LES VÉRITABLES CHIFFRES DU CHÔMAGE EN FRANCE.
Ce mercredi 26 octobre 2016 journaux, radios et télévisions, nous rabâchent sur la « très forte baisse du chômage » (- 66 300)enregistrée en France au mois de septembre 2016 et de spéculer sur la candidature de Hollande qui, pourrait, fort de ses chiffres, se représenter aux élections présidentielles de 2017.
En vérité quels sont les véritables chiffres du chômage en France que le gouvernement et la presse passent sous silence et qui devraient faire démissionner Hollande et sa clique des responsabilités nationales au vu de leur ‘incompétence à juguler le chômage de masse et a appauvrir notre pays tout en faisant des milliards de cadeaux aux actionnaires.
Fin août 2016, il y avait 93 500 chômeurs de plus sur le marché du travail ; malgré les fortes radiations intervenues
depuis le début de l’année 2016 : janvier 312 000, février 314 200, mars 323 400, avril 337 700, mai 339 400, juillet 336 100, août 309 700. Au total depuis le début de l’année, 2 271 000 chômeurs ont été radiés de Pôle emploi.(1)Fin septembre il y a en France 6 611 300 (2) personnes privées d’emplois et travailleurs occasionnels, toutes catégories confondues, + 4 500 000 (3) environ de personnes invisibles qui n’entrent pas dans les statistiques officielles.
Au total, il y a aujourd’hui en France 11 millions de chômeurs et autant de pauvres sous le seuil de pauvreté.
Pour le PRCF, pour réduire le chômage, il faut améliorer les conditions de la croissance économique, ce qui passe par l’augmentation du pouvoir d’achat des travailleurs, la diminution du temps de travail, l’abaissement de l’âge de la retraite à 60 ans, la nationalisation des grands groupes industriels et commerciaux, l’arrêt des engagements de la France dans les guerres du Moyen Orient qui coûtent des milliards à la collectivité Française, par l’arrêt des politiques d’austérité budgétaire de l’État, par la réorientation des profits vers la création d’emplois et non vers les dividendes.
berté enchaînée par les différents traités européens et la main mise du MEDEF sur les politiques économique de l’État et par la sortie de l’euro, de l’UE, de l’OTAN et du capitalisme. Une telle politique économique n’est possible que si notre pays retrouve sa liberté de gestion économique . Li
Commission Luttes du PRCF
(1-2-3) Source DARES – (Direction de l’Animation de la Recherche des Études et des Statistiques)
Les grèves en cours:
Grève des trains SNCF TER en Rhône-Alpes
Grève au Cetra (appels d’urgence) d’Indre-et-Loire
Grève au CHU de Clermont-Ferrand
Grève au 15 (Samu) de Châteauroux
Grève à l’hôpital de Niort
Grève des facteurs à Argenton-sur-Creuse
Grève des facteurs de Belleville (Rhône)
Grève au Pôle Emploi de Guadeloupe
Grève dans les EHPAD de l’Aude
Grève chez i-Télé
Les prochaines grèves:
Grève des fonctionnaires de Haute-Loire 3 novembre
Grève nationale des infirmiers le 8 novembre 2016
Grève de la Fonction Publique Hospitalière le 8 novembre 2016
Grève des bus CTRL à Lorient les 12 et 14 novembre 2016
Grève nationale des finances publiques le 15 novembre 2016
Grève dans les lycées le 17 novembre 2016
Revue de presse des luttes :
Nord – ST Amand les Eaux – MTM, sous-traitant ferroviaire dans le rouge
54 salariés (sur 65 au total) de Métal Technologie Manufacturing sont aujourd’hui en chômage partiel pour une durée d’au moins 6 mois, avec des pertes de salaire de 200 à 300 euros.
MTM travaille essentiellement avec l’industrie ferroviaire. La délocalisation du travail de celle-ci vers les pays à bas coût (Pologne, République tchèque), conduisent Altsom et Bombardier à ne pas tenir leurs engagements de fournir de l’activité pendant 5 ans. Les salariés demandent aux donneurs d’ordre de rapatrier en France l’activité délocalisée pour faire travailler les PME locales et d’un soutien des pouvoirs publics.
