Aujourd’hui, en France, pendant que 500 milliardaires se gavent, que l’Union Européenne et Valls-MEDEF cassent tous les acquis, 10 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté…
UNION, ACTION avec les MILITANTS FRANCHEMENT COMMUNISTES du P.R.C.F. !
Sur ordre de la finance internationale représentée en Europe par la BCE (Banque Centrale Européenne), le gouvernement Hollande, comme celui des autres pays de l’Union Européenne, a choisi une politique d’austérité qui depuis 4 ans frappe les travailleurs et multiplie les largesses au patronat (50 milliards d’économies sur les services publics et la protection sociale pour abaisser les cotisations du patronat à la Sécu… et aucun effet sur l’emploi !).
Ces 50 milliards d’économies prévues d’ici à 2017 devraient venir, pour 18 milliards, de l’État et ses agences, pour 11 milliards, des collectivités locales et pour 21 milliards, de la protection sociale — 10 milliards d’euros sur les dépenses de l’assurance-maladie et 11 milliards sur la gestion du système social.
Les effets de cette austérité dictée par Bruxelles et Berlin, orchestrée par Valls-MEDEF et aggravée par « Bercy-Macron », deviennent de plus en plus insupportables puisque la revalorisation exceptionnelle du RSA décidée dans le cadre du Plan pauvreté de janvier 2013, tout comme le complément familial et l’allocation de soutien familial, sont reportés aux « calendes grecques ». A ces mesures, viennent s’ajouter le gel du point d’indice pour les fonctionnaires depuis 2008, la baisse des dotations financières pour les collectivités locales (régions, communes), le “dégraissage” des effectifs dans les services publics; le blocage des salaires, l’augmentation des droits d’inscription à l’Université etle recul des pensions de retraite vient compléter ce tableau noir de notre société néolibérale. Comme si ça ne suffisait pas, le banquier « socialiste » Macron s’attaque au Code du travail dans le privé et aux statuts dans le public en essayant de monter les travailleurs les uns contre les autres : la feuille de route de l’UE et du MEDEF est simple : dégager tous les acquis du Conseil National de la Résistance et les grandes réformes sociales de 1945 mises en place par les ministres franchement communistes de l’époque, Maurice Thorez (statuts du fonctionnaire et du mineur), Croizat (Sécurité sociale, retraites par répartition, Code du travail, comités d’entreprises), Marcel Paul (nationalisations de Renault et d’EDF-GDF…).
Et tout cela alors que La France compte cinq millions de pauvres selon l’INSEE – si l’on utilise, comme référence, le seuil de pauvreté à 50 % du niveau de vie médian (1) – et 8,6 millions – si la référence est le seuil à 60 % du niveau de vie médian . Dans le 1er cas, le taux de pauvreté est de 8,2 %, dans le second de 14,0 %. En 2012, le seuil de pauvreté situé à 60 % du revenu médian, pour une personne seule, est de 993 euros mensuels et, si le seuil est situé à 50 %, il est de 828 euros.
Mais la pauvreté n’est pas pour tout le monde dans cette société capitaliste puisque les 500 plus riches de France pèsent 460 milliards d’euros, cinq fois plus qu’en 1996. Cela représente à peu près le vingtième du patrimoine français, selon Challenges(2). Pour entrer dans ce club très fermé, il faut peser plus de 80 millions d’euros… En outre, 420 milliards d’euros sont planqués dans les paradis fiscaux, soit… 40 fois le prétendu « trou de la Sécu » !
Une seule question se pose : pouvons-nous continuer à vivre ainsi alors qu’une minorité s’enrichit sur notre dos et nous accule au chômage, à la précarité, voire à la misère ? Pour le PRCF, ça ne peut plus durer. D’autres choix doivent être faits et c’est possible !
Pour cela, il y a nécessité de coordonner et d’amplifier les luttes qui se développent dans notre pays, d’imposer au gouvernement une autre politique en rupture avec le capitalisme dévastateur et avec son UE et son euro de malheur ; pour cela il faut mettre en oeuvre :
- SMIC à 1700 € net ( 11 000Fr)
- Retraite à 60 ans et pas de retraite en dessous du SMIC
- Remboursement des soins à 100 %
- Plein emploi et semaine à 35 h, vers les 32 heures sans baisse du salaire mensuel
- Logements sociaux de qualité et à loyer vraiment modéré
- Crèches et haltes-garderies publiques et en nombre suffisant
- École publique, laïque et gratuite, abrogation des contre-réformes Chatel, Peillon, Fioraso et Vallaud-Belkacem
- Transports publics et électricité à prix modiques, la SNCF et l’EDF-GDF doivent redevenir de vrais services publics nationaux ; arrêt des expulsions et coupures d’eau, de gaz, d’électricité ;
- Baisse générale des prix et augmentation générale des salaires par prélèvement sur les profits capitalistes ; aucun revenu ne doit dépasser 10 fois le Smic
- Amélioration des conditions de travail et de sécurité au travail
- interdiction des licenciements économiques, nationalisation des banques et des grandes entreprises industrielles
- Remise en état du système public de santé et abrogation des contre-réformes hospitalières
- Fin de la chasse aux immigrés et solidarité anticapitaliste entre tous les travailleurs
- Renouveau de l’agriculture et du monde paysan, de la pêche et de la sylviculture dans une approche écologique, sociale et locale émancipée de la dictature de la grande distribution et de l’ « économie de marché ouverte sur le monde prescrite par Maastricht »).
- Refondation de la République au profit du bien commun et des travailleurs (abrogation de la Vè République, rupture avec l’UE, l’OTAN et le Pacte Atlantique), retour à l’État national, démocratisé en profondeur, et rupture avec les euro-régions de la « réforme territoriale »
- En finir avec le tout anglais-patronal et restaurer (enseignement, entreprise, etc.) la langue française comme langue nationale (sans renier les langues régionales, mais sans adopter la « Charte européenne des langues » qui détruit l’unité de la France)
- Aides d’urgence aux sans-logis, aux chômeurs, aux handicapés, aux personnes isolées, aux parents célibataires, aux enfants abandonnés et aux sans ressources.
- Réelle égalité hommes-femmes à tous les niveaux, notamment salarial,
DEMANDEZ LE PROGRAMME COMPLET DU P.R.C.F. A NOS MILITANTS…
Nous militant(e)s du PRCF, réaffirmons que le Socialisme est la seule alternative progressiste et populaire au capitalisme ; pour cela, assez de baratin sur l’ « Europe sociale », il faut SORTIR de l’Euro, de l’UE, de l’OTAN et du capitalisme pour construire une véritable République française sociale, souveraine et fraternelle !
(1) Le niveau de vie médian est celui au-dessus duquel se situe une moitié de la population, l’autre se situant au-dessous
(2) Challenges est un hebdo économique acquis aux idées patronales.
www.initiative-communiste.fr
Signez et faites signez la pétition en ligne ! pour un référendum pour la sortie de l’euro et de l’Union Européenne !