Les militants franchement communistes du PRCF sont sur le terrain pour impulser à travers leurs propositions une dynamique de lutte, une dynamique révolutionnaire en France. En brisant les chaines de la dictature du Capital de ses multinationales, de ses banques de ses marchés financiers, en sortant de l’Union Européenne, de l’Euro et de l’OTAN pour faire place aux travailleurs, qui avec le programme du PRCF disposent de 10 entrées pour construire un avenir démocratique, de paix, de progrès social, de justice, de solidarité et d’égalité en sortant du capitalisme. Un programme 100% communiste, donc 100% pour les travailleurs.
Rejoignez le PRCF dans la lutte, tous ensemble Front Populaire Antifasciste Populaire Patriotique et écologique pour le FREXIT, c’est à dire la Franche Rupture avec l’Europe Capitaliste Supranationale à l’Initiative des Travailleurs
PRCF : la bande annonce du programme !
10 points pour découvrir les principes du programme du PRCF
La souveraineté nationale ne se négocie pas, elle se prend : sortie rapide de la France de l’euro, de l’UE, de l’OTAN, reconstitution des instruments politiques, diplomatiques, militaires, budgétaires, monétaires, économiques, budgétaires, culturels, linguistiques de la souveraineté nationale | |
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Abrogation des lois liberticides conduisant à la fascisation politique. Constituante instituant une République démocratique où « le monde du travail sera au centre de la vie sociale » (programme du CNR). Extension du pouvoir d’intervention du travailleur-citoyen dans la commune, l’entreprise, le quartier, à l’Université… Proportionnelle à tous niveaux, révocabilité des élus et impossibilité pour quiconque de s’enrichir par l’élection. Service militaire de six mois pour tout citoyen accédant à la majorité (hors objecteurs de conscience) avec larges droits démocratiques pour les soldats. Abrogation des milices privées, recentrage de la sécurité sur la police nationale, éradication des pratiques fascisantes, racistes et antisyndicales qu’ont encouragées les pouvoirs successifs dans certains secteurs du « maintien de l’ordre ». | |
Secteurs-clés de l’économie (banque, assurance, grandes entreprises industrielles et commerciales, infrastructures) nationalisés sans indemnités pour le grand capital. Reconstruction du secteur public financier et industriel pour planifier la relance du produire en France dans le respect du salarié, de l’environnement, du consommateur. Promotion des synergies industrielles franco-françaises et des coopérations internationales mutuellement profitables. Sortie des institutions de la mondialisation néolibérale. Contrôle d’Etat sur le commerce extérieur et les flux de capitaux. PME fortement aidées par les banques nationalisées sous réserve de développement de l’emploi et des salaires. Lourde taxation des réimportations de productions délocalisées par le patronat « français » et interdiction de toute nouvelle délocalisation. | |
Forte taxation, voire confiscation des biens des milliardaires soustrayant leurs profits à l’impôt (paradis fiscaux, cadeaux au patronat sans contrepartie). Réforme fiscale favorisant les couches populaires et moyennes (impôts directs et indirects) aux dépens de la grande bourgeoisie. Augmentation des petits et moyens salaires, des pensions et des indemnités chômage ; retour progressif au remboursement des soins à 100% par la Sécu et reconstruction de l’hôpital public. Retraite à 60 ans et suppression des décotes, abrogation des lois antisociales dictées par Maastricht depuis 1992. Retour au 1% patronal pour le logement social avec financement par le Livret A redevenu rémunérateur. Grandes surfaces payant des prix décents aux paysans et cogérées par l’Etat, les salariés, les consommateurs et les agriculteurs. Ré-affection aux services publics de l’argent public offert sans contrepartie au MEDEF, de manière à augmenter le nombre de professeurs, d’infirmiers, d’agents de l’Equipement, d’éducateurs, etc. | |
Refus déterminé du racisme, de l’antisémitisme, de la haine contre les ouvriers musulmans, du fascisme, de la xénophobie, du machisme, de l’homophobie, de l’euro-séparatisme régionaliste, des intégrismes de tous poils, mais aussi de toute forme de haine militante contre la France laïque. Priorité à l’enfance, à l’assistance aux malades, aux enfants vivant dans une famille monoparentale et aux personnes en fin de vie. Egalité absolue des salaires hommes/femmes. | |
