Délégitimons-le totalement avec le BOYCOTT MASSIF du scrutin européiste et avec l’Alternative Rouge Tricolore !
Communiqué du Secrétariat national du PRCF – 13 mars 2024 – Le 12 mars 2024 marquera une nouvelle étape historique dans la marche à la guerre à laquelle poussent les forces antipatriotiques de France soumises à l’Axe UE-OTAN. Alors que 75% des Français rejettent l’idée folle de Macron d’envoyer des « troupes au sol » en Ukraine, alors que ce président frappé de démesure entend supprimer « toute ligne rouge » dans son soutien sans limite au régime défait de Kiev au risque de faire du territoire français la cible prioritaire de l’hyperpuissance nucléaire russe, 75% des députés censés nous « représenter » ont « démocratiquement » donné quitus à la politique militaire suicidaire du chef de l’Etat. En effet, après un prétendu « débat » – en réalité, des « attaques » émanant des illuminés macronistes selon le député LR (lui aussi, euro-atlantique frénétique) Olivier Marleix – dans la plus pure tradition macroniste, l’Assemblée nationale a adopté, par 372 voix contre 99, l’accord de février 2024 ouvrant la voie à l’adhésion de l’Ukraine à l’UE et à l’OTAN et armant toujours plus le régime pronazi de Kiev. Un vote d’autant plus désastreux qu’il s’inscrit dans la continuité des déclarations martiales et irresponsables de la part du despote de la « République » croupissante, menaçant ouvertement la Russie d’une intervention des troupes françaises à l’est de l’Europe.
Sans surprise, la Macronie, ennemie du peuple français, et ses affidés Modem (derrière le fanatique Jean-Louis Bourlanges) et UDI ont massivement approuvé cet accord scélérat en usant des pires insanités. A commencer par le roquet Attal, osant affirmer qu’« une victoire de la Russie, ce serait une inflation puissance 10 pour les Français » et évoquant, pêle-mêle, « un danger direct pour notre souveraineté alimentaire », un risque de « panne énergétique généralisée » ou encore « un cataclysme pour le pouvoir d’achat des Français » … tout en soumettant le peuple de France à de nouvelles coupes euro-austéritaires au profit de la « modernisation des armées » à hauteur de 413 milliards d’euros ! Rarement un tel tissu d’âneries aura été débité en si peu de temps pour masquer la réalité du vote triomphal du camp euro-atlantique : celle de la marche à la guerre contre la Russie.
Une marche à la guerre à laquelle auront contribué, sans surprise là encore : les LR, soi-disant héritiers du « gaullisme » ; mais aussi les députés PS et EELV, faussement de « gauche » et réellement de DROITE, les premiers osant se réclamer de Jean Jaurès en crachant de manière continue sur sa tombe depuis 1914, les seconds réclamant toujours plus « l’envoi d’armes et de munitions » tout en osant prétendre défendre « la liberté des peuples à disposer d’eux-mêmes » … sauf celle du peuple français démantelée par l’ordre supranational UE-OTAN !
Le prétendu « Rassemblement national » a, lui aussi, révélé une nouvelle fois son vrai visage. Faussement patriotique, il a opté pour l’abstention et a clairement affirmé son soutien au régime pronazi de Kiev, admirateur du génocidaire antisémite Stepan Bandera dont le nom fleurit dans toutes les rues des grandes villes ukrainiennes. Il a ainsi rallié, de fait, la stratégie belliciste mortifère de Macron, après avoir approuvé la loi anti-immigrés en décembre 2023. Ainsi se dessine, plus que jamais, un Axe rose/vert-bleu-brun totalement soumis à l’Axe UE-OTAN, favorable au « saut fédéral européen » disloquant la souveraineté et l’indépendance de la France, nourrissant la fascisation galopante en Europe et soutenant les pires forces réactionnaires de Kiev à Tel-Aviv – dont les massacres génocidaires ne soulèvent pas une once d’indignation chez ces grands « humanistes » pro-ukrainiens ! Ainsi est confirmée la convergence déjà visible le 19 septembre 2019 au Parlement européen, lorsque tout ce « beau monde » adopta l’infâme résolution assimilant le communisme au nazisme.
