Cher(e)s concitoyen(ne)s,
Sur proposition de Léon Landini et de Pierre Pranchère, présidents du PRCF et figures de la Résistance antinazie, et de Georges Gastaud, secrétaire national du PRCF, le Comité central du Pôle de Renaissance Communiste en France m’a désigné à l’unanimité pour animer sa pré-campagne présidentielle et législative pour une alternative rouge et tricolore à Macron/MEDEF et à la dictatoriale Union européenne du grand capital.
Étroitement lié à vos luttes, mon engagement sur un programme franche-ment communiste portera l’exigence d’une nouvelle République française souveraine et indépendante, sociale, centrée sur le monde du travail et la jeunesse, une République populaire et démocratique, laïque, écologiste, pacifique et internationaliste.
CRÉPUSCULE FRANÇAIS ?
Comme l’a crûment révélé l’épidémie (manque initial de masques, incapacité à traiter et à produire un vaccin, engorgement des hôpitaux détruits par l’euro-austérité…), notre pays est au bord de l’effondrement sur tous les plans : industrie, services publics – notamment système de Santé, école… – et il est gros d’une explosion sociale tant notre peuple et sa classe ouvrière sont dessaisis de leur souveraineté, de leurs conquêtes sociales (retraites, indemnisation du chômage, code du travail, statuts, tout y passe !), de leurs services publics (hôpital public, Éducation nationale, Université et CNRS, EDF, Équipement, SNCF , ONF, Poste, tout est désossé par les privatisations et/ou l’euro-austérité), du « produire en France » industriel et agricole, voire de notre langue, le français étant de plus en plus souvent sacrifié au tout-anglais des traités « transatlantiques ». Avec les Sarkozy (LR), Hollande (PS), Macron (LREM), il n’y en a plus que pour la « construction européenne », qui dissout la République, plus que pour l’OTAN, qui pousse à un surarmement ruineux, plus que pour le MEDEF qui rafle l’argent public et délocalise à tout-va. Oui, il faut changer la société en profondeur en prenant aux grands capitalistes pour que vivent mieux les travailleurs salariés, mais aussi, les travailleurs indépendants, qui font vivre notre pays ! Mais comment faire pour que vivent ces « Jours heureux » qu’appelait de ses vœux en 1945 le Conseil National de la Résistance ?
FAUSSES ALTERNATIVES :
Pour y parvenir, il faut dégager Macron, mais aussi ses semblables, les Xavier Bertrand, Bruno Retailleau et autre Valérie Pécresse qui n’ont jamais roulé que pour le capital. Ne tombons pas de mal en pis en soutenant l’extrême droite lepéniste qui ne nous sortirait même pas de l’UE et dont la haine xénophobe ferait le jeu du terrorisme islamiste en attisant la guerre civile. Et comment croire encore ces « socialistes » qui, flanqués de faux écolos euro-formatés et d’ex-communistes décaféinés, ont appliqué, avec l’aide de la droite, cette « constitution européenne » que notre peuple avait pourtant refusée par référendum ?
POUR LE VRAI CHANGEMENT, FREXIT PROGRESSISTE et NATIONALISATIONS DÉMOCRATIQUES !
Car ceux qui promettent de bâtir « l’Europe des patries » (Le Pen) ou l’« Europe sociale » (fausse gauche) dans le cadre de l’UE, nous mentent. Se définissant elle-même comme « économie de marché ouverte sur le monde où la concurrence est libre et non faussée », l’UE est irréformable : conçue de A à Z pour museler les nations et araser le progrès social, l’UE comprime les salaires, pousse aux privatisations, favorise les délocalisations et interdit toute marche au socialisme. C’est pourquoi, avec le PRCF, je porterai dans les luttes ce que ne propose aucun autre candidat du système : la sortie de l’UE, de l’euro et de l’OTAN par la porte à gauche, pour une large démocratie populaire et pour la nationalisation démocratique des secteurs-clés de l’économie. Si notre peuple ne veut pas « y rester », il lui faut sortir de l’UE, cette prison des peuples, sortir de l’euro, ce carcan austéritaire aligné sur le Mark, sortir de l’OTAN, cette machine au service des faucons US, et sortir du capitalisme qui n’offre plus à l’humanité qu’un avenir d’exploitation, de guerre, de chocs environnementaux et sanitaires !
POUR UNE ALTERNATIVE ROUGE ET TRICOLORE orientée vers le socialisme :
C’est pourquoi, le PRCF propose d’unir le drapeau de la nation au drapeau des travailleurs pour rompre avec la dictature euro-atlantique du Capital, remettre le monde du travail au centre de la vie politique, suspendre toutes les contre-réformes « en marche » (retraites, chômage, sécu, lycée, EDF, SNCF, hôpital, Université, Code du travail, statuts, police des salaires, délocalisations, privatisations, licenciements etc.). Pour rouvrir à la France la voie du socialisme-communisme, c’est-à-dire celle du pouvoir des travail-leurs construisant une société sans classes, nous voulons rebâtir un parti communiste de combat, soutenir le syndicalisme de classe, travailler au Tous ensemble et en même temps contre les injustices, construire une Convergence Nationale des Résistances ouverte à tout patriote progressiste.
Le sens de notre entrée en lice, c’est de porter une franche insoumission à l’UE pour une rupture révolutionnaire avec le capitalisme. C’est aussi, d’agir pour briser l’étau qui broie la France entre le banquier euro-soumis Macron et l’alternative mortifère et pseudo-nationale du lepénisme !
Alors, agissons ensemble pour qu’émerge enfin, quelle qu’en soit la forme finale, une candidature franchement insoumise à l’UE et au capitalisme. C’est vital pour notre pays, pour les travailleurs et pour sa jeunesse !
CRISE SANITAIRE DERRIÈRE LA COVID 19, L’EURO-MONDIALISATION VIRALE !
Répandue comme une traînée de poudre par l’euro-mondialisation capitaliste, la covid 19 sévit avec son cortège de décès, de « réas » en flux tendus, de malades gardant des séquelles, mais aussi de paralysie de la vie économique, culturelle et sociale. Mais derrière le virus, les forces du grand capital, l’UE et Macron à leur service en profitent pour brider la liberté de réunion et de manifestation, pour accélérer les contre-réformes (retraites, indemnités chômage, casse du bac national…) et… pour gaver le grand capital d’argent public !
Dans le même temps, les fermetures de lit d’hôpital continuent sous la houlette de Bruxelles qui, depuis 2011, a sommé 62 fois la France de « réduire ses dépenses de santé » ! C’est cela, « l’Europe protectrice » ?
Alors, oui, respectons scrupuleusement les gestes-barrières tels qu’ils sont demandés par les soignants, mais ne soyons pas dupes :
il n’y a pas qu’un virus à combattre, mais deux, le coronavirus ET l’euro-mondialisation virale qui détruit les systèmes de santé et qui traite honteusement la pandémie comme un « marché » mondial juteux !