Dans un entretien accordé à Initiative Communiste Georges Gastaud répond aux questions d’actualités et explique les propositions communistes pour faire avancer et gagner les travailleurs, sur le plan national comme international. Une interview à partager largement.
Initiative Communiste – Le PRCF et sa revue Etincelles viennent de commémorer à Paris le 100ème anniversaire de la Troisième Internationale. Cela comporte-t-il un intérêt autre qu’historique ?
Georges Gastaud – Prolongeant la Révolution d’Octobre sur le plan de l’organisation communiste internationale, la création du Komintern a puissamment aidé à organiser le mouvement communiste à l’échelle internationale et à l’intérieur de chaque pays. Par ex., la fondation du PCF s’est faite par le vote majoritaire du Parti socialiste français s’affiliant à la Troisième Internationale lors du Congrès de Tours de 1920. Qu’on relise notamment la percutante intervention à Tours de Clara Zetkin, la déléguée clandestine en France du Komintern !
Sans entrer dans les débats historiques sur la dissolution de l’I.C. en 1943, puis sur les formes d’organisation internationale qui lui succédèrent après-guerre (Kominform, conférences internationales des partis communistes…), chacun peut constater que l’absence d’une organisation internationale permanente des communistes s’est fait lourdement sentir lorsqu’il a fallu combattre les déviations gauchistes ou réformistes qui ont déchiré le camp socialiste et le MCI au fil des années 60, 70 et 80, jusqu’à la dislocation contre-révolutionnaire du camp socialiste et de l’URSS. D’autant que, dans le même temps, la mondialisation capitaliste et la mise en place de structures supranationales du grand capital, notamment l’UE et ses appendices grassement subventionnés comme le PS européen, la C.E.S. maastrichtienne et le PGE (Parti de la gauche européenne), doivent être contrées non seulement dans chaque pays, mais sur le plan international. Sur le plan idéologique et stratégique, nous, PRCF, ne pouvons que défendre le principe d’une reconstitution de l’I.C. sur des bases marxistes-léninistes.
D’abord parce que nous n’opposons pas l’internationalisme prolétarien au patriotisme communiste (dans leur Manifeste de 1848, Engels et Marx appelaient déjà les prolétaires à « devenir la nation », et par la suite, l’internationaliste Lénine se réclamait, sur des bases progressistes, de la « fierté nationale des Grands-Russes ») ; ensuite parce qu’il est utile que les communistes se concertent systématiquement sur l’ensemble des problèmes planétaires, de manière à dégager, sinon une tactique unique, du moins des positions convergentes pour coordonner la lutte antifasciste, anti-impérialiste, anticapitaliste et pour mener la bataille permanente pour le socialisme-communisme.
Ensuite parce que les insurrections populaires qui éclatent ici et là, face à l’aggravation des contradictions du capitalisme, auraient grand besoin d’un « phare rouge » international (et tout autant pour le moins, de puissants partis communistes nationaux) pour échapper aux récupérations bourgeoises, à l’isolement international, aux manœuvres impérialistes et aux tentatives de dévoiements intégristes et chauvins : on l’a vu lors des ainsi-dits « printemps arabes » qui ont tourné au cauchemar dans plusieurs pays. C’est pourquoi, entre autres raisons, nous sommes associés à l’Initiative européenne des partis communistes qui vient de publier un texte important pour condamner l’OTAN à l’occasion de son 70èmeanniversaire. Naturellement, cela ne signifie pas que nous jugions que les conditions soient aujourd’hui réunies pour reconstituer l’Internationale alors que les partis communistes, y compris ceux qui se réclament du marxisme-léninisme, sont loin de s’accorder sur ce sujet et sur d’autres.
