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Jeudi 20 février 2025 – Quelques jours après avoir reçu les dirigeants des pays membres de l’Union européenne et au lendemain d’une énième vidéoconférence avec les mêmes protagonistes, le despote de l’Elysée poursuit son offensive belliciste au sujet de la guerre russo-ukrainienne. Cette fois-ci, comme il l’a déjà fait par le passé, il convie les grands partis politiques de droite et dits de « gauche » afin de leur faire « prendre conscience » de la « menace existentielle » que représenterait la Fédération de Russie pour l’Europe et pour la paix.
L’annonce d’une rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine pour essayer de trouver une issue au sujet d’une guerre débutée en février 2014 dans le Donbass et en Crimée perturbe totalement les va-t-en guerre les plus fanatiques comme Macron, Scholz ou von der Leyen, sans compter le pantin Zelensky qui découvre ce que signifie être une marionnette de l’impérialisme états-unien. En effet, après des années de soutien au régime pronazi de Kiev par Joe Biden soucieux de préserver les intérêts de son fils Hunter au sein de la société gazière Burisma Holdings en Ukraine, l’obscurantiste Donald Trump décide de lâcher progressivement l’affidé ukrainien, confirmant en cela la ligne politique définir par Henry Kissinger : « Être un ennemi des États-Unis est dangereux, mais être un ami est fatal ».
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Cela ne signifie pourtant pas que Donald Trump soit un « homme de paix » comme l’affirment ses aficionados zélés à l’instar de Florian Philippot ou de François Asselineau. Car comment croire que l’impérialisme états-unien ne cherchera pas à garantir l’approvisionnement en terres rares et la sécurisation des livraisons de gaz en Ukraine, tout en offrant la totalité du territoire ukrainien à la Russie ? Et ce, alors que Donald Trump a clairement annoncé ses ambitions impérialistes à l’encontre du Canada, du canal de Panama, du Groenland ou encore du Golfe du Mexique, tout en renforçant l’agressivité à l’encontre de la Chine populaire et en opérant un nettoyage ethnique immense dans la bande de Gaza !
Cela étant, l’imprévisible obscurantiste de la Maison Blanche semble vouloir mettre un terme – au moins temporairement – en visant sans doute à glisser des coins entre la Fédération de Russie et la Chine populaire à la folle escalade belliciste contre la Russie à laquelle appellent de leurs vœux le trio von der Leyen-Macron-Scholz, mais aussi le secrétaire général de l’OTAN Mark Rutte qui exige désormais que le réarmement représente jusqu’à 4% du budget national de ses pays membres – quitte à sabrer dans la santé comme il l’a clairement annoncé mi-janvier. À tout prendre, si au moins sur le front russo-ukrainien l’Axe UE-OTAN peut être mis en échec, il serait totalement inconséquent de ne pas saisir une telle occasion pour mettre un terme à une guerre ayant déjà fait trop de victimes parmi les travailleurs, et potentiellement exterministe. Et si la possibilité de se débarrasser d’un « dictateur sans élections » ayant interdit 14 partis de gauche (dont le Parti communiste d’Ukraine), détruit le Code du travail, laissé prospérer les milices néonazies Azov, Aïdar, Kraken, etc., et les partis nostalgiques de Stepan Bandera comme Svoboda et Pravyi Sektor, plongé son pays dans la corruption et la fascisation, etc., se présente, comment donc des défenseurs de la paix pourraient-ils laisser passer une telle occasion ?
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Naturellement, un tel scénario est inacceptable pour les tenants de l’ordre euro-atlantique qui, sous l’impulsion du trio von der Leyen-Macron-Scholz, s’apprêtent à relancer l’« Union sacrée » par un soutien sans faille au régime pronazi de Kiev. C’est pourquoi le despote de l’Élysée a convoqué, comme par le passé, les grands partis médiatiques qui, depuis le début de l’intervention russe en février 2022, n’ont cessé d’appeler à armer et soutenir financièrement l’Ukraine. Que l’on se souvienne du vote infâme du 30 novembre 2022, lorsque les députés PS, EELV et PCF – dont le pseudo « communiste » Fabien Roussel – ont approuvé, comme la Macronie et les LR Ciotti-Retailleau, une infâme résolution appelant à intégrer l’Ukraine dans l’Axe UE-OTAN.
Que Renaissance et les LR répondent présents à l’appel au garde-à-vous de Macron, rien de plus normal. Que le prétendu « Rassemblement national », tout aussi euro-atlantique que la Macronie dont elle n’est que la face racialiste et xénophobe, réponde présent à l’appel de Macron, rien de surprenant. Après tout, ne vient-il pas de sauver la Macronie en refusant de voter la censure du gouvernement Bayrou et en ne s’opposant pas à la nomination du corrompu Richard Ferrand à la tête du Conseil constitutionnel ? Que le PS et EELV, qui votent tous les textes toujours plus anticommunistes et bellicistes depuis des années aussi bien au sein dudit « Parlement européen » et de l’Assemblée nationale, rien de plus logique.
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Mais que vont faire les états-majors du P« C »F-PGE et de LFI à une réunion visant à reconstituer l’ « Union sacrée » euro-atlantique ?! Pourquoi remettre en selle une énième fois un despote qui veut réarmer massivement le pays au détriment des services publics, des conquêtes sociales et des libertés démocratiques, le tout pour mener les « conflits de haute intensité » ?!
Il n’y a rien à discuter avec les fauteurs de guerre majeurs que sont les représentants de l’Axe UE-OTAN, Macron en tête. Il y a à les combattre comme le principal ennemi au sein de notre propre pays, comme l’affirmait déjà Karl Liebknecht en 1914. Et cela implique, non pas de palabrer une énième fois comme le font Manuel Bompard et Fabien Roussel, mais de porter la seule alternative politique franchement insoumise et vraiment communiste : la rupture URGENTE avec l’Axe UE-OTAN par la sortie de l’euro, de l’UE, de l’OTAN ET, in fine, avec le capitalisme exterministe qui porte la guerre comme la nuée porte l’orage. Toute autre attitude au sujet de cette situation explosive pour la paix mondiale ferait des états-majors du P« C »F-PGE et de LFI des complices de la dynamique belliciste que porte l’Axe UE-OTAN.
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Plus que jamais, entre l’Europe atlantique et le Monde pacifique, IL FAUT CHOISIR, ET VITE !
Déclaration de Fadi Kassem, secrétaire national du PRCF
Georges Gastaud, directeur politique d’Initiative communiste
Gilliatt de Staërck, secrétaire exécutif et coordinateur national du PRCF
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