FASCISATION : LA SARKO VALLS DES MATRAQUES CONTINUE POUR FAIRE TAIRE LES VOIX CRITIQUES
Il y a quelques mois, la « totalité plurielle » des médias nous « encharlisés » pour « défendre, disait-elle, la liberté d’expression ».
Depuis la grande manif de janvier qui s’est déroulée derrière les pires personnages de la planète réunis en tête de cortège, on a eu la loi Valls généralisant l’écoute policière des conversations téléphoniques et des courriels ; maintenant, il y a cette abominable intrusion contre le camarade Stambul, un militant de la cause palestinienne ; le but de ces brutalités scandaleuses contre un homme parfaitement pacifique est de casser la campagne de boycott des produits israéliens qui résultent de la spoliation permanente des droits palestiniens.
Et dire que pendant ce temps, des mouvements progressistes qui se croient radicaux, font la fine bouche quand le PRCF parle de fascisation de la France… Ce processus ne se limite pas à la rapide lepénisation des esprits assortie de toutes sortes de phénomènes de repli communautaristes, il « travaille » en profondeur l’appareil d’Etat lui-même, ces « forces de l’ordre républicaines » que les bobos allaient embrasser pendant les manifs « charliesques » sous les caméras de télévision : l’agression policière contre Stambul fait suite à l’intervention scandaleuse à laquelle a donné lieu le matraquage des migrants et des élus à Paris, après le meurtre policier d’un militant écologique à Sivens, cette fascisation du pouvoir est la « réponse » que le gouvernement Valls, si chéri des bobos « humanistes », apporte à la colère sociale face aux choix atlantistes, pro-sionistes, ultra-maastrichtiens de la social-« démocratie » française plus indécente que jamais.
Communiqué
Une nouvelle fois Valls fait valser les matraques pour chasser les migrants regroupés devant la halle Pajol à Paris après leur évacuation du camp de La Chapelle le 2 juin au matin.
Depuis cette date, sans hébergement, dans l’indifférence de la préfecture et la mairie de Paris, les migrants, victimes des interventions impérialistes au Moyen-Orient et en Afrique, en sont réduits à errer dans Paris.
La brutalité policière n’est-elle que la seule réponse que connait Valls, comme Sarkozy, à cette douloureuse question politique et humaine.
Le PRCF exprime sa solidarité internationaliste aux migrants.
communiqué du PRCF – 9 juin 2015