Discours de G. Gastaud, secrétaire national du PRCF, au meeting des Assises du communisme, le 30 mai 2015, Paris, place Edouard Herriot.
Chers concitoyens et camarades,
Nous sommes ici, réunis à proximité d’un Parlement félon, pour rappeler à chacun la grandeur d’une victoire populaire et l’abjection du viol institutionnel qui a aussitôt prétendu l’annuler :
- La victoire, c’est celle du peuple français, qui en refusant à 55% la prétention de l’UE de se constituer en Etat supranational, s’est prononcé pour continuer la nation et pour refuser l’institution d’un Empire néolibéral tourné contre les peuples. La victoire du 29 mai 2005, ce fut avant tout celle de la classe ouvrière puisqu’alors, 80% des ouvriers, 62% des employés, 62% des 18-25 ans, ont refusé la constitution européenne et à travers elle, la mortifère U.E. du capital. Déjà en 92, la majorité des ouvriers avaient voté Non à l’appel du PCF de Marchais et de la CGT de Krazucki.
- Le viol institutionnel en revanche, c’est celui qu’ont fomenté ensemble le faux gaulliste Sarkozy et le pseudo-socialiste Hollande. Ces deux piliers du Parti Maastrichtien Unique, le seul « PMU » où le peuple joue perdant à tous coups, ont en effet fait passer au parlement un ersatz de la constitution européenne retoquée par le peuple. L’actuel président et son prédécesseur, qui n’ont cessé de violenter Marianne tout en usurpant le beau mot de « républicains », se sont donc à jamais délégitimés. Illégitimes également les députés félons qui ont trahi leurs mandants en adoptant le traité de Lisbonne et le Pacte budgétaire qui font de l’Assemblée nationale voisine un théâtre d’ombres « médéfiennes », berlinoises et américaines. Quant au « parlement européen » qui sert de cache-sexe coûteux aux viols à répétition des référendums français, irlandais, danois, hollandais, nous nous réjouissons du fait que dans toute l’Europe, les citoyens, ouvriers en tête, le boycottent massivement malgré le vote obligatoire dans plusieurs pays.
- Mais cela d’autres ici l’ont dit avant moi. J’aimerais surtout fustiger ici, au nom du PRCF, les doux agnelets qui ont « accompagné » le viol UMPS de Marianne au son pseudo-critique de leurs violons « euro-constructifs ». J’ai nommé ces dirigeants de la petite gauche euro-formatée, dirigeants du Parti de la Gauche Européenne en tête, qui le soir même du 29 mai 2005, expliquaient à la télé que les électeurs du Non venaient de mandater Chirac pour… renégocier la constitution européenne ! Alors même que Sarko et Hollande, qui avaient milité bras dessus-bras dessous pour le Oui venaient de perdre la face, alors qu’il fallait exiger leur départ et profiter de l’élan du 29 mai pour contester le Traité de Maastricht lui-même et pour associer les luttes à venir à l’exigence de sortir de l’UE, les dirigeants de la gauche euro-constructive et « prolo-destructive » indiquaient obligeamment à Chirac et à Sarko l’issue de secours pour eux et pour l’UE : sous le nom de « renégociation », il s’agissait pour le pouvoir UMP secondé par le PS, de sortir de leurs cartons un « autre traité », pour une « autre Europe » dans une « autre mondialisation » et sans doute, dans un « autre capitalisme » relooké et enfin assagi !
- Aujourd’hui, les faits sont là : en tant que peuple souverain, le peuple français a été destitué, pire : il a été dé-constitué par la mise au rebut de sa souveraineté nationale. Virtuellement la nation française a été subrepticement dissoute. Quand nous, fidèles à Marianne la Rouge plus qu’au drapeau clérical de l’U.E. et qu’au hideux rassemblement bleu marine, nous dénonçons les violeurs, quand nous appelons aux « trois sorties », sortie de l’euro, sortie de l’UE et sortie de l’OTAN, quand nous appelons à faire de ces trois sorties la piste d’envol d’une quatrième sortie, la rupture avec le capitalisme, nous appelons du même geste à reconstituer la France, à reconstruire notre pays malade de la prétendue « construction » européenne, aujourd’hui aggravée par la mise en place secrète du Pacte transatlantique policé par l’OTAN.
