Ce jeudi 19 mars 2020, un collectif de soignants a décidé de porter plainte contre Agnès Buzyn, l’ex-ministre de la Santé, et Édouard Philippe à la suite des révélations de la première concernant l’incapacité du gouvernement (et de fait, de Macron également…) à anticiper les dramatiques conséquences de l’actuelle pandémie de coronavirus. L’heure des comptes et de l’indispensable établissement des responsabilités (y compris devant la justice) viendra… mais ce gouvernement doit assumer TOUTES ses responsabilités face à l’actuelle pandémie et prendre les mesures de salut public pour protéger la santé ET la vie des citoyens et des travailleurs.
Vouloir juger Buzyn et Philippe est le minimum syndical, tant les responsabilités sont immenses et appellent à élargir la liste des accusés : au-delà de la macronie (Pénicaud et Le Maire qui poussent à aller travailler, Blanquer qui voulait assurer la « continuité pédagogique » dans les établissements scolaires qu’il n’envisageait même pas de fermer, etc.), c’est l’ensemble des gouvernements maastrichtiens ayant appliqué dogmatiquement les « critères de stabilité et de convergence » promus par l’UE, de Chirac-Raffarin-Mattéi à Macron-Philippe-Buzyn/Véran en passant par Sarkozy-Fillon-Bachelot ou encore Hollande-Valls-Touraine-Macron (alors ministre de l’Économie…) qui doivent être mis en accusation. Au même titre que l’ensemble des états-majors des partis euro-compatibles, des prétendus « Républicains » aux soi-disant « écologistes » d’EUROPE-Écologie les Verts et « socialistes » du PS, qui assimilent le communisme au nazisme… au même titre que le mensonger « Rassemblement national », qui ne veut sortir ni de l’UE ni de l’euro, et encore moins du capitalisme !
Et comment oublier les responsabilité d’un MEDEF, dont le patron Geoffroy Roux de Bézieux appelle à aller travailler « impérativement », « coûte que coûte » (le patronat n’a jamais eu que faire de la santé et de la vie des travailleurs), et bien entendu de la mortifère « Union européenne », dont les principes sacrés de « concurrence libre et non faussée », d' »ouverture à la concurrence » (la Poste et la SNCF peuvent en témoigner) et de « totale liberté de circulation » (surtout des capitaux… et des capitalistes) débouchent sur l’euro-démantèlement des services publics, l’euro-destruction des conquêtes sociales et démocratiques (comme le prévoit l’article 17 de l’actuel projet de loi dit d' »état d’urgence sanitaire »), l’euro-fascisation arasant les libertés publiques et l’euro-dissolution de la France et de la République. Une UE qui, par ses principes dogmatiques au seul service des intérêts des forces du capital, a ouvert la voie à la déstructuration des services publics, structures hospitalières en tête (l’Italie peut également en témoigner !).
Tous ces responsables auront des comptes à rendre devant la justice une fois la crise passée : en attendant, pratiquons l’union nationale ET internationale entre citoyens et travailleurs, mais certainement pas avec un gouvernement d’incapables, d’irresponsables et, désormais, de justiciables mettant en danger la santé ET la vie des populations. Et plus que jamais, face au camp de la mort que représentent l’UE, le MEDEF ainsi que Macron/Philippe et leurs laquais, il est VITAL de sortir de l’euro, de l’UE, de l’OTAN ET du capitalisme exterministe qui détruit l’environnement, la santé, les conquêtes sociales et démocratiques… et tout simplement la vie humaine.
Pour ne rien rater restez connectés sur les réseaux sociaux :
Macron et sa bande d’incapables sont responsables du manque de matériel de protection et donc de la mise en danger
des soignants et des travailleurs .Hélas bon d’entre eux ,comme c’est déjà le cas , vont payer de leur vie le fait d »être exposés au plus prêt du virus .
pourquoi dans ses conditions ne pas demander et même d’ exiger de classer le corona virus comme maladie professionnelle ??