Par Léon Landini président du PRCF, Pierre Pranchères vice-président du PRCF, Georges Gastaud secrétaire national, Gilliatt responsable de la commission nationale JRCF
Le 9 mai 1945, malgré la tentative mesquine des Alliés occidentaux d’écarter l’URSS, principal vainqueur d’Hitler, des actes consignant la capitulation allemande, point final était mis à la Seconde Guerre Mondiale en présence des quatre Alliés de la coalition antifasciste mondiale.
Le Général de Gaulle avait alors l’honnêteté d’affirmer que « la Russie soviétique a joué le rôle principal dans notre libération ». Et en effet, c’est aux victoires historiques de Stalingrad, Leningrad, Koursk et Berlin que, grâce au sacrifice sans égal de l’Armée rouge et des populations soviétiques martyrisées par la Wehrmacht, que la France, l’Europe et le monde durent de n’être pas asservis à jamais par la monstrueuse machine d’extermination nazie, fer de lance de la réaction impérialiste.
Aujourd’hui pourtant, tout est fait pour effacer et salir l’apport de l’URSS à la Libération et pour, dans la foulée, nier le rôle central du PCF clandestin, de sa direction (assumée en France même par Jacques Duclos et Benoît Frachon) et des héroïques FTPF et FTP-MOI dans la lutte pour l’émancipation nationale et sociale de notre peuple, sans parler des grandes conquêtes de la Libération que mirent en place les ministres communistes Thorez, Billoux, Croizat, Paul et Casanova.
Dès lors, on ne comprend que trop pourquoi, de nos jours, les gouvernants maastrichtiens successifs de la France se comportent de manière odieusement négationniste à l’égard de la « Russie soviétique » et de la Résistance communiste : car ces dirigeants, qu’ils se nomment Sarkozy, Hollande ou Macron,
- Construisent une UE supranationale tournée de A à Z contre la souveraineté des peuples, contre les acquis sociaux, contre les conquêtes du CNR qu’un membre éminent du MEDEF appelait carrément à « démanteler »
- Jettent les bases d’une « armée européenne » arrimée à l’OTAN et très largement tournée vers la guerre de revanche contre le peuple russe et contre d’autres pays, notamment proche-orientaux
- Flirtent en permanence, dans le cadre de l’UE, avec des gouvernements et des forces d’extrême droite qui, de l’Italie de Salvini aux États baltes négationnistes, de l’Autriche de Schultz à la Pologne cléricale en passant par la Hongrie d’Orban, ne cachent même plus leur nostalgie des Hitler, Mussolini, Pilsudski et autre Régent Horthy.
- Cultivent dès les bancs du collège l’anticommunisme, l’antisoviétisme et le dénigrement de la Révolution française « jacobine », alors qu’il est avéré que partout et toujours, l’anticommunisme a semé, sème et sèmera le fascisme
- Répriment de plus en plus violemment les actions pour la justice sociale et pour la souveraineté du peuple, comme on l’a vu avec la répression sanglante des Gilets jaunes par MM. Macron et Castaner ;
Dans ces conditions, le PRCF et les JRCF, fidèles aux idéaux antifascistes du 9 mai 1945, appellent à combattre le négationnisme anticommuniste et à faire connaître à la jeunesse l’œuvre de la Résistance patriotique antifasciste sur notre sol, tout en refusant la mise en place de l’armée européenne. Car celle-ci n’est rien d’autre qu’un moyen pour permettre à l’UE/OTAN de préparer la guerre antirusse et de détruire le principe même d’une défense nationale, tout en donnant à l’impérialisme allemand les clés de la force atomique française.
Plus que jamais, pour rouvrir à notre peuple la voie de l’indépendance nationale, du progrès social, de la démocratie, de la paix et du socialisme, et ce faisant, faire vivre au présent les idéaux des 8 et 9 mai 1945, le PRCF et les JRCF militent pour que la France sorte, par la porte à gauche, de l’euro, de l’UE, de l’OTAN et du capitalisme, ce système obsolète qui conduit au pire notre pays, l’Europe et toute l’humanité.