La France à la découpe
Car la « construction » européenne, ce n’est rien d’autre en fait que la balkanisation, que la désintégration euro-atlantique des Etats-nations d’Europe et aussi des Etats multinationaux hérités de l’histoire, URSS, Yougoslavie, Tchécoslovaquie, et prochainement peut-être, Belgique, Espagne et Royaume désuni, sans parler de la France dépecée en euro-régions. Regardons, amis et camarades, le peuple grec martyrisé, les peuples italien, portugais, espagnol, plongés dans la jungle sociale !
Regardons les ex-pays socialistes de l’Est désindustrialisés et redevenus des néo-colonies germano-américaines !
Regardons notre propre pays malade des inégalités, des discriminations, du chômage de masse, de la précarité, de la division savamment cultivée entre actifs et chômeurs, entre salariés de diverses origines, entre jeunes et retraités, entre travailleurs du privé et salariés du public constamment cloués au pilori.
Regardons ce que signifie concrètement le maudit euro, la maudite « dette souveraine » en termes de délocalisations orchestrées par le MEDEF, en termes de casse des retraites, des salaires, des indemnités chômage, des aides au logement, des remboursements Sécu, de l’Education nationale, de l’hôpital public, de la SNCF, d’EDF-GDF et j’en passe.
Regardons ce que signifie, au nom des métropoles, la paupérisation totale des communes ! Ecoutons ce que signifie la mise à mort du français et des autres langues d’Europe à l’appel du président allemand qui appelle toute honte bue les Européens à abandonner leur langue maternelle pour se plier au tout-anglais du maître transatlantique.
Regardons toutes ces guerres et ingérences porteuses de futures guerres exterminatrices mondiales que l’UE-OTAN en pleine ruée vers l’Est veut susciter contre la Russie, dont l’Armée rouge a pourtant payé le prix principal pour vaincre Hitler !
Regardons Fabius et Hollande, au nom de l’UE-OTAN, trouver des vertus démocratiques aux néonazis de Kiev qui interdisent le parti communiste et font brûler vifs les syndicalistes d’Odessa.
Regardons ces guerres sans fin qui, sous couvert de droits de l’homme à géométrie variable, ensanglantent le Proche-Orient et l’Afrique pour le seul profit des transnationales, avec le soutien permanent de l’OTAN excitée par BHL !
Regardons ces mouvements fascisants qui dévoient le sentiment national bafoué des peuples privés de souveraineté et qui tournent le patriotisme véritable en son contraire, le racisme et le communautarisme intégriste, son sous-produit explosif.
Regardons cette domination arrogante de Berlin et de son suzerain états-unien qui multiplie les diktats contre les peuples du Sud, rebaptisés « PIGs », les « cochons » ! Laissez aussi le fils de résistant que je suis constater avec honte que le ministre allemand Schäuble n’a trouvé aucun contradicteur à l’Elysée quand il a déclaré qu’il faudrait bientôt réformer la France « de force »… Et pour cause, car en attendant si les circonstances le permettent de jouer sa propre carte impérialiste, la bourgeoisie française frappée à la fois de xénophobie et d’auto-phobie nationale, est ravie de se mettre sous la coupe de Berlin pour liquider en France les acquis du CNR, comme l’y invite le manifeste du MEDEF intitulé Besoin d’aire…
Non, amis et camarade, l’UE n’est pas une « construction » anodine qu’il faudrait « remettre sur les rails » de la démocratie ; conçue dans et pour la lutte antisoviétique et antisyndicale, elle n’est rien d’autre qu’un carcan supranational, patronal et contre-révolutionnaire aux mains des financiers, un pur dispositif fascisant et impérialiste d’entente des forts contre les faibles : car à mesure que les peuples signifient leur rejet massif aux eurocrates, la tentation de « passer en force » saisit nos prétendues élites, qui comptent aussi sur l’OTAN et sur la prétendue gendarmerie européenne pour rétablir l’ordre capitaliste quand les peuples, à bout de patience, finiront par s’insurger, comme les y a appelés le syndicat PAME du haut de l’Acropole.
