Ce 9 mai, les militants du PRCF ont répondu présent à l’appel des organisations des Assises du communisme à se mobiliser, à Paris et en provinces contre l’euro et l’UE atlantique pour préparer le rassemblement à Paris le 30 mai !
Lire le communiqué : le PRCF à l’offensive les 8 et 9 mai 2015!
A Paris, à Lyon, Nice, Marseille ou Lille etc…, c’est partout en France que les militants du PRCF étaient dans les rassemblements, conférences et autres manifestations unitaires. Une mobilisation réussie pour dénoncer cette pseudo-journée de l’Europe en ce 70e anniversaire de la victoire contre nazisme. Pour rappeler que 10 ans après le 29 mai 2005, NON c’est NON.
Echos des manifestations :
A Paris : à l’action tout azimut ! Paris gagné, Paris mobilisé !
Après la belle fête du premier Mai les camarades du PRCF de la région parisienne était de nouveau à l’action !
Une délégation du PRCF était présente à la réception donnée à l’Ambassade de Russie pour le soixante dixième anniversaire de la capitulation allemande, délégation conduite par Léon Landini et Pierre Pranchère. Réception où brillaient par leur absence les autres partis politique de France.
Le 8 Mai une délégation du PRCF était au rassemblement place de la bastille pour la solidarité avec le Donbass et à la marche jusqu’au Père Lachaise pour rendre hommage aux combattants soviétiques aux côtés de la résistance française.
Le 9 Mai, mobilisés dans la rue – par exemple sur le marché de Malakoff devant les affiches du PRCF c’est plus de 500 tracts pour le 30 Mai qui ont été distribués. L’après midi, une action été organisé Place de la Bastille rassemblant malgré des délais très courts plusieurs dizaines de personnes enthousiastes pour un débat au Falstaff.
Ce même samedi 9 Mai après la réunion du café Falstaff sur le 15ième arrondissement, Malakoff et Bagneux c’est par une belle campagne d’affichage que s’est conclu dans l’action ce 9 mai.
A Lyon : Sous le soleil et la garde du Veilleur de Pierre , mobilisation unitaire pour le rassemblement du 30 mai !
Lyon, 13h30. Les délégations des militants franchement communistes représentant différents départements de la région (38,74, 73 …) rejoignent l’émouvante statue, œuvre d’un sculpteur communiste, hommage à des patriotes communistes ou non communistes tombés pour que vive la France.
En voisin il y a les Vénissians du Réseau Faire Vivre et renforcer le PCF et les camarades du PRCF lyonnais et des dizaines d’autres personnes.
En ce 70e anniversaire de la victoire contre le nazisme, les affiches du CISC représentant le soldat de l’Armée Rouge plantant le drapeau des Soviets au sommet du Reichstag sont placardées Place Bellecour, rappelant que c’est bien aux sacrifices de l’URSS que nous devons notre libération du joug nazi, et ce alors que l’UE et ses sous-prefets (notamment F Hollande) brillaient d’une honteuse absence sur la place rouge de Moscou, préférant soutenir à Kiev leur junte pro UE réhabilitant les collaborateurs ukrainiens des nazis.
Autour de la table de presse / librairie et des drapeaux rouges frappés de la faucilles et du marteau, face au veilleur de pierre, nombreux échanges et discussions avec les passants, tractage avec les camarades de Vénissieux et du mouvement pour la paix. Les militants du PRCF auront diffusé près de 600 tract
Trois prises de paroles de Pierre-Alain Millet, Antoine Manessis et Marie-Christine Burricand rappellent le sens de ce rassemblement : célébrer la défaite du fascisme, où l’Union Soviétique joua le rôle central, dénoncer la pseudo- « journée de l’Europe » et mobiliser pour le rassemblement national du 30 mai à Paris pour la sortie de l’euro, de l’UE, de l’OTAN et du capitalisme à l’ appel des Assises du communisme auquel participent le PRCF et le Réseau FVRPCF.