Nord – Armentières – Un militant CGT convoqué au commissariat
Sébastien Turbé, Trésorier et militant de l’Union Locale CGT, a été convoqué le 18 octobre par le commissariat d’Armentières pour avoir participé à la mobilisation en avril de soutien à trois salariés des fonderies du Nord d’Hazebrouck, menacés de licenciement pour avoir fait grève contre le projet de Loi Travail. En quelques mois, c’est la troisième fois qu’un militant de cette union locale est ainsi convoqué par la police pour participation à une mobilisation syndicale. « Il faut faire cesser cet acharnement qui vise un à un nos militants » affirme l’UL CGT. « Les truands politiques sont à la télé et les défenseurs des salariés devant la police. »
Météo France – La réorganisation ne passe pas.
Depuis 8 ans, plusieurs restructurations ont fait diminuer les effectifs de Météo France….Les centres de Lesquin (près de Lille), de Beauvais, d’Abbeville et de Boulogne sont menacés indique un communiqué commun CGT, Sud et FO. Les personnels de Météo France sont mobilisés, dénonçant les suppressions de postes et un décalage entre les engagements du gouvernement en matière de lutte contre le changement climatique et « le démantèlement orchestré par Bercy….la poursuite d’économies budgétaires à court terme semble plus prioritaire que la transition énergétique ou la sécurité des personnes et des biens »estime Météo France. Un pétition à signer sur change.org, intitulée « Météo France vaut mieux que ça », a déjà recueilli près de 5000 signatures.
CETA TAFTA :
Environ 150 personnes se sont rassemblées, le 15 octobre à Quimper, pour dé-noncer le projet des 2 traités CETA/TAFTA. En effet, les dangers que représente la signature de ces deux traités, le traité de libre-échange avec le Canada (Ceta) et le traité de libre-échange avec les États-Unis (Tafta) sont réels. Ces accords permettraient aux États-Unis et au Canada de faire chez eux des produits d’origine contrôlée sans respecter les normes européennes et en utilisant des OGM. Des produits qui seraient ensuite vendus en France sans que l’on sache dans quelles conditions ils ont été fabriqués.
La CGT poursuit et se mobilise contre la signature de ces traités.
Inquiétude chez les cheminots de Morlaix :
Face à la décision de la SNCF de modifier les horaires d’ouverture des guichets. En effet, à partir du 1er novembre, de nouveaux horaires d’ouverture des guichets de vente de billets de train serontmis en place à la gare de Morlaix. Le dimanche et les jours fériés, les guichets seront tout simplement fermés. Le syndicat CGT des cheminots du pays de Morlaix s’inquiète de cette nouvelle organisation et pointe la contradiction de la SNCF qui réduit la toile au niveau des guichets alors que la gare de Morlaix, futur PEM, sera bientôt à trois heures de Paris. La CGT rappelle également que les voyageurs ont besoin de contact humain, que tout le monde n’a pas Internet et n’est pas familiarisé avec les automates.
Pour la CGT, une machine ne remplacera jamais un agent.
ELECTIONS CHEZ SYNUTRAL:
Le 13 octobre, des élections professionnelles ont eu lieu au sein de l’entreprise Synutra, usine de lait installée par une firme chinoise à Carhaix. La CGT a très largement remporté la mise dans un vote où la participation a été bonne (76 % chez les ouvriers et 61 % chez les techniciens et agents de maîtrise). Chez les ouvriers, la CGT a ainsi obtenu 96,15 % des suffrages contre 3,85 % à la CFDT. Dans le second collège, la CGT a terminé avec 70,97 % des voix contre 29,03 % à la CFDT. La CGT compte donc sept élus sur sept dans le premier collège et un élu dans le second. Il s’agit d’un vote massif à travers lequel les salariés de Synutra ont exprimé cette volonté d’être entendus par l’entreprise. Un second tour aura lieu le 27 octobre pour les postes non pourvus. La CGT espère que les salariés confirmeront le vote du 13 octobre. Félicitations aux nouveaux élus et aux camarades de l’Union Locale de Carhaix pour leur implica- tion dans cette élection réussie, grâce à des diffusions de tracts et d’échanges avec les salariés.
