Après s’être rendu à l’étranger pour y insulter notre peuple « irréformable » qui, majoritairement, refuse la politique euro-thatchérienne, Macron imite servilement Donald Trump : il signe devant les caméras les ordonnances scélérates qui arasent le code du travail et les conventions collectives issues de la Résistance. Macron s’imagine ainsi casser les mobilisations qui montent et les convergences interprofessionnelles qui se dessinent. Et, sans reculer parfois devant les expressions les plus grossières, les ministres se relaient pour accuser de « violence » tous ceux, syndicalistes de classe, insoumis, militants franchement communistes, qui dénoncent la politique… ultra-violente du gouvernement euro-patronal contre les travailleurs de notre pays.
Ne nous laissons pas impressionner. Le PRCF et les JRCF, qui ont été et qui seront de toutes les manifs CGT, assisteront demain avec leurs tracts franchement communistes, leurs drapeaux rouges et tricolores, à la Marche contre le coup d’État social perpétré par Macron-MEDEF et par ses parrains de l’UE. N’opposons pas stérilement les luttes sociales aux luttes politiques ; il faut au contraire travailler avec tout le monde et sur tous les terrains pour créer un immense mouvement social et politique indispensable pour virer les ordonnances scélérates et, in fine, pour dégager la petite minorité égoïste qui les inspire.
En ce centenaire de la Révolution d’Octobre 1917, il faut aussi se souvenir qu’ « on ne peut avancer d’un pas si l’on craint d’aller au socialisme », en clair, de contester radicalement le capitalisme, ce système de plus en plus régressif, fascisant et prédateur. Et cela passe à notre époque par l’émergence d’une France Franchement Insoumise à l’UE du grand capital sans crainte de claquer la porte de cette prison des peuples qu’est l’Europe supranationale.
Nous appelons aussi les salariés de la route, les étudiants, locataires, fonctionnaires, retraités, etc. qui s’apprêtent à entrer en lutte à ne pas se laisser dissocier des autres travailleurs par le gouvernement et à ne plus se laisser balader à nouveau par l’état-major CFDT : plus que jamais, l’alternative est de perdre séparément et successivement ou de gagner tous ensemble et en même temps.
225 ans tout juste après la proclamation révolutionnaire de la Première République, rappelons au despote managérial qui siège à l’Elysée que la source de toute souveraineté réside dans le peuple dont le monde du travail est le centre vivant.
Macron casse la France sur ordonnances ? Répondons-lui : Résistance !
Par Georges Gastaud, porte-parole national du PRCF
22 septembre, 225ème anniversaire de la proclamation de la 1ère République