C’est bien sûr par l’Internationale que c’est conclu ce rassemblement militant et fraternel.
intervention de PAM de FV PCF – PCF Vénissieux
intervention d’Antoine Manessis – PRCF
intervention de Marie Christine Burricand – PCF Vénissieux
A Marseille : le PRCF 13, 83 et 30 investie la Canebière, rassemblement pour la défense des conquêtes du CNR, héritage de la Résistance et donc pour la sortie de l’UE !
Jour de marché ce 9 mai sur la Canebière en haut de laquelle se trouve le monument des Mobiles où se côtoient depuis la veille les gerbes sur le ruban desquelles des noms « célèbres » apparaissent : ceux du maire de Marseille, du maire d’arrondissements, …La fédération 13, 30 et 84 du PRCF, y appose la sienne sur laquelle on peut lire cette phrase :
« aux combattants pour les jours heureux »,
rappelant le rôle joué par le gouvernement du Conseil National de la Résistance et principalement par le Parti Communiste Français et la CGT dans les grandes avancées sociales et démocratique.
Un combat plus que jamais d’actualité !
La célébration de cette journée de célébration de la victoire contre le nazisme autour de laquelle les médias ont curieusement fait silence, au profit d’une pseudo-journée de l’Europe , est l’occasion de faire le bilan de la liquidation progressive des acquis par les gouvernements de droite et du PS au nom de l’UE du Capital et d’appeler au rassemblement à Paris le 30 mai prochain. Les militants du PRCF et leurs tracts distribués au marché recueillent un excellent accueil.
Nice : Le PRCF 06 à l’action ce 9 mai 2015 avec le CDR-RUE 06 place Garibaldi
Après la diffusion, lors de la manifestation du 9 avril 2015, de 1.200 tracts appelant notamment à sortir de l’euro, de l’UE, de l’Otan et du capitalisme et à participer à la manifestation du 30 mai prochain, à Paris, les militants du PRCF06 ont à nouveau diffusé aux salariés 1.000 exemplaires du même 4 pages aux gares de Nice et Menton, le matin du 23 avril 2015.
Lors de la manifestation du 1er mai ce sont 550 tracts concernant cette journée de fête et de lutte des travailleurs qu’ils ont diffusé, toujours en appelant à la manifestation nationale du 30 mai prochain.
Et ce 9 mai 2015, ils ont été à l’initiative d’un point « porte-paroles » sur la Place Garibaldi de Nice où, avec le Comité Départemental de Résistance Républicaine à l’Union Européenne (CDR-RUE06), dont ils sont partie prenante, ils ont pu discuter avec de très nombreuses personnes de cette journée anniversaire importante tout en diffusant plusieurs centaines d’exemplaires d’un tract rédigé en commun, avec les autres membres de ce Comité, dans la continuité de ceux distribués depuis le 9 avril, en appelant également à l’action du 30 mai pour la sortie de l’UE, de l’Euro et de l’OTAN, pour la paix, la démocratie et le progrès social..
Et ce n’est pas fini, la mobilisation continue, pour faire front pour défendre les intérêts des travailleurs, pour la sortie de l’UE, de l’euro, de l’OTAN et du capitalisme !
Et Ils ne s’arrêtent pas là, car de nouvelles actions militantes sont déjà programmé, avec par exemple une diffusion de tracts le 21 mai prochain, pour amplifier la mobilisation pour le rassemblement du 30 à Paris organisé par les Assises Communistes. A Nice le message est passé, pour s’en sortir, il faut sortir de l’UE du Capital : Tous à Paris le 30 mai !
A Bagneux, en région parisienne :
Léon Landini, résistant FTP MOI, président de l’amicale des bataillons FTP MOI Carmagnole Liberté, président du PRCF a prononcé une allocution à l’occasion du 8 mai et du 70e anniversaire de la victoire contre le nazisme que nous reproduisons ci-dessous, renouvelant l’appel à la résistance contre la dictature de l’Union Européenne du Capital :
Mesdames, Messieurs chers amis,
C’est toujours avec une certaine émotion que j’évoque cette date du 8 mai 1944.
