audiovisuel du régime Macron diffusent, selon des « sources autorisées venant des renseignements » un chiffre de participation de 30 000 manifestants. Avant même que les personnes ne participent à la manifestation, le régime Macron fait donc circuler un chiffre de participation : 30 000 manifestants. Le jour même, en fin d’après midi les organisateurs annoncent un chiffre, 140 000 manifestants, soit une très forte participation, plus importante que pour la précédente manifestation de ce type appelée par la FI. Un succès donc témoignant de la forte opposition au régime Macron et des revendications fortes pour l’augmentation générale des salaires. La préfecture de police de Paris, instrument du ministre de l’intérieur, elle communique sur… 30 000 manifestants. Quelle surprise c’est le chiffre annoncée la veille ! Devant les images d’une foule considérable massée sur la place de la Nation et défilant sans discontinuer par la rue du faubourg Saint Antoine, les éditorialistes des chaines d’info en continu sont d’ailleurs obligés de reconnaitre une très forte participation. Qu’à cela ne tienne, les voilà sauvés lorsque l’officine Occurrence fait son office en annonçant selon un soit disant décompte précis et scientifique une participation de 29 500 manifestants. Tout rond le chiffre du régime Macron. Bizarre, vous avez dit bizarre ? Cela invite à y regarder de plus prêt
Commençons par compter le nombre de manifestants sur des extraits vidéos de la marche du 16 octobre
Prenons une vidéo de bonne qualité prise depuis le dernier étage d’un immeuble bordant la rue du faubourg Saint Antoine, vidéo publique puisque publiée sur les réseaux sociaux. Au 173 très exactement.
Sur cette vidéo, nous pouvons compter assez facilement le nombre de manifestants qui sont passés durant dix secondes. Cela nous permettra tout à la fois de mesurer le nombre de manifestants passant selon la largeur de la rue et le temps, c’est à dire le débit par mètre et par minute. Nous le comparerons aux valeurs publiées dans la littérature scientifique et technique, et enfin, nous le comparerons aux chiffres publiés par l’officine Occurrence.
Chacun observera sur cette vidéo pourtant en bonne définition et prise d’un point haut combien il n’est pas aisé de décompter les manifestants, notamment en raison des drapeaux et des pancartes, et en raison de la difficulté à voir les trottoirs en pied d’immeuble. Rappelons qu’au point de comptage d’Occurrence, des arbres gênent fortement la prise de vue.
En l’occurrence est sans mauvais jeu de mot, cette vidéo qui concerne plutôt la première partie du cortège puisqu’il s’agit de la partie du défilé juste après le camion scène des officiels correspond à une partie très dense du cortège. Avec une densité de 1.8 personnes par m² et une vitesse de déplacement de moins de 2 à 3 km/h, on est dans le cas d’une foule en déplacement très dense, correspondant au cas VI ou VII du tableau ci-dessus. Observez que l’on retrouve avec un débit de 55 personnes par mètre et par minute tout à fait l’ordre de grandeur du débit prévu par la littérature scientifique pour ce type de situation.
Nous avons renouvelé l’exercice sur quelques extraits vidéos représentatifs de manifestation, et trouvé des valeurs similaires de débit linéique, variant entre 20 et 70 personnes par mètre et par minute, correspondant tout à fait aux cas II à VII du tableau de référence de l’ingénierie des foules.
Et c’est pourquoi dès le 16 octobre 2022 la rédaction d’Initiative Communiste a enquêté en interpellant Occurrence sur le réseau social Twitter
Les chiffres d’Occurrence : 18 804 manifestants comptés par le capteur de supermarché
Au soir du 16 octobre nous avons donc interpellé la société Occurrence via le réseau social twitter pour demander qu’elle fasse la transparence sur ses données, et tout particulièrement sur le détail de son décompte et des vidéos correspondantes enregistrées en lien avec son capteur. Voici l’échange que nous avons eu. Chacun pourra mesurer la mauvaise fois d’Occurrence. Des gens prêts à prétendre qu’ils ne prennent pas de vidéos de la manifestation, alors qu’aux journaux télévisés chacun a pu voir les enregistrements vidéos pris et donnés à digérer à leur ordinateurs. Avec de jolies flèches vertes censées s’activer lorsqu’un manifestant passe la ligne de comptage (ou pas d’ailleurs car sur leur propre image chacun peut constater que le comptage oublie nombre de manifestants) :
Les circonvolutions d’Occurrence pour prétendre ne pas avoir de vidéos et donc ne pas pouvoir les diffuser pour que de façon indépendante elles puissent être recomptées n’ont trompé personne sur twitter. Au passage on se demande bien ce que deviennent ces vidéos dans les mains d’une officine qui semble avoir partie liée avec le régime Macron : le risque de fichage n’est pas exclu !