CGT GOODYEAR AMIENS NORD:
Communiqué de Mikaël Wamen
RETOUR SUR LES JOURNÉES DES 19 ET 20 OCTOBRE À AMIENS ET RENDEZ-VOUS LE 11 JANVIER 2017 !
24 oct. 2016 — Cher(es) signataire(s),
Nous tenions à remercier par leur implication et leur solidarité toutes celles et ceux qui ont conduit à la réussite totale des 19 et 20 octobre à Amiens.
Remerciements :
– À notre grande CGT et tous ses militantes et militants.
– Aux camarades d’Info’Com-CGT et SIP-CGT, Bruno et Stéphane pour leurs nombreux déplacements à Amiens afin de nous aider à l’organisation de ces 2 journées.
– Romain, Olivier, Fred, David (x2) mais aussi toute cette équipe dynamique qui n’a pas compté son temps et son énergie, à nous aider, nous entourer et créer les conditions nécessaires à faire en sorte que le résultat soit à la hauteur des enjeux. Pensée particulière pour Marc ….
Voici quelques clichés :
– Les comités de soutien : Limoges, Beauvais, Béthune, Douai, Lille, Mulhouse, Charleville Mézières, Abbeville, Rouvroy, Chambéry, Paris (93-94-92-78 …), Perpignan, Strasbourg, valenciennes, Lyon………
– Les organisations syndicales autres que notre CGT (Sud poste, SUD Solidaire, Sud Santé, Sud ministère de travail, FSU).
– Géraldine, qui a réalisé le CD pour les 8 de Goodyear, qui l’a vendu avec dynamisme et pugnacité, Sabine qui a œuvré à ce que la scène et l’animation soient dans un esprit militant et engagé.
– Laurence et Mourad qui ont réalisé le film Liquidation et qui ont fait le tour de France pour le faire connaître et reverser à chaque vente 5€ au comité de soutien GOODYEAR.
– Dominique et Jacques qui nous ont aidés à l’organisation de ces 2 journées et qui ont participé à la vente ainsi que Valérie.
– Les camarades qui ont assuré un service d’ordre exemplaire, et le plus discret possible.
– L’équipe de là-bas si j’y suis avec en point d’orgue un Daniel Mermet fidèle à sa réputation et qui nous ont monté cette vidéo :
– L’équipe de GROLAND.
– Maurice, l’animateur qui enchaine comme personne les prises de parole dans un esprit revendicatif.
– Tous les cheminots, les camarades du havre, le syndicat CGT des hôtels de prestige, syndicat CGt Babou, syndicat CGT précaires
– Medhi, notre camarade d’Air France, Cédric, CGT EDF Paris, Gaël SUD PTT, Xavier, ex-continental, François Ruffin du journal Fakir …….
– Les groupes (la troupe Jolie môme, Acordémon, Paul Exploit avec notre pote Paco, Sidi wacho, Sanseverino, Road master, la troupe des intermittents de Limoges).
– La délégation belge venue en nombre avec les camarades de Caterpillar.
– Notre camarade Claude Leclerq, Secrétaire UL ZI Amiens, qui a à lui seul permis que nous ayons un maximum de moyen.
– Et tous les camarades qui se reconnaitront par leur prénom : Romain, Sylvain, Cécile, Franck, Séverine, Yannick, Medhi, Julien, Yvelin, Stéphane, Grégory, Olia, Evelyne, Régis, Florian, Gwendoline, Séverine, Christian et toutes celles et ceux qui ont participé à ces 2 journées.
– Mention spéciale aux 3 supers vendeurs : Thaïs, Robin et Maël …. de la graine de militants.
– Et bien sûr notre excellent avocat Fiodor Rilov. (*)
Par avance, je m’excuse d’oublis involontaires liés au nombre de participants mais sachez que je ne pourrais jamais assez, au nom des 8 de Goodyear et de tous les militants menacés, vous remercier de votre présence et de votre militantisme.
Comme je l’ai indiqué, il y a un temps pour tout, pour le moment ce sont les remerciements mais va venir le temps où seront rendus tous les coups bas que nous avons dû affronter.
Dédicace spéciale en ce sens, au Secrétaire de l’UD de la Somme qui n’a strictement rien fait ou si, tout pour que cela ne fonctionne pas.