Bien entendu, la condition d’une renaissance de l’Internationale communiste serait de prendre en compte à la fois les principes universels du marxisme-léninisme, notamment dans la conception du passage du capitalisme au communisme, mais aussi les spécificités de chaque pays. Nous visons tous le socialisme et le communisme, mais l’unité de but n’a jamais signifié l’uniformité des moyens et des tactiques alors que nous vivons dans des pays très divers marqués par ce que Lénine appelait « l’inégalité de développement », y compris en Europe. Par ex. la sortie de l’euro d’un pays dominé et spolié de la périphérie de l’UE peut paraître bien plus risquée pour ce pays que celle d’un pays comme la France, dont la sortie de l’euro et de l’UE signifierait la fin de ce qu’Annie Lacroix-Riz appelle le carcan européen, du moins sous son accablante forme actuelle. Pour faire image, on ne va pas à La Havane de la même manière selon que l’on habite Paris, Buenos Aires, Le Cap ou Bangkok, l’important étant de viser le même terminus et d’être solidaires à l’international pour l’atteindre.
Bref, une renaissance de l’Internationale passe selon nous par une lutte commune contre le révisionnisme (de droite, mais aussi de gauche, car le sectarisme nourrit l’opportunisme de droite et vice-versa), par la défense commune de l’héritage et de l’histoire communistes nationale et mondiale, par la défense commune des communistes persécutés dans le monde (par ex. des communistes polonais), par la solidarité avec Cuba socialiste, avec le Venezuela bolivarien agressé, avec le peuple palestinien, etc., et par le soutien à tous les peuples en lutte, mais aussi par le respect mutuel, par l’écoute mutuelle et par le respect de la stricte égalité entre les partis, sans qu’aucun d’eux ne se pose en modèle ou en mentor pour autrui : déjà Lénine appelait à ne pas singer partout la forme soviétique du pouvoir populaire, qui peut varier considérablement en fonction des expériences nationales.
Initiative Communiste– Quelles sont les perspectives pour l’unité populaire en France ?
Georges Gastaud – Le mouvement des Gilets jaunes met chacun devant ses responsabilités et cela d’autant plus que l’aspiration au Frexit, soulignée par plusieurs leaders du mouvement (notamment par Mr Boulot et par Priscilla Ludovsky), ne cesse de monter en puissance. Bousculant les confédérations, y compris la CGT qui, initialement, rejetait les Gilets jaunes (M. Martinez suspectait les GJ de frayer avec l’extrême droite…), nombre de bases CGT et de militants FSU en lutte travaillent à la jonction avec les GJ. Dans le même ordre d’idées, nous nous réjouissons de l’appel récent d’Unions départementales et de Fédérations CGT aux organisations politiques, syndicales, associatives à construire un Front populaire et à construire une grande manifestation nationale unitaire le 27 avril prochain.
Dans le même temps, la montée des luttes dans l’Education contre l’entreprise de destruction euro-formatée de l’Ecole publique est un élément très positif et le monde enseignant peut aussi être un catalyseur de la colère populaire, notamment en faisant de la journée nationale de grève dans la Fonction publique du 9 mai un temps fort non pas pour témoigner, mais pour enclencher un mouvement qui pose la question de la reconduction et du blocage de l’économie capitaliste.
Nous-mêmes avons soumis au débat l’idée d’une grande manifestation commune sur les Champs-Elysées pour appeler ensemble à la grève générale reconductible, aux AG de lutte se coordonnant partout, etc. en réclamant la justice fiscale, l’augmentation des salaires et la souveraineté nationale.