Quelques minutes auparavant dans un autres échanges twitter, les mêmes reconnaissaient pourtant du bout des lèvres filmer des séquences vidéos. Ainsi que l’illégalité de filmer l’intégralité d’une manifestation.
En effet, avec un décompte de 29 500 manifestants en 143 minutes de défilé, le chiffre diffusé par Occurrence correspond à un débit moyen de moins de 8 personnes par mètre et par minute, soit celui d’un trottoir parisien aux heures (très) creuses… Très loin des images de foules denses que les manifestants ont rapporté, mais enregistrées tout au long du cortège sur les images des télévisions et des réseaux sociaux.
A court d’argument, et sans doute par crainte de poursuites devant la CNIL, Occurrence a donc fini non par donner accès à ses vidéos, mais à simplement transmettre le tableau de son décompte au pas de temps de 10secondes. En pdf, petite mesquinerie pour tenter sans doute d’empêcher d’utiliser facilement le tableau, mais qui témoigne sans aucun doute du très faible niveau technique d’Occurrence, ignorant combien la conversion en fichier tableur exploitable est rapide en ligne… Tout en publiant des images extraites de vidéos illustrant sont premier grossier mensonge relatif à l’absence de vidéo… Chacun pourra à partir de ces images faire le lien avec le tableau de référence sus mentionné
A 16h33 le tableau d’occurrence révèle un comptage de 18 manifestants, à 16:43:51de 13 manifestants, à 16:52:23 de 23 manifestants, et à 16:25:44 de 58 manifestants. Chacun peut vérifier l’incohérence de ces comptages.
Nous mettons à dispositions le fichier partagé publiquement donc par Jocelyn Munoz pour Occurrence sur Twitter. Un document qui a immédiatement attiré l’attention des twittos : le comptage réel d’Occurrence pour la manifestation du 16 octobre 2022 ne correspond pas au chiffre qu’ils ont donné publiquement, mais à 18 804 manifestants. Nous allons examiner cela en détail.
Les chiffres de la marche du 16 octobre : de l’ordre de 100 000 à 160 000 manifestants
Comme nous venons de le voir, le PRCF a réussi à obtenir le fichier du comptage par Occurrence de la manifestation du 16 octobre 2022 à Paris. Que nous apprend ce fichier :
Sur ce fichier est renseigné le lieu du comptage « hippotel boulevard voltaire ». En réalité il s’agit d’une erreur. La manifestation n’est pas passée par ce boulevard. On observera d’ailleurs que ce fichier a du être partagé aux rédactions, notamment celles de l’audiovisuel public, puisque sans plus de vérification, France Info s’est empressé de relayer cette information à l’appui du sérieux du comptage d’Occurrence confirmant celui de la police et sensé discréditer celui de la France Insoumise. Provoquant les rires des réseaux sociaux et démontrant qui n’est absolument pas sérieux. Passons; sur twitter, Occurrence a donné son lieu de comptage, confirmé par des photos diffusées sur les réseaux sociaux.
A cette adresse, trottoir compris la rue mesure une largeur de 26 m, d’après le relevé sur photo aérienne que nous avons fait. Si on reprend le débit de 55 manifestants/m/minute, cela correspond donc à un passage de 238 personnes pour une séquence de 10s.
Ce fichier nous apprend également que le décompte produit par Occurrence est fait au pas de 10 seconde. Par tranche de 10s la société enregistre via son capteur le nombre de personnes détectées par le capteur. Un capteur dont il faut rappeler qu’il est fait pour radicalement un autre besoin que celui de compter une foule dense, en plein air, avec pancartes, banderoles et drapeaux sur de larges boulevards, mais pour compter sur le pas de porte d’un commerce de supermarché le nombre de clients qui passent soit tout au plus quelques personnes par minutes.
On observera que de par sa position et son angulation le capteur est dans l’incapacité manifeste de voir au pied de l’immeuble.
La troisième information est celle de la durée de la manifestation dénombrée. Le comptage a débuté à 15h04 et s’est achevé 2 heures et 23 minutes plus tard à 17h 28. Soit une durée de manifestation confirmée à au moins 143 minutes.