ENCORE MERCI À TOUTES ET TOUS ! VIVE LA SOLIDARITÉ, VIVE LA CGT et RENDEZ-VOUS très prochainement dans la rue et à AMIENS LE 11 JANVIER 2017 POUR LA RELAXE !
(*) « Nous rajouterons à cette longue liste la présence de 15 camarades du PRCF venue de Lens et de Paris ainsi que l’intervention de notre camarade Annette qui a apporté le soutien du PRCF au combat des Goodyeard et au-delà à tous les militant(e)s victime de la répression patronale et gouvernementale »
UNIVERSITE DE DIJON –
Compte-rendu des actions lors du CA du 19 octobre
DIJON, France
22 oct. 2016 — Mercredi matin nous étions un peu moins nombreux que ce que nous avions espéré pour protester ensemble contre la politique actuelle de l’université. Nous étions cependant plusieurs centaines d’étudiants, de personnels et de professeurs, venus de l’université et de l’ESPE, à manifester dans le calme et le respect.
Nous n’avons pas eu le droit de nous faire entendre officiellement, puisque nous avons été accueillis par 6 cars de CRS qui ont été d’une inutilité totale puisque, je le rappelle, nous ne sommes ni des casseurs, ni des agresseurs. En tout cas cela en dit long sur la conception du « dialogue » selon M. Bonnin. Aucune délégation n’a eu l’autorisation de s’exprimer lors de ce CA, nous avons simplement pu nous entendre répondre que tout allait bien à l’université de Bourgogne… Que répondre face à un pareil mensonge, énoncé sans même sourciller ?
Cette manifestation a été l’occasion pour les étudiants de discuter avec les professeurs présents ainsi qu’entre eux un peu après (une AG s’est improvisée dans un amphi, qui a été libéré tout de suite après, notre but n’étant pas une occupation des lieux).
Le CA s’est terminé à 18h. Nombreux ont été les élus à voter contre le budget ou à s’abstenir. Le prochain CA aura lieu en décembre pour confirmer les orientations budgétaires prises mercredi. Nous avons encore beaucoup à faire d’ici-là. Nous sommes loin d’avoir fini et ne comptons pas nous laisser faire.
Le collectif Université Debout ! propose un compte-rendu ainsi qu’un résumé des actions à venir, main dans la main avec les étudiants.
Les postiers veulent que le traitement du courrier reste dans les Alpes-Maritimes:
source: Nice matin.
Plus d’une soixantaine d’employés de La Poste ont manifesté, jeudi après-midi, devant la mairie de Nice. Les salariés de l’entreprise publique veulent le maintien, dans le département, de la PIC, la plateforme industrielle du courrier, basée à l’aéroport, mais destinée à fermer en 2018, un an avant la fin du bail accordé. La direction de La Poste a annoncé, cet été, sa fermeture, créant déjà une levée de boucliers. Près de 350 agents travaillent actuellement sur le site aéroportuaire, selon les syndicats.
« Qualité de service » et « perte d’emplois »
Pour la CGT, Sud-PTT et la CFDT, réunis en intersyndicale, ce qui pose problème, c’est « la qualité du service public », mais aussi des « pertes d’emplois dans le département ». Car, assure Matthew Viola, représentant CGT à la PIC, « l’intégralité du traitement sera transférée à Toulon ». « Nous réclamons le maintien d’une plateforme de traitement du courrier dans les Alpes-Maritimes. Si le traitement se fait dans le Var, c’est une aberration économique et écologique ». Plus d’une soixantaine d’employés de La Poste ont manifesté, jeudi après-midi, devant la mairie de Nice. Au moment de l’annonce de la fermeture, Christian Estrosi et Philippe Pradal avaient dénoncé « une erreur stratégique » de la direction. Transfert vers Toulon et extension du site de Carros
La Poste, de son côté, affirme vouloir « maintenir la présence de son activité industrielle Services – Courrier-Colis sur la métropole ». Et d’annoncer un investissement de 4 millions d’euros pour « créer deux nouvelles plateformes multiservices et logistiques sur le 06 et réaliser une extension de son centre de Carros ». Sauf qu’a priori, le courrier, non prioritaire, sera bien traité à Toulon. « En 2018, l’activité tri du courrier sera basculée vers Toulon où La Poste est propriétaire du terrain de sa plateforme industriel courrier (Pic). Une extension de près de 4.000 m2 est prévue. Toulon trie déjà à l’heure actuelle 25% du courrier des Alpes-Maritimes », expliquent les services de La Poste. Ensuite, interviendra une « extension du centre de Carros où le courrier prioritaire sera traité en parallèle de la distribution classique ». Enfin, sera créée, peut-être dans la Plaine du Var, « une plateforme multiservices et logistique, orientée sur la distribution des colis ». Puis une autre, à l’ouest du département.