Pour notre part, notre proposition stratégique est on ne peut plus claire et « carrée » : en rupture avec l’« union de la gauche » en faillite que disent poursuivre, tout en se divisant à l’infini, les appareils de la petite gauche européiste qui accompagnent la construction de l’Empire euro-atlantique, nous appelons les militants franchement communistes, membres ou pas du PCF, mais aussi les syndicalistes de classe et les progressistes conséquents à lutter sous les deux drapeaux révolutionnaires issus de notre histoire (le tricolore et le rouge) pour les « quatre sorties » de l’euro, de l’UE, de l’OTAN et du capitalisme. Nous invitons à ne pas en rabattre sur ces objectifs d’euro-rupture, ni en alléguant des arguments droitiers (comme le font ceux qui ajournent indéfiniment le socialisme et ne se prononcent pas sur le contenu de classe progressiste, antifasciste et anti-impérialiste du Frexit, ou comme ceux qui prétendent que la sortie de l’UE ne fait qu’un avec le mot d’ordre flou et euro-compatible, d’ « abrogation des traités européens » ; ni en alléguant, à la manière de Lutte ouvrière, que le Frexit n’a aucun intérêt puisqu’il suffit de renverser le capitalisme : car en réalité, ces super-révolutionnaires du verbe ne sont rien d’autre que des rabatteurs des « Etats-Unis socialistes d’Europe », cette feuille de vigne trotskiste et social-démocrate posée sur la supranationalité capitaliste. Or, en mettant la classe laborieuse, les communistes et les syndicalistes de lutte à la tête du combat pour la souveraineté nationale et populaire (ce que résume l’expression « République sociale et souveraine »), l’appel du PRCF aux « quatre sorties » articule dans une seule dialectique offensive le Frexit progressiste (qui a pour arrière-plan, fût-il bien entendu à travailler idéologiquement, le Non de classe massif du 29 mai 2005) et la perspective concrète de la révolution socialiste. Il faut en effet faire sauter le carcan européen qui, tout à la fois, prohibe le socialisme et démolit les acquis du CNR, le produire en France et les services publics au nom de « l’économie de marché ouverte sur le monde où la concurrence est libre et non faussée » qui définit un totalitarisme néolibéral d’essence fascisante. Cet engagement patriotique est indispensable pour placer le « monde du travail au cœur de la vie nationale », comme y invitait le programme du CNR, et pour, en donnant aux travailleurs le rôle dirigeant dans la lutte pour la démocratie, l’indépendance nationale, le progrès social et la paix, en isolant le grand capital arrimé à l’UE/OTAN, fédèrera le peuple et créera les conditions de la révolution socialiste dans notre pays…
Imaginons concrètement un Frexit progressiste : non seulement il ne s’agirait pas d’une interminable « étape » réformiste ajournant et retardant le socialisme pour la France, mais un immense affrontement de classes s’en suivrait aussitôt, à l’initiative des forces populaires aux échelles nationale et européenne.
Initiative Communiste– Comment le PRCF aborde-t-il les européennes et leurs suites ?
Georges Gastaud – il faut partir de deux évidences. D’une part, il est contradictoire de présenter des candidats aux élections supranationales tout en disant qu’on veut quitter l’UE supranationale, ce que font pourtant certains qui veulent le beurre et l’argent du beurre. Quand on participe à une élection, on tend à valider son résultat (Bref, il faut revenir aux sources du léninisme : ni sectarisme, ni suivisme, que ce soit à l’égard du réformisme (tels sont ceux qui, comme Ian Brossat, orbitent autour d’Anne Hidalgo), ou à l’égard du nationalisme (tels ceux qui, prônant l’ « union des patriotes des deux rives », écartent l’antifascisme, l’antiracisme et l’anti-capitalisme). En ciblant l’UE et l’oligarchie « française » qui détruit le pays, mettons en avant des objectifs fédérateurs permettant d’orienter le mouvement populaire allié aux couches moyennes précarisées vers la confrontation directe avec le grand capital.
Par exemple, il n’était pas anodin de rabattre électoralement vers Macron au second tour de la présidentielle comme l’a fait la gauche établie : ce faisant on le légitimait, c’est pourquoi le PRCF a appelé à s’abstenir, tout en dénonçant Le Pen) alors même que, Macron et Merkel le clament, il s’agit désormais, par une participation massive aux élections supranationales de mai, de valider ce qu’ils appellent « le saut fédéral européen » : marche à l’armée européenne, à la gendarmerie continentale, à l’officialisation du tout-globish, au fédéralisme politique, le tout sous tutelle allemande revendiquée.