Eventer le mensonge de l’Europe sociale
Il est donc lamentable que, s’alignant sur la social-démocratie et sur ses supplétifs gauchistes, dont les Etats-Unis d’Europe furent toujours le slogan, que, oubliant les positions franchement anti-Maastricht de Marchais et de Krazucki, reniant même la parole vite reniée de Robert Hue selon lequel, je cite, « la monnaie unique est antinomique de progrès social », nombre de dirigeants de l’ainsi-dite « gauche radicale » continuent de prétendre, comme si l’expérience des peuples n’était rien, qu’il est possible de réformer, d’humaniser, de démocratiser l’UE. En réalité, citoyens, l’UE sera sociale et démocratique le jour où l’OTAN remplacera les B.52 par le traineau du Père-Noël et où, très gentiment, Frau Merkel, suivie des fascisants potentats des pays baltes, du xénophobe Orban, des chasseurs de sorcières anticommunistes de Varsovie, de la City de Londres et de la très reptilienne social-démocratie parisienne, décideront soudain d’interdire les contrats zéro heure à Londres, d’en finir avec les boulots à 1 euro à Berlin et de secourir enfin les 20 000 Africains qui se noient chaque année en Méditerranée (au passage, cela signifie 200 fois plus de morts en un an qu’il n’y eu de mort durant toute la durée du Mur de Berlin !). Oui, cette Europe sera « sociale » quand on verra M. Juncker, le n°1 bruxellois, fermer les paradis fiscaux qu’il organisait lui-même quand il dirigeait le Luxembourg…
En réalité, amis et camarades, le mot d’ordre de l’Europe sociale paralyse nos luttes. Il met les syndicats, y compris les ex-confédés rouges de France, d’Espagne et d’Italie, à la remorque de la C.E.S., le machin bureaucratique chargé d’accompagner l’euro-austérité décidée pour gaver de fonds publics les marchés financiers. Pire encore, ce mot d’ordre d’Europe sociale coupe la classe ouvrière française de ses traditions patriotiques de défense du produire en France et de l’indépendance nationale. Et pendant que les états-majors euro-formatés célèbrent les vertus insoupçonnées du « service public européen », c’est le couple mortifère constitué par le FN et par ses frères-ennemis de l’intégrisme religieux qui infectent la jeunesse et le monde ouvrier désemparé. Quelle différence avec l’époque où, à l’appel des Communards défendant Paris contre Bismarck, ou du PCF clandestin créant les FTP et les FTP-MOI, notre classe ouvrière se dressait dans sa diversité en arborant à la fois le drapeau rouge du prolétariat mondial et le drapeau tricolore de Carmagnole-Liberté !
Avec le slogan typiquement social-impérialiste de l’Europe sociale, c’est, pour les travailleurs, la subordination assurée, c’est la honte du racisme, c’est la déchéance idéologique assurée, car ce slogan nous met à la remorque de nos ennemis et nous contraint, même pas au réformisme traditionnel, mais à l’accompagnement pseudo-social et jaunâtre, « chéréquien » en un mot, des contre-réformes dictées par l’oligarchie euro-atlantique.
Le sens révolutionnaire des quatre sorties
C’est au contraire le mot d’ordre tranchant, à la fois prolétarien et franchement républicain, des « quatre sorties », sortie de l’euro, de l’UE, de l’OTAN, avec en prime – pour nous communistes – la sortie du capitalisme et de la marche au socialisme, qui permettra au monde du travail d’en finir avec sa subordination à la petite bourgeoisie bobo, à la bureaucratie de la C.E.S. ou aux millionnaires en blazer bleu-marine. Il existe en effet un lien d’essence entre la reconquête de l’indépendance nationale et la reconquête de l’indépendance des ouvriers par rapport à toutes les fractions bourgeoises. Reprendre en main le drapeau des Sans Culottes, ce drapeau qu’ont trahi les eurocrates et qu’a sali Le Pen, c’est le bon moyen pour remettre la classe travailleuse au cœur du rassemblement populaire majoritaire et pour relancer pour du bon, non dans les auto-proclamations dérisoires mais dans la pratique, la marche vers le socialisme, en prouvant à tous que le grand capital détruit la nation alors que la classe ouvrière veut la sauver en la régénérant.
