Malgré la répression policière, Macron-Thatcher et ses donneurs d’ordres du MEDEF et de l’Union européenne (UE) n’arrivent pas à mettre au pas la jeunesse et le monde du travail. Chaque jour, des luttes dures, censurées par l’audiovisuel d’État et par la presse capitaliste, éclatent dans notre pays : poste, EDF, hôpitaux, etc.
Et pour cause : après avoir cassé le Code du travail et le statut des cheminots, ce pouvoir d’ultra-droite s’attaque au statut de la Fonction publique, aux aides sociales (1 enfant sur 5 vit sous le seuil de pauvreté) et aux retraites par répartition que Macron veut remplacer par la destructive retraite à points. Sur ordre de l’UE, Macron veut précariser tous les salariés, araser les conquis de la Résistance mis en place en 45 par les ministres communistes Maurice Thorez (statuts, SMIG), Marcel Paul (nationalisation d’EDF et Renault) et A.Croizat (Sécu, retraites, conventions collectives). Aiguillonnée par Trump, l’UE veut multiplier par dix-huit (!) le budget de « l’armée européenne » soumise à l’OTAN ! Pendant ce temps, les milliards d’argent public coulent à flot dans les caisses des grands groupes et des gros actionnaires : exonérations de cotisations sociales, CICE, évasion fiscale protégée… si bien que les inégalités explosent comme jamais !
Ça suffit que les richesses produites par les travailleurs du privé et du public aillent au grand patronat qui se gave des cadeaux fiscaux empilés par Sarko, Hollande et autre Macron.
D’autant que pour rendre la casse sociale définitive, Macron veut liquider la France indépendante: violant notre Non de 2005 à la constitution européenne, Macron veut instituer un État européen du grand capital : souveraineté européenne au lieu de souveraineté nationale, armée européenne arrimée à l’OTAN, gouvernement de la zone euro, substitution du tout-anglais à notre langue française, viol de la séparation laïque de l’État et des Églises, privatisations galopantes (Aéroports, FDJ, barrages, ONF, rail…), industrie française bradée au capital transnational (Alsthom, STX, Renault, PSA…)…
Bref, si nous laissons faire Macron-MEDEF, la France ressemblera bientôt à un « couteau sans manche dont on a jeté la lame »… À quoi bon alors agiter le drapeau tricolore et crier Allez les Bleus ! si nous laissons désosser notre pays et les conquêtes de 1789, de 1936, de la Libération et de Mai 68 ?
C’est pourquoi le PRCF appelle à :
- Soutenir les grèves : Tous aux manifs populaires ! Reconstruisons le syndicalisme de classe !Tous ensemble en même temps pour défendre le progrès social !
- Rejeter le mensonge de l’« Europe sociale » ! Conçue de A à Z pour briser les peuples souverains, mettre les travailleurs en hyper-concurrence et réhabiliter l’impérialisme allemand, l’UE est un broyeur aux mains du grand capital. Dans le cadre de l’ « économie de marché ouverte sur le monde où la concurrence est libre et non faussée » qui définit l’UE, avec l’euro fort aligné sur le Mark qui plombe nos exportations, aucun progrès n’est possible.
- Il faut donc sortir par la gauche de l’UE, de l’euro et de l’OTAN pour rouvrir à la France la voie de l’indépendance, du progrès et de la coopération internationale, stopper la guerre que Trump et l’UE préparent contre l’Iran et la Russie, permettre aux travailleurs de conquérir le pouvoir politique, de socialiser les grands moyens de production, relancer la lutte pour un socialisme-communisme de nouvelle génération.
Oui, le capitalisme, qui détruit l’environnement, le progrès social, les nations libres et la paix mondiale au nom du tout-profit, doit être éliminé par l’action collective avant qu’il n’ait détruit la planète et l’humanité !
Alors, avec le PRCF et les jeunes des JRCF, reconstruisons un parti franchement communiste centré sur la classe ouvrière et le monde du travail, combattant à la fois Macron-MEDEF et l’extrême droite lepéniste, pour que vivent les jeunes générations, militons pour la transformation socialiste et communiste de la société.