Privilégiant ses relations d’extrême vassalité à l’égard de l’OTAN, de l’UE, de l’impérialisme allemand en voie de réarmement massif, ainsi que son soutien honteux au régime pronazi de Kiev (avec ses bataillons nazis Aïdar et Azov, et son parti « Svoboda », alias « Parti national-socialiste ukrainien), le régime Macron – qui feint en France de combattre l’extrême droite – a montré sa vraie nature en combattant et en votant contre la motion présentée par la Russie pour condamner le nazisme, le néonazisme, le racisme, l’ « africanophobie », l’antisémitisme. Cette motion appelait aussi l’O.N.U., produit direct de la victoire sur Hitler de la coalition antifasciste mondiale, à refuser que fussent criminalisés (comme incite à le faire le Parlement européen par sa résolution honteuse de septembre 2019) les emblèmes politiques symbolisant et rappelant la victoire des peuples sur le nazisme (notamment, le drapeau rouge soviétique victorieux, frappé des « outils » ouvrier et paysan, qui flotta sur le Reichstag nazi en avril 1945 suite à la prise de Berlin par l’Armée rouge).
Déjà l’an dernier, le représentant de Macron s’était abstenu sur une motion analogue présentée par Moscou. Macron franchit aujourd’hui un pas de plus qui montre que pour lui, l’antifascisme et l’antinazisme passent loin derrière son allégeance à l’Alliance euro-atlantique arrimée aux nostalgiques européens de Hitler, Bandera et Mussolini qui foisonnent désormais dans la jolie Europe atlantique en marche vers l’Est sous l’égide des impérialismes américain et allemand réconciliés contre la Russie et la Chine.
Macron, qui ose aujourd’hui usurper le sigle du CNR pour détruire les acquis sociaux de 1945, déshonore notre pays et l’inscrit dans une marche à la guerre antirusse totalement débridée, décomplexée, porteuse de guerre mondiale et prête aux plus infâmantes compromissions.
Il tourne également le dos au Général de Gaulle qui, malgré son ancrage initial à droite, a préféré la main tendue des communistes pour abattre le nazisme, former le CNR sous l’égide de Jean Moulin et refuser la tutelle américaine en 1945, et qui a déclaré en 1944, lors de sa visite d’État à Moscou « la Russie soviétique a joué le rôle principal dans notre libération ».
Antifascistes, patriotes républicains et vrais amis de la paix veillez : le danger fasciste renaît dans notre pays et à l’échelle mondiale. Il ne procède pas seulement de l’extrême droite mais bien de tous ceux qui isolent et salissent notre pays à l’International (car la motion russe est passée à une très large majorité à l’Assemblée générale de l’ONU où les Occidentaux se sont de nouveau isolés et discrédités !) en préférant les menées impérialistes de l’OTAN et de l’UE au devoir de combattre le retour en force de la Bête immonde du nazisme et du fascisme.
Primo-signataires (propositions)
- Léon Landini, président de l’Amicale Carmagnole-Liberté des anciens Francs-Tireurs et Partisans de la Main-d’Oeuvre Immigrée, ancien officier FTP-MOI, Grand Mutilé de Guerre, Officier de la Légion d’honneur, Médaille de la Résistance, décoré par l’Union soviétique pour faits de Résistance, frère de Roger Landini et d’Hermine Landini, tous deux combattants FTP-MOI – L. Landini est également président du Pôle de Renaissance Communiste en France
- Pierre Pranchère, ancien député de la Nation, ancien parlementaire européen, ancien Franc-Tireur et Partisan Français des Maquis de Corrèze, Combattant volontaire de la Résistance, militant de l’amitié franco-soviétique et franco-russe, vice-président du PRCF
- Jean-Pierre Hemmen, fils de Fusillé de la Résistance, vice-président du PRCF, directeur de publication de la revue Etincelles
- Georges Gastaud, philosophe, fils de Résistant gaulliste, directeur du journal Initiative communiste
- Fadi Kassem, agrégé d’histoire, secrétaire national du PRCF
- Annie Lacroix-Riz, historienne, professeur émérite à Paris-VII, petite-fille de Déportée juif
- Gilda Guibert, Agrégée d’histoire classe exceptionnelle, fille et petite-fille de résistant FTP-MOI
- Mireille Landini, Fille de résistant, fille et petite-fille de résistant FTP-MOI
- Hermine Pulvermacher, ancienne secrétaire générale du groupe communiste à L’Assemblée nationale de 1962 à 2000, chevalier de la légion d’honneur.
- Léon Pulvermacher, fils de déportés juifs polonais, ancien interprète de conférences.
- Jany Sanfelieu, fille d’un combattant républicain espagnol antifasciste.
- Bruno Guigue, ancien haut fonctionnaire, enseignant à l’Université de La Réunion
- René Barchi, chercheur français spécialiste de la Deuxième guerre mondiale
- Rose-Marie Serrano, fille de combattant républicain espagnol.
- Nathalie Sage Pranchère, agrégée et docteure en histoire.
- Alcide Carton, Inspecteur de l’Education Nationale retraité, citoyen robespierriste.