Si en effet, à l’initiative des ouvriers, des communistes et des forces franchement républicaines, un large bloc populaire réactualisant les principes du CNR, associait à nouveau, contre l’UE, les idées de progrès social, d’indépendance nationale, de coopération internationale, de nationalisation des entreprises stratégiques, de reconstruction des acquis sociaux, des services publics et du produire en France, bref, le projet fédérateur d’une République sociale, souveraine, laïque, fraternelle, une et indivisible territorialement, pacifique et fraternelle, alors oui, l’initiative sociale et politique changerait de camp !
Et si notre pays prenait l’initiative, y compris unilatérale au début, de sortir de l’UE-OTAN, alors ce serait, pour le plus grand bonheur de tous les travailleurs d’Europe, une crise majeure de la domination capitaliste en Europe ; cela activerait partout l’Europe des luttes, et cela créerait les prémices d’une crise révolutionnaire que les vrais progressistes n’ont pas à redouter, tant c’est au contraire la résignation actuelle qui est mortifère.
C’est au contraire s’il reste dans l’euro et l’UE que notre peuple ne s’en sortira pas, c’est si l’on n’en sort pas par la porte à gauche que notre pays « y restera ». C’est pourquoi, dans les conditions actuelles qui différent fort de celles de 1945, le but final du Front antifasciste, populaire et patriotique que résume le sigle « FRAPP ! » n’est en rien une sorte de compromis historique avec le capital. Il n’est pas davantage une étape interminable tendant à ajourner le socialisme. Il en est au contraire un ferment décisif puisque la domination capitaliste actuelle passe par la dissolution des nations et que l’action pour les reconstituer sur des bases progressistes heurte de front la domination du grand capital.
La signification rassembleuse de notre action
Pour cela, il faut combattre l’émiettement des forces communistes, ouvrières, républicaines, qui est le triste héritage de l’implosion contre-révolutionnaire et de l’opportunisme échevelé qui prédominaient durant les années 80-90.
Unir les communistes, tout d’abord. Rompant avec les excommunications ridicules, avec les chefferies de village et avec les auto-proclamations grotesques, unissons-nous pour aller aux entreprises sur la base des quatre sorties qui fédèrent les Assises, préparons ainsi par un travail pratique, fraternel, bienveillant, la future unité organisationnelle qui permettra le jour venu la renaissance du vrai parti communiste sans exclure un camarade, où qu’il soit aujourd’hui organisé. Ensemble parlons aux travailleurs aux métallos, aux cheminots, aux enseignants et aux hospitaliers en lutte, sans oublier les habitants des quartiers populaires et les étudiants, futurs salariés.
Unir, ensuite, les syndicalistes de classe en cessant d’ériger des barrières artificielles entre les communistes, expression politique de la classe ouvrière, et les syndicalistes rouges, expression sociale de la même classe. Face aux dérives euro-constructives des états-majors cultivant les demi-actions, l’union sans exclusive des syndicalistes de lutte est indispensable pour qu’advienne le « tous ensemble en même temps » sans lequel le monde du travail perdra jusqu’au dernier acquis. N’oublions pas qu’en 43, la CGT de Benoit Frachon a apporté sa contribution décisive au programme du CNR « Les Jours heureux » ; car l’indépendance syndicale n’a rien à voir avec l’apolitisme hypocrite, et oui, elle a tout à voir avec la rupture des liens d’euro-dépendance avec la C.E.S., avec l’UIMM et avec les dirigeants compromettants de la CFDT.