Les arguments que nous opposent parfois, de bonne foi, certains militants progressistes, ne tiennent pas. Certains affirment que voter permettra d’affaiblir Macron. D’autres nous disent : « nos anciens se sont battus pour le suffrage universel et pour la souveraineté populaire, nous voulons le RIC, donc votons aux européennes ! ». D’une part, le parlement européen n’est qu’un parlement fantoche et d’autre part ce qui intéresse Macron, c’est surtout de faire valider par le vote, quel que soit sa couleur, la construction européenne elle-même et au passage le viol du non populaire de 2005. Car, camarades, sans tomber dans le slogan gauchiste irresponsable « élections piège à cons ! », il y a élection et élection. Bien sûr que, par ex., il faudra participer aux prochaines municipales, si possible sur des listes franchement communistes et progressistes démarquées du PS, parce qu’une forte participation à ces élections témoignera de l’attachement populaire aux COMMUNES, qu’ont entrepris de liquider Macron, Hollande, les LR et Cie dans le cadre d’une marche aux « métropoles européennes ». Bien sûr qu’il fallait voter le 29 mai 2005 car il s’agissait alors de sauver le cadre politique national, menacé d’être formellement détruit à jamais si le TCE était validé par le peuple (qu’est-ce en effet qu’une constitution européenne sinon la mise en place du cadre juridique indispensable à la « souveraineté européenne » voulue par les Maastrichtiens ?). Bref, il faut savoir si une élection offre un bon terrain ou pas pour, sinon exercer la souveraineté nationale et populaire (elle ne peut pleinement s’accomplir, faut-il le dire, dans un cadre bourgeois, c’est pourquoi l’engagement pour une « démocratie poussée jusqu’au bout » revendiquée par Lénine débouche logiquement sur la révolution socialiste), du moins lutter pour la sauver, la construire et l’élargir en lui donnant un contenu populaire. Au contraire, les européennes n’ont d’autre objectif, depuis 1979, que de faire cautionner par les peuples le cadre supranational, sachant qu’à l’arrivée, les conjurés du PS européen et du « Parti populaire européen » (droite), éventuellement flanqués des euro-nationalistes avec qui il s’allient déjà en Autriche et ailleurs, cogèreront l’UE comme ils l’ont toujours fait, privant par avance de leur « alternative européenne » rosâtre les incurables gogos de l’« Europe sociale ». D’autant que Junker nous a déjà prévenus : « il n’y a pas de démocratie contre les traités européens »… Avis aux amateurs !
Encore s’il s’agissait, comme dans certains pays européens, de soutenir à cette occasion de puissants partis communistes marxistes-léninistes agissant pour la sortie par la gauche de l’UE et de l’euro ! Mais en France, qui peut penser que Ian Brossat (PCF-PGE) ira défendre les prolétaires à Strasbourg, lui qui croit encore sérieusement qu’on peut demander à la BCE, ce gang des oligarques, de financer le « service public européen »… Ou qui découvre, en avril 2019, qu’il faudrait enfin bloquer les loyers à Paris, où le mètre carré habitable pulvérise les 10 000 € ! Qui ne voit par ailleurs que, hélas, le cadre électoral européen étant ce qu’il est, c’est-à-dire pas du tout neutre idéologiquement, la liste FI tirée par (la sympathique) Manon Aubry ne fait aucunement campagne, c’est le moins que l’on puisse dire, sur la phrase-choc de Jean-Luc Mélenchon en 2017, « l’UE, on la change ou on la quitte ! » : car tous ces responsables politiques savent bien que, massivement, la classe ouvrière rejette la funeste « construction » européenne (80% des ouvriers ont voté Non en 2005 !) et qu’elle le manifeste politiquement en faisant massivement la grève du vote aux européennes : arrêtons tous de prendre la masse des abstentionnistes, parmi lesquels la majorité des ouvriers, pour des pêcheurs du dimanche incapables de s’intéresser au destin de leur pays, donnons au contraire toute sa force politique franchement euro-critique à cette abstention de classe et de masse !