Je suis ému. Oui ! Je suis ému en pensant à 50 % de mes compagnons, des bataillons Carmagnole Liberté, qui n’ont pas eu la chance de vivre assez longtemps pour connaitre la Libération et la fin de la guerre.
En écrivant cette allocution, bien malgré moi, j’ai revécu quantité de souvenirs que je croyais effacés.
Ceux-ci me sont réapparu comme si cela venait de ce passé il y a seulement quelques jours.
La mémoire ! Oui, la mémoire est une force impérieuse, impossible de la contrôler, impossible de lui échapper. Elle me fait revivre des images que je croyais oubliées et qui pourtant me serre le cœur et m’arrache une sueur glacée.
Je ne peux pas enlever de devant mes yeux l’image de 52 de mes camarades et amis, morts sous la torture, sans avoir lâché un seul nom à Barbie et à ses tortionnaires.
Si mes camarades ont pu supporter l’insupportable et s’ils se sont sublimés à leur insu, c’est parce qu’ils avaient la conviction qu’après la Libération, les français pourraient vivre dans une France, où il ferait bon vivre, comme cela avait d’ailleurs été défini dans le programme du Conseil National de la Résistance.
Si mes camarades ont pu supporter tant de souffrances sans parler, c’est parce qu’ils avaient la conviction qu’après la Libération, la France serait redevenue une grande Nation, Libre, Forte, Indépendante, Démocratique et Souveraine.
Le programme du Conseil National de la Résistance, était d’ailleurs là pour nous assurer que nous n’allions pas mourir pour rien et que ceux qui nous survivraient pourraient vivre heureux.
Aujourd’hui mes camarades et moi-même constatons avec amertume que notre France n’a plus rien à voir avec celle que nous avions rêvé devant la mort.
Pourtant à une certaine époque et dans un passé relativement présent, diverses personnalités nous avaient alerté sur les dangers auquel notre pays allait avoir à se confronter.
Voici comment le général de Gaulle, s’exprimait lorsqu’il parlait de l’avenir de la France :
« Un tel régime politique, social, économique, devra être conjugué avec une organisation internationale des rapports entre toutes les nations, telles que, dans un monde dont l’interdépendance est désormais la loi, chaque peuple puisse se développer suivant son génie propre et sans subir aucune oppression politique ni économique. »
Ce qui malheureusement je constate avec peine que ce n’est pas le cas.
Je vais à présent vous lire quelques phrases d’un texte, pour dire comment une personnalité politique de premier plan, s’exprimait lorsqu’il évoquait l’Europe en création :
« Il est des heures graves dans l’histoire, où sa sauvegarde tient toute dans sa capacité de discerner les menaces qu’on lui cache. L’Europe que nous attendions et désirions, dans laquelle pourrait s’épanouir une France digne et forte, cette Europe nous savons qu’on ne veut pas la faire. Tout nous conduit à penser, que, derrière le masque des mots et le jargon des technocrates, on prépare l’inféodation de la France, on consent à l’idée de son abaissement. En ce qui nous concerne, nous devons dire NON. En clair, de quoi s’agit-il ? Les faits sont simples, même si certains ont cru gagner à les obscurcir. Une Europe fédérale ne manquerait pas d’être dominée par les intérêts américains. C’est-à-dire que les votes de majorité, au sein des institutions européennes, en paralysant La volonté de la France, ne serviront ni les intérêts français, ni les intérêts européens. Telle est bien la menace dont l’opinion publique doit être consciente. Il est de fait que cette Communauté tend à n’être, aujourd’hui, guère plus qu’une zone de libre échange favorable peut être aux intérêts étrangers les plus puissants, mais qui voue au démantèlement des pans entiers de notre industrie laissée sans protection. On ne saurait demander aux français de souscrire ainsi à leur asservissement économique, au marasme et au chômage. La politique européenne du gouvernement ne peut, en aucun cas, dispenser la France d’une politique étrangère qui lui soit propre. L’Europe ne peut servir à camoufler l’effacement d’une France, qui n’aurait plus sur le plan mondial ni autorité, ni idée, ni visage. Nous récusons une politique étrangère qui cesse de répondre à la vocation d’une grande puissance, membre permanent du Conseil de Sécurité des Nations Unies et investie de ce fait de responsabilités particulières dans l’ordre international. ** C’est pourquoi nous disons NON.