Unir les républicains patriotes qui rejettent à la fois le FN et l’UMPS et qui, comme nous, veulent sortir la France de l’euro, de l’UE et de l’OTAN sur des bases antifascistes. Face aux contrefaçons qui pullulent, il faut que les communistes fidèles à Croizat et à Manouchian, que les socialistes fidèles à Jaurès, que les patriotes fidèles à l’idée de la France libre mais rejetant les aventures impérialistes en Afrique, il faut que les républicains fidèles à Jean Moulin, multiplient les contacts. Aux communistes que nous sommes de comprendre que notre identité n’a que faire du repli, que la classe ouvrière est au cœur de la nation républicaine et laïque dans sa diversité politique, que nous devons tout faire pour que les Lordon, Sapir, Todd, etc., dialoguent publiquement avec nous tout en comprenant que la criminalisation du communisme historique est l’obstacle n°1 à l’union du peuple français contre ses prédateurs du capital.
Unir les forces internationalistes contre l’UE. Membre de l’Initiative européenne anti-UE aux côtés d’une trentaine de PC européens, le PRCF constate qu’un nombre grandissant d’organisations communistes et progressistes, en Espagne, au Portugal, etc., se prononcent désormais pour les 3, voire pour les 4 sorties. C’est seulement si les forces progressistes assument pleinement la lutte anti-UE que le terrain de la radicalité sera soustrait aux usurpateurs de l’extrême droite. Communistes, progressistes d’Europe, unissons-nous pour sortir de l’euro, de l’UE, de l’OTAN et, le moment venu, du capitalisme dans une seule dynamique conquérante ! Républicains non communistes d’Europe, comprenez qu’il n’y a pas de salut pour les nations d’Europe tant que les vrais communistes, ceux qui n’ont pas mangé leur chapeau pour cheminer derrière le PS, continueront d’être exclus du débat, voire interdits et lynchés comme nos camarades ukrainiens. Sans une renaissance du communisme organisé en France, la nation s’évaporera et inversement, si les communistes ne savent pas réunir le combat de classe au patriotisme républicain, comme le firent Thorez et Duclos à l’époque du Front populaire, alors, les communistes seront marginalisés et le monde du travail connaîtra un nouvel esclavage.
Débattre et fédérer ; décembre 2015
C’est dans cet esprit que nous diffuserons largement à la fête de l’Huma l’appel de notre meeting, que nous débattrons avec un maximum de démocrates comme cela vient d’être le cas à Grenoble avec François Ruffin et comme ce sera prochainement le cas au café hyper-républicain de JL Pujo, ici présent. Et comme la renaissance de la France est inséparable de la renaissance communiste, chacun est invité à réfléchir à l’idée d’un meeting ou d’un grand débat commun, pourquoi pas à la Mutualité, en décembre 2015, pour fêter à la fois le 95ème anniversaire du congrès de Tours et le 20ème anniversaire de décembre 95, premier affrontement national entre les travailleurs et les tenants de Maastricht.
Amis et camarades,
Notre mouvement s’appelle les Assises du communisme. Mais quand on voit notre pays couché devant les diktats du MEDEF et de l’UE relayés par Macron, quand on voit le FN qui séduit dans les usines et les intégristes qui percent dans la les quartiers à l’abandon, quand on voit aussi en sens inverse les progressistes euro-critiques qui gagnent du terrain en France et en Europe, j’ai envie de dire : l’heure n’est sûrement pas à… s’asseoir ! Alors, oui, « Debout les communistes, debout les syndicalistes de classe, debout les républicains antifascistes, « tirons » tous ensemble pour que notre pays sorte sur des bases progressistes de l’UE atlantique et nous ferons d’une pierre deux coups : nous rendrons à la France sa liberté et au mouvement ouvrier sa force d’impulsion révolutionnaire. Union, action avec les communistes, avec les syndicalistes de classe, avec les vrais progressistes ! Ensemble, clamons que, pour que reviennent des Jours heureux, il faut sortir de l’UE ! et tous ensemble, brisons les chaînes de l’Union européenne !