Alors bien sûr, chaque appareil politique en quête d’eurodéputés (et des somptueux émoluments qui vont avec…) « drague » les couches moyennes supérieures qui, sur le plan de la conscience eurocritique (et de l’engagement aux côtés des GJ !), sont très en retard sur les ouvriers, les employés, les petits paysans, etc. Et le résultat, c’est qu’au lieu de construire une France franchement insoumise à l’UE et au capital, on ne parle plus que d’une inconsistante « Europe insoumise » totalement récupérable par le système oligarchique : déclarez-vous aussi « insoumis », aussi « patriotes » ou aussi « anticapitalistes » (comme Lutte ouvrière…) que vous le voudrez, pourvu que vous adhériez sagement au principe de la « construction européenne » : en échange, sans le moindre résultat concret pour le monde du travail, on vous laissera palabrer tant que vous voudrez sur l’introuvable « Europe sociale, démocratique et pacifique » du futur tout en vous abandonnant quelques strapontins au pléthorique « parlement » de Strasbourg..
Cela ne fait évidemment pas de ces militants sincères (ceux du PCF, des Insoumis, etc.) des ennemis de classe, bien au contraire ! Mais le devoir des militants franchement communistes, des syndicalistes combatifs, des patriotes antifascistes et républicains, est d’utiliser la période électorale pour faire tomber les illusions sur l’UE en se tournant, pas exclusivement mais principalement, vers la classe travailleuse ; et d’abord vers les plus courageux d’entre eux, ceux qui occupent les ronds-points ou qui luttent dans les entreprises privées et dans les services publics (notamment, en ce moment, dans l’Education nationale en ébullition). Démontrons par la même occasion aux Gilets jaunes en lutte que leurs justes revendications sociales, fiscales et démocratiques ne peuvent se réaliser sans chasser Macron (ils le comprennent déjà mille fois mieux que la gauche établie qui, du PS au PCF en passant par certains états-majors syndicaux, a rabattu sur Macron le 6 mai 2017 !), mais aussi sans sortir franchement, par la voie progressiste, de l’euro, de l’OTAN et de l’UE. « Franchement », cela veut dire en particulier qu’il ne faut pas s’enliser dans d’interminables négociations avec Bruxelles sur la base de l’« article 50 » des traités (on voit ce que cette procédure donne avec le Brexit : enlisement assuré !). Car, et c’est tout l’enjeu de la présence aux manifs populaires des militants franchement communistes arborant des drapeaux rouges et tricolores – la reconquête de l’indépendance nationale est inséparable de la lutte pour le socialisme.
7 avril 2019
Si voter changeait quelque chose,il y a longtemps que ce serait interdit. Vive la Révolution prolétarienne. Vive l’Anarchie Anarchiste 50 000 ST_LO.
comment distinguer « l’abstention citoyenne » du degout général pour la politique qui ronge le mouvement populaire . ? le vote France Insoumise serait à mon sens, un signe plus fort et plus clair, même si ce parlement croupion n’a pas de pouvoir décisif … il a manqué 600.000 voix pour qu’on puisse enfin aborder la sortie des traités selon le programme de l’Avenir en Commun … mais il ne faut pas l’opposer au « frexit de gauche », il va dans le même sens fondamentalement . Le refus de la FI de toute alliance avec les eurobéats verts ou roses de la Gauche Européenne est clair.
#pepin sylvie
Bonjour,
L’entretien donné par Manon Aubry,tête de liste LFI,ne laisse plus aucun doute:
LFI ne veut ni sortir de l’UE ni sortir de l’Euro!
Au final ce bulletin de vote n’a plus aucune utilité,car le maintien dans l’UE empêche automatiquement l’application du programme de LFI « L’Avenir en Commun ».
LFI le sait bien et trompe sciemment ses électeurs.
Pour ceux qui doutent de mes propos, je leur recommande la lecture avant le 26 mai prochain de l’ouvrage de David Cayla et Coralie Delaume « 10+& questions à l’UE ».
Cela leur évitera de faire une bêtise (en croyant bien faire) pour après s’en mordre les doigts!