** NON à la politique de supranationalité. ** NON à l’asservissement économique. ** NON à l’effacement international de la France.
Favorables à l’organisation européenne, oui, nous le sommes pleinement. Nous voulons, autant que d’autres, que se fasse l’Europe. Mais une Europe européenne où la France conduise son destin de grande nation. Nous disons NON à une France vassale dans un empire de marchands, NON à une France qui démissionne aujourd’hui pour s’effacer demain. Puisqu’il s’agit de la France, de son indépendance et de son avenir, puisqu’il s’agit de l’Europe, de sa cohésion et de sa volonté, nous ne transigerons pas. Mais comme toujours quand il s’agit de l’honneur de la France, partout des hommes vont se lever pour combattre les partisans du renoncement et les auxiliaires de la décadence. Avec gravité et résolution, je vous appelle dans un grand rassemblement de l’espérance, à un nouveau combat, celui pour la France de toujours dans l’Europe de Demain. » Ce texte, Mesdames et Messieurs à été écrit par Jacques Chirac.
A présent voici quelques lignes de ma propre composition publiées en septembre 1990, c’est-à-dire il y a 25 ans, par la revue « La Presse Nouvelle ». J’écrivais alors :
« Nous sommes inquiets, parce qu’à l’évidence un géant allemand domine désormais l’Europe.
Il ne sert à rien de se leurrer avec les mots. Soyons réalistes ! Le marché unique de 93, la charte sociale européenne, rien ne saurait masquer que nous vivons dans une Europe allemande, où la puissance économique de Bonn affirme son hégémonie industrielle et financière écrasante ».
En effet, deux ans plus tard, pour confirmer mes dires, Joschka Fischer député vert allemand, ex-Ministre des affaires étrangères de ce pays affichait la couleur, en écrivant :
« Est-ce que l’Allemagne va enfin obtenir ce que le monde lui a refusé au cours des deux dernières guerres mondiales, c’est-à-dire une sorte de douce hégémonie sur l’Europe, résultat de son poids, de sa position géopolitique, de sa puissance industrielle ».
Plus près de nous, c’est Patrick Le Hyaric, Député européen, directeur du journal L’Humanité.
Voici ce qu’il écrit dans son livre intitulé : « Le Pacte des Rapaces ».
« L’Union Européenne est conçue pour se soumettre à la haute finance en spoliant le monde du travail et les retraités. Ce n’est même pas le retour à la monarchie. C’est la dictature de l’argent ».
Pour terminer les citations je vais vous lire quelques lignes d’une interview de Madame Anne Hidalgo, Maire de Paris.
Elle déclare :
« Il est évident que la politique conduite au niveau européen n’est pas bonne. S’il y avait une réussite dans cette politique d’austérité, cela se saurait. »
Chers amis, si vous ne souhaitez pas que votre avenir et surtout celui de vos enfants, ne soit fait que de misère et d’austérité.
Si vous désirez que la France redevienne une grande Nation, c’est à vous qu’il appartient de vous unir et de vous battre pour que cela soit.
En ce qui me concerne, tout comme Jacques Chirac, je ne peux que vous appeler avec gravité et résolution, à un grand rassemblement de l’espérance, à un nouveau combat, pour obtenir, une France, Libre, Forte, Indépendante, Démocratique et Souveraine». Je vous remercie.
Léon Landini
A suivre, des nouvelles des rassemblements de Lille, Paris etc…
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