Les média-menteurs du capital et de Valls-MEDEF sont mobilisés jour et nuit pour calomnier les grévistes, vomir sur la CGT en lutte, opposer les travailleurs à « la France » comme si, en défendant la dignité des travailleurs qui FONT VIVRE la France -, les grévistes ne défendaient pas courageusement l’intérêt national véritable. Sauf si par « France », il fallait à l’avenir entendre un pays déshumanisé, fascisé et thatchérisé, tout entier livré à la « guerre de tous contre tous » à l’anglo-saxonne, c’est-à-dire un pays qui aurait renié l’héritage de l’humanisme, des Lumières, de la Grande Révolution, de la Commune, du Front populaire et du Conseil national de la Résistance !
Mais les travailleurs ne se laissent pas impressionner et par vagues successives ils montent à l’assaut : raffineries, cheminots, dockers, éboueurs, travailleurs de l’aviation… car ils ont compris que s’ils s’arrêtent pour « négocier » des queues de cerises qu’on leur reprendra ensuite, une terrible répression s’abattra sur le monde du travail comme l’attestent les propos carrément fascisants de Gattaz et de ses émules, qui appellent à traiter les cégétistes de lutte comme des « terroristes ».
Plus que jamais, tous ensemble et en même temps, plus que jamais par un maximum d’AG inter-pro, allons vers la grève générale et le blocage, non pas du pays – car c’est la « construction » européenne destructive qui bloque la France ! – mais des énormes profits capitalistes qui s’évadent ensuite vers le Panama !
Le mouvement actuel montre par ailleurs que les militants franchement communistes du PRCF proposent une ligne juste. Oui, le combat de classe s’aiguise et s’aiguisera dans notre pays. Oui, les travailleurs apprendront à riposter coup pour coup à la fascisation bourgeoise. Oui, ils reviennent et reviendront au syndicalisme de classe et de masse dont l’abandon pour la CES et le « syndicalisme rassemblé » derrière la CFDT jaune a causé d’immenses reculs. Oui, ils accuseront de plus en plus, non seulement les sous-fifres comme El Khomri, mais l’Union européenne et ses laquais « français », ce dispositif létal du grand capital pour détruire à la fois les acquis sociaux, l’emploi productif et la nation. Oui, ils comprendront de plus en plus qu’il faut de nouveau unir le patriotisme républicain et antifasciste symbolisé par le drapeau tricolore à l’internationalisme prolétarien dont l’emblème est le drapeau rouge. Oui ils comprendront de plus en plus qu’il ne faut pas rester à la remorque du PS européiste, y compris « frondeur », ni de la direction euro-subventionnée du PCF trahissant son grand passé, et qu’il faut au contraire reconstruire un grand, un vrai parti communiste par l’unité d’action des communistes pour sortir la France de l’euro, de l’UE, de l’OTAN et du capitalisme.
Et la grande bourgeoisie sait très bien que là est le danger pour elle et – sous des formes nouvelles mais avec un contenu révolutionnaire intangible –l’avenir pour notre classe puisque sous le nom de « mal français », le journal Le Point – ce porte-parole même pas déguisé du MEDEF –, criminalise Maurice Thorez (chef de file du Front populaire, auteur du statut des mineurs et du statut de la fonction publique en 1945) et Jacques Duclos, dirigeant du Parti des Fusillés pendant toute l’Occupation nazie.
A chacun les siens, nous les militants franchement communistes, nous poursuivons dans des formes actualisées – qui impliquent que le Front Antifasciste, Patriotique, Populaire et Ecologique, le FRAPPE ! rompe toute subordination électorale ou autre avec le PS – le combat des Résistants communistes.
A la grande bourgeoisie antinationale et antisociale de retrouver la trace honteuse des Versaillais de Thiers, des collabos de Hitler, de tous ceux qui ont toujours préféré leurs profits à leur pays quitte à plier devant les pires diktats du grand capital pour tenter d’écraser leur propre peuple en lutte.
Quant à l’Euro, il ne s’agit ni de le saboter pour le plaisir ni de le fétichiser. C’est la bourgeoisie et Valls, qui ont créé le problème. Pour notre part, nous considérons cependant que la défense du Code du travail, et derrière lui, du CDI, des statuts, des services publics, du produire et raffiner en France, vaut tous les Euros de la terre. Ceux qui s’apprêtent, avec la complaisance de la FFF, à faire chanter en anglais l’hymne des « Blues », ceux qui ne voient le sport que comme un mercato sans morale et sans patrie, n’ont aucune leçon de patriotisme à nous donner.
ALLEZ LES ROUGES !
Slogans et chanson pour encourager les rouges jusqu’au retrait de la loi travail :
BERCY MACRON (sur l’air des « Charlots »)
Bercy Macron, Bercy Macron, / Quel plaisir d’être exploités par vous, / On va se battr’ jusqu’au bout !
Bercy Macron, Bercy Macron,/ Sans chemise / et mêm’ sans pantalon, / Tu vas finir en cal’ çon !
Bercy Macron / Bercy Macron !
Tu roul’ pour le patronat / Et mêm’ pour Frau Angela !
Sur l’air du Chant des partisans
Ami, entends-tu le vol noir de Maastricht sur la France ? / Ami entends-tu le cri sourd du travail, sa souffrance ?
Ohé, salariés, du public et du privé, faites alliance / Ohé travailleurs, l’heur’ du combat d’ class’ revient / Résistance !Sans Chemise Sans pantalon
Ce soir, on va les virer / Sans chemise, sans pantalon —– /
Macron on va te virer / Sans chemise, sans pantalon
Gattaz on va te virer / Sans chemise, Sans pantalon
Hollande on va te virer / Sans chemise, Sans pantalon
L’UE on va te virer / Sansh Chemise, Sans pantalon
C’est eux, qu’il faut licencier / tous ensemble, on va gagner !
Les aristocrates à la lanterne :
Ah ça ira ! – Ah ça ira, ça ira, ça ira, la loi El Khomri à la lanterne /
Ah ça ira, ça ira, ça ira / tous ces social-traitres on les pendra !
La Carmagnole
François Hollande avait promis (bis) / De s’attaquer au tout-profit (bis) /
Mais il n’aime qu’Angela, Maastricht et l’ patronat !
Faut lutter tous ensemble / Et en même temps, et en même temps /
A bas l’ grand capital / Et viv’ le mond’ du travail !