La quatrième information est celle du nombre de personnes comptées par le capteur : 18 804 personnes. Avec un minimum de 0, un maximum de 88 et une moyenne de 22 ainsi qu’une médiane de 18. Soit un débit moyen de 22 personnes par 10s ou 132 personnes par minute. Cette information est importante. Rappelez vous de notre comptage sur la vidéo de garance musique. Elle est représentative de plusieurs centaines de mètre de cortège. Pour cette partie de manifestation, le capteur d’Occurrence aurait du compter 238 manifestants en 10 seconde. C’est juste 3 fois plus que ce le capteur d’Occurrence a compté au maximum. Sachant que cette vidéo prise dans un moment de bouchon de la manifestation est probablement en dessous du débit maximum de manifestants dans cette manifestation. Le résultat c’est que le nombre total de manifestants compté de façon brut par Occurrence est de 18 804. Un chiffre tellement ridiculement faux, que la société n’ose pas le communiquer. Un chiffre qui démontre que le capteur de supermarché n’est pas du tout adapté pour le comptage de manifestation. Mais au fond n’est ce pas là sa principale qualité pour la mission confiée à Occurrence ? On va le voir celle-ci ne peut pas être de compter de façon fiable le nombre de manifestants, mais bien de cautionner un chiffre très bas de participation.
La cinquième information, c’est qu’Occurrence sait parfaitement que son capteur ne fonctionne pas. C’est pourquoi Occurrence pour chaque comptage de 10 second applique un coefficient multiplicateur.
Trois coefficients ont été appliqués selon que le cortège a été qualifié de peu dense, de dense, de très dense ou de tête de cortège. Observons que de manière tout à fait absurde, le cortège peu dense fait l’objet d’un redressement 10% plus important que le cortège dense. Normalement le cortège peu dense devrait être intégralement compté par le capteur, sans aucune difficulté. Pour illustrer l’inadaptation complète de ce capteur au comptage des foules, il faut saisir que la société Occurrence se sent obligée de corriger le comptage de son capteur même lorsque celui ci compte moins de une personne par seconde. Autant dire que ce matériel est radicalement inadapté et que partant, les chiffres données ont logiquement plus à voir avec l’idéologie qu’avec la science. Au demeurant l’application de coefficient correcteur avec tant de chiffres derrière la virgule démontre d’une absence de compréhension technique de ce qui est fait… a moins que cela soit le produit d’un rétro calcul visant à faire correspondre la mesure du capteur avec un chiffre annoncé d’avance. De deux choses l’une, soit le capteur a fait l’objet d’un étalonnage scientifique et dans ce cas la mesure peut être corrigée avec une coefficient multiplicateur variant en fonction de la valeur mesurée, mais il est dans le cas qui nous concerne peu probable que ce coefficient face l’objet d’une telle précision de mesure. Illustrant encore l’absurde de la méthode d’Occurrence. A 16h15’20 » le capteur compte 38 personnes. qui sont multiplié par 3 pour décompter 116.75 manifestants. 10 secondes plus tard le capteur compte 42 personnes, soit plus de monde, mais elles sont classées peu dense et multiplié par 1.2 pour ne donner que 49 personnes. Pourtant vu du capteur 38 et 42 ce n’est pas bien différent (8%), or l’écart final est de 138% ! On voit en réalité que la mesure tient plus au choix fait de main d’homme, une décision qui peut influencer de 2 à 3 fois le résultat final, qu’à une mesure scientifique faite de façon automatique par un capteur.
Pour illustrer le problème du procédé d’Occurence, faisons une comparaison que tout le monde comprendra : quelque soit la méthode, celui qui voudra prendre sa température en utilisant un mètre n’aura que de grave déconvenue. C’est exactement ce que fait Occurrence. Ce qui signe soit une grande incompétence, soit et c’est encore pire mais beaucoup plus probable, une volonté de ne pas mesurer vraiment la grandeur observée.
Dans le détail, 628 périodes de 10 secondes ont été classées comme peu dense, 99 comme dense, 48 comme très dense, 79 comme tête de cortège soit respectivement 13 minutes (de16h02 à 16h15) ou 9% de la manifestation en tête de cortège, 6% ou 8 minutes en très dense, et 73% en peu dense ainsi que 12% en dense. Avec 85% de la manifestation faisant l’objet d’une déclassification dans les catégories dense ou peu dense, on comprend le mécanisme qui pourrait bien être à l’œuvre : Prendre un capteur incapable de compter auquel il est nécessaire d’appliquer un multiplicateur arbitraire pour arriver à un chiffre moins ridicule, puis minorer ce coefficient multiplicateur pour une durée importante de la manifestation, afin d’arriver au résultat escompté. Le chiffre de la police. Alors Occurence se défend de cet arbitraire, en prétendant vérifier son coefficient multiplicateur par des comptages sur des extraits vidéos. Or nous avons vu avec le recomptage sur une vidéo qu’en réalité les chiffres d’occurrence ne correspondent pas et sont manifestement structurellement sous évalués.