Abrogation de la contre-réforme territoriale (= Grandes Régions à l’allemande, euro-métropoles…). Dans le cadre d’une République unie, séparée de tout culte et respectant toutes les options philosophiques, restitution de larges pouvoirs aux communes. Langues régionales enseignées partout dans le cadre de l’Education nationale et sans remettre en cause le primat unificateur de la langue nationale. | |
Armée française dédiée à la défense du territoire national à l’exclusion de toute mission répressive ou néocoloniale. Fin de la Françafrique et rapports égalitaires de co-développement avec les peuples africains ; refondation de la Francophonie internationale sur des bases anti-impérialistes, droit des DOM-TOM à disposer d’eux-mêmes, soutien aux peuples en lutte (Cuba socialiste, Palestine, Kurdes…), etc., développement des relations politiques, culturelles et économiques avec l’Europe du sud, les pays latino-américains, le Maghreb et les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud). | |
Primat du transport ferroviaire dans le cadre d’une SNCF réunifiée. Taxation du fret routier européen transitant par la France de manière à financer la relance du produire en France. Renationalisation totale et réunification de l’énergie. Orientation du produire en France vers la transition écologique. Nationalisation des labos pharmaceutiques et recentrage des aides publiques vers l’agriculture paysanne. Relance d’une politique nationale planifiée d’aménagement du territoire. Péréquation des impôts locaux pour développer également les territoires, obligation réelle pour les villes riches de construire du logement social, contrôle du prix des loyers, politique favorisant la réimplantation de la classe ouvrière et des couches moyennes en centre-ville. | |
Reconstruction d’une Education nationale démocratique, laïque et de qualité pour tous, développant la citoyenneté, l’instruction publique et les droits civiques des grands élèves mais exigeant d’eux le respect du savoir et des enseignants. Relance de la Recherche publique et titularisation des jeunes chercheurs. Gratuité de l’enseignement supérieur, fin de la mainmise du MEDEF sur l’Université. Nationalisation de TF1 et mise en place d’un vrai service public audiovisuel assurant le pluralisme politique, impulsant l’intervention citoyenne et favorisant la culture et le divertissement de qualité. Développement de l’EPS et du sport amateur. Emancipation de la presse écrite du grand capital et des firmes d’armement (Dassault, Lagardère…). | |
Assez d’aliénation au tout-anglais et à la mainmise étatsunienne. Larges moyens publics pour la création francophone (chanson, ciné, théâtre, audiovisuel…) |
Si, dans l’élection si particulière de notre République présidentialo-monarchique, un candidat pouvait être porteur d’un tel programme, avec quelque chance d’obtenir la majorité, ce serait un changement (depuis G. d’Estaing, tous les présidents se sont fait élire sur l’air de la chanson du changement ) simplement révolutionnaire. Révolution, non seulement pour les institutions, l’économie, le social mais une véritable révolution idéologique…dans la tête de chaque citoyen décidé à vouloir transformer…jusqu’à l’air qu’on respire. Mais, si obtenir une telle majorité dans la population serait une victoire incomparable, non seulement elle ne pourrait être obtenue qu’après une lutte particulièrement difficile mais il faudrait envisager qu’elle pourrait annoncer des difficultés plus grandes: les capitalistes bien-de-chez-nous n’hésiteraient pas à utiliser tous les moyens pour s’y opposer…et ne manqueraient pas « d’aide »…inter pour ne pas dire multinationale. Bref: ce mouvement pour une transformation profonde devra être sacrément costaud. D’où, sans doute, plus de possibilités d’action pour un tel mouvement, s’il était partagé par les populations d’autres pays –Italie, Grèce, Espagne, Portugal (pour ce qui est des plus proches)– permettant de préparer en commun une sortie de l’U.E. (et pourquoi pas, mais là, c’est voir bien loin: des 4 sorties que vous proposez). Car on ne peut oublier une chose: quel que soit le système en place, après quelques années, les citoyens mesurent leurs besoins et leurs aspirations à l’aune de la vie quotidienne: on vit mieux ou plus mal « qu’avant », mieux ou plus mal « qu’ailleurs »? Pas simple, bien sûr…
Méc-créant