A rebours de leurs positions antérieures – notamment à l’occasion de l’adoption de la résolution infâme du 30 novembre 2022 en faveur de l’ancrage de la France dans l’Axe UE-OTAN, du soutien militaire et financier massif au régime de Kiev et de la volonté d’élargissement –, les députés LFI et PCF, soumis à la pression pacifique de la masse des travailleurs français, ont ENFIN compris la gravité de la situation dans laquelle Macron plonge la France, en rejetant cet accord dangereux pour la paix. Un vote certes bienvenu et qui marque un refus de voir l’Ukraine intégrer l’UE et l’OTAN, véritable casus belli pour la Russie dont l’encerclement par les Etats-Unis s’est accéléré depuis l’implosion de l’URSS. Mais un vote tardif et, surtout, qui ne remet pas en cause l’interprétation biaisée sur les origines de la guerre et la nature réelle du régime de Kiev, ayant poussé le régime contre-révolutionnaire, réactionnaire et bourgeois de Poutine – qui persécute les camarades du Parti communiste de la Fédération de Russie (PCFR) dans l’indifférence des médias aux ordres en France – à intervenir directement en février 2022.
Alors que la situation toujours plus alarmante commande, comme le suggèrent le pape François ou l’ancien ministre des Affaires étrangères Dominique de Villepin, à ouvrir la voie à des négociations pour mettre un terme aux hostilités et à cesser les livraisons d’armes qui font le bonheur des marchands de canon et de Washington, le despote Macron, qui se rêve en imperator de l’« État fédéral européen » en marche, nourrit toujours plus la guerre et prépare déjà l’envoi de soldats français sur le front de l’Est. Face à cela, et sachant que les états-majors euro-formatés de tous ces partis et des syndicats – qui, il y a peu, défilaient « pour la paix »… et l’envoi d’armes au « résistant » Zelensky – ne feront pas leur autocritique, il revient aux militants de se prendre en charge et de populariser partout les mots d’ordre que le Pôle de Renaissance Communiste en France, modeste par la taille mais digne et courageux par sa fidélité à l’héritage patriotique, pacifique, antifasciste et internationaliste des communistes, propose depuis le début du conflit : « L’argent pour les salaires, pas pour la guerre! » ; « Zéro homme, zéro arme, zéro euro pour le régime pronazi de Zelensky ! » ; « Négociations, désescalade, paix! » ; « Sortie de la France de l’UE-OTAN qui nous entraîne à l’abîme ! » ; « UE-OTAN et son allié israélien, halte au carnage à Gaza ! »
Au-delà, raison de plus pour délégitimer massivement cet Axe fascisant aux couleurs avariées le 9 juin prochain par le BOYCOTT CITOYEN MASSIF, non seulement afin de délégitimer toutes les forces politiques responsables de l’euro-destruction de la France depuis plus de quatre décennies, mais aussi afin de délégitimer massivement l’ordre UE-OTAN lui-même, principal fauteur de guerre en Europe et dans le monde – et les Palestiniens en savent quelque chose ! C’est le seul geste souverain et émancipateur qui reste aux travailleurs, victimes de toutes les droites (« libérale », réactionnaire et fascisante) antipatriotiques et antipopulaires et de la fausse « gauche » euro-soumise qui ont violé le vote souverain des Français le 29 mai 2005. Et ce n’est pas en votant pour des forces refusant la sortie URGENTE de l’euro, de l’UE, de l’OTAN ET du capitalisme exterministe – donc se condamnant d’avance à l’échec comme lors du « tournant de la rigueur » en mars 1983… ou comme Syriza en Grèce à l’été 2015 – et promettant des politiques impossibles à mettre en œuvre dans le cadre de l’UE du Capital (ce que dénonçaient déjà… Jean Jaurès en 1898 et Lénine en 1915 !) que le salut viendra pour les travailleurs, alors que l’extrême-droite s’apprête à triompher lors du scrutin de juin prochain.
Et raison de plus, surtout, pour reconstruire de toute urgence un vrai Parti communiste de combat, fidèle aux principes marxistes-léninistes et œuvrant à une indispensable Alternative Rouge et Tricolore portée par un Front antifasciste, patriotique, populaire, pacifique et écologique, autant d’orientations impossibles à mettre en œuvre dans le cadre de l’ordre UE-OTAN fauteur de destructions sociales, de fascisation galopante et de guerres impérialistes. Un combat que le PRCF porte et continuera de porter comme le firent Léon Landini, président du PRCF, dernier combattant FTP-MOI vivant (du bataillon Carmagnole-Liberté) et médaillé de la Résistance par l’Union soviétique, et le regretté Pierre Pranchère, ancien membre de la direction nationale du PRCF et ancien combattant FTPF dans les maquis de Corrèze, à rebours des fanatiques euro-atlantiques conduisant la France et le monde au désastre.