Sans cautionner la politique du PS, le M’PEP-62 et le PRCF-62 appellent à faire barrage à Marine Le Pen; il est en effet vital pour la nation et pour la classe ouvrière « chti » qu’un parti xénophobe n’obtienne pas son brevet de légitimité républicaine des descendants des « gueules noires ».
Le 17 juin, barrons la route à la dynastie Le Pen qui usurpe le nom du « Front national de lutte pour la liberté et l’indépendance de la France » qui dirigea les luttes patriotiques et antifascistes du bassin minier pendant l’Occupation allemande.
Malgré la modestie de notre score, nous sommes fiers d’avoir résisté , avec l’aide bénévole de nos camarades du M’PEP-62 et du PRCF-62, contre les innombrables coups bas, censures, intimidations, diffamations politiques qui nous ont visés jusqu’au dernier jour de la campagne. En particulier, nous condamnons avec indignation la manière dont le prétendu « service public » de l’audiovisuel a censuré notre message. Nous regrettons que les « grands » candidats de la gauche établie aient refusé tout débat d’idées visant à éclairer les citoyens et les travailleurs de la 11e circonscription sur la nature de la « construction européenne » et sur la possibilité d’en sortir par la porte à gauche.
Et surtout, nous sommes fiers d’avoir porté clairement dans les entreprises et dans les quartiers la seule proposition qui permette de construire la résistance et l’alternative populaires : celle qui consiste à SORTIR la France de l’étouffoir que sont l’euro et l’Union européenne, fabriquee par et pour les forces du capital pour reconstruire les acquis du Conseil National de la Résistance et nouer de nouveaux traités internationaux progressistes. Nous constatons avec regret que notre questionnement citoyen au Front de gauche soit resté sans réponse : si, comme c’est prévisible, l’Union européenne refuse de « réorienter l’Europe dans un sens progressiste », oseront-ils appeler avec nous a claquer la porte de cette prison des peuples qu’est l’UE ? Oui ou non des députés du PCF et du Front de gauche entreront-ils au gouvernement en prenant le risque suicidaire d’abandonner à l’UM’Pen le monopole de l’opposition ? Aux électeurs du PCF et PG de relayer cette interrogation avant le second tour, après il sera trop tard et une redoutable mécanique pourrait bien broyer notre pays.