Revenant à notre vidéo twitter. On y a vu que la vitesse d’avancée de la manifestation y est de 2,9 km/h. Or on y voit aussi que sur les 500 mètres visibles la manifestation a les mêmes caractéristiques de densité de foule. A cette vitesse c’est 500s qui seront nécessaire pour cette portion de manifestation pour passer. Soit 8.5 minutes ou encore 50 séquences de 10s. Problème si Occurrence a bien affecté 79 séquences comme tête de cortège, le débit linéique moyen sur cette même période n’aura été que de 25.22 pers/m/min. Soit moitié moins que ce que nous avons compté sur la vidéo que chacun peut voir sur les réseaux sociaux. Au total, si on redresse l’erreur faite rien que cette partie du comptage, au lieu des 8633 manifestants passés en 15 minutes, on en compterait réellement 18 828. Soit 10 195 de plus. une sous évaluation de -118%. Une paille. Nous venons de démonter que rien que sur le comptage de 15 minutes de cortège, on peut augmenter de 50% le chiffre total annoncé par Occurrence et repris par la presse. Mais la manifestation a durée 2h20 minutes ! Et il est fort probable que la minoration des chiffres soit encore plus flagrante sur les parties qualifiées de dense ou peu dense et très dense auxquelles ont été appliqués des coefficients de redressement très faible.
Pour le vérifier, il faudrait que Occurrence communique ses vidéos. Ce qu’évidemment ils refusent de faire.
Une tentative de correction des chiffres d’Occurrence :
Nous l’avons vu les coefficients multiplicateurs d’Occurrence ne correspondent pas à ce que l’on a pu compter sur les vidéos. Ce que nous nous avons compté sur les vidéos correspond à la littérature scientifique et technique de référence pour le comptage des foules. Nous allons tenter de corriger les chiffres bruts du capteur d’Occurence, avec toutes les limites que cela comporte. Lorsque le capteur compte moins de 10 personnes, nous affecterons un débit linéique de 4.2, puis lorsqu’il en compte moins de 20, de 20, puis moins de 40, de 30 et au-dela de 55. Cela correspond à une hypothèse prudente d’utilisation du tableau de référence exposé au début de cet article.
Et bien dans ce cas, nous trouvons un nombre de manifestants de….90 400. Un ordre de grandeur bien plus proche de celui annoncé par les organisateurs que de celui du chiffre diffusé par le régime Macron. Et très, très loin du chiffre diffusé par Occurrence. Il faut cependant bien reconnaitre qu’avec un capteur intrinsèquement incapable de compter, et pour dire les choses comme elles sont, tout redressement a plus à voir avec la divination que la science.
C’est bien pourquoi nous préférons notre méthode de calcul en ordre de grandeur, certes pas au manifestant près, mais qui a l’immense mérite d’être reproductible et de comparer les manifestations de façon homogène et scientifique.
Maintenant rappelons notre propre estimation, publiée au soir du 16 octobre 2022 : de 100 000 à 130 000 manifestants. Un chiffre tenant compte à la fois de ce qu’à Paris en particulier pour une manifestation nationale de cette importance un nombre significatif de manifestants ne fait pas le parcours en totalité, à la fois de la durée de la manifestation (2h30) et à la fois compte d’un débit de la manifestant variant de 25 à 60 manifestants par minutes et par mètre : en estimant que le tiers de la manifestation soit 45 minutes a le débit que nous avons pu mesurer sur la vidéo extraite de twitter que nous avons compté, et que pour le reste du cortège nous ne prenons qu’une hypothèse très prudente d’une moyenne de débit à 25, inférieur au cas II de notre tableau de référence, alors nous comptons un nombre de 57 172 + 51 975 = 109 147 soit environ 110 000 manifestants. Compte tenu des incertitudes, une fourchette de 90 000 à 131 000 apparait donc scientifiquement fondée. Avec 140 000 manifestants revendiqués, on voit que les organisateurs de la marche du 16 octobre n’ont pas proposé un chiffre tout a fait déraisonnable, reflétant à l’enthousiasme légitime près bien mieux l’ordre de grandeur de la mobilisation que celui du régime Macron c’est à dire celui de sa police et de ses médias.
JBC pour www.initiative-communiste.fr
Au regard des échanges que nous avons eu sur twitter avec la société Occurrence, cet article respecte en tout point le contradictoire.