Des militants CGT se rassemblent à Nice pour défendre les libertés syndicales
A l’appel de la CGT des Alpes-Maritimes, une cinquantaine de militants syndicaux se sont rassemblés ce mercredi matin devant le palais de Justice de Nice. L’objet du rassemblement: défendre les libertés syndicales, à l’heure où s’ouvrait à Amiens le procès en appel de huit ex-salariés de l’usine Goodyear condamnés à neuf mois de prison ferme en première instance pour avoir séquestré deux cadres de l’entreprise 30 heures durant.
« Nous ne pouvions pas tous être à Amiens » où des milliers de personnes sont venues soutenir les ex-Goodyear, « mais nous continuons à affirmer qu’il ne peut y avoir de démocratie ni de progrès social sans liberté syndicale », a dit Gérard Ré, secrétaire général de la CGT06.
Le procès d’Amiens intervient trois semaines après celui de plusieurs salariés d’Air France, jugés pour l’épisode de « la chemise arrachée » d’un cadre de la compagnie aérienne.
« Amnistie »
Pour la CGT, ces deux événements sont devenus des symboles de la « criminalisation de l’action syndicale ».
Au Parc Impérial de Nice , les professeurs débraient pour dire leur ras-le-bol
Un mouvement pour dénoncer « l’insuffisance » de la dotation horaire et des aberrations dans l’emploi du temps.
Près d’une trentaine de professeurs a débrayé, ce lundi matin (moins d’une heure) et manifesté devant l’entrée du lycée du Parc Impérial. Un mouvement pour dénoncer l' »insuffisance » de la dotation horaire, qui impacte en priorité l’enseignement des langues et l’accompagnement personnalisé. Autre revendication, le problème de l’emploi du temps. Même si celui-ci fonctionne, après un gros couac à la rentrée, de nombreuses aberrations subsistent. Il ne permet pas, selon les syndicats (SNES-FSU et SNALC) de mettre en place le programme pédagogique. Une réunion avec le proviseur leur laisse, toutefois, espérer une amélioration.
Les salariés de l’hôpital d’Albi en grève pour « sauver » le centre hospitalier:
80 salariés de l’hôpital d’Albi sont en grève. Ils réclament notamment des créations d’emplois pour remplir leurs missions et l’arrêt de la politique des regroupements hospitaliers. Le mouvement de protestation a été lancé par la CGT. Environ 80 salariés de l’hôpital d’Albi sont en grève ce lundi. 50 d’entre eux se sont invités au conseil d’administration du centre hospitalier afin de se faire entendre.
Ils réclament le maintien des 20 lits pour le moyen séjour dans les locaux actuels de l’hôpital.
Le personnel soignant en grève demande également des créations d’emploi pour pouvoir assurer leurs missions de service public ainsi que l’arrêt de la mise en place des Groupements Hospitaliers de Territoire (GHT).
Ces Groupements Hospitaliers de Territoire commencent à être mis en place un peu partout en France et suscitent souvent l’inquiétude et la colère des salariés des hopitaux.
Il s’agit d’un nouveau mode de coopération entre les établissements publics de santé et qui vise officiellement à offrir à tous les patients un meilleur accès aux soins, en renforçant la coopération mais il s’agit aussi de faire des économies.
Pour réduire le déficit de la sécuité sociale, les hôpitaux seront largement sollicités en 2017 et devront fournir encore plus d’efforts qu’en 2016. Il leur est demandé d’économiser près de 1,5 milliard d’euros dont 845 millions en terme « d’efficacité hospitalière », notamment grâce à la mutualisation des achats entre établissements appartenant à un même Groupement hospitalier de territoire (GHT)