Sur tous les plans, géopolitique, militaire et diplomatique, culturel et linguistique, institutionnel et régalien, économique et social, l’oligarchie capitaliste euro- et atlantico-formatée qui domine le pays, que ce soit sous l’égide des faux « gaullistes » LR (Sarkozy, Fillon et leurs successeurs), des faux « socialistes » à la Hollande, ou du pseudo « progressiste » Macron, ou que ce soit demain sous la houlette des faux patriotes du RN (Le Pen, comme Ciotti et Zemmour accepte ouvertement désormais l’euro, l’UE et l’OTAN) conduisent notre pays vers la décomposition sociale et nationale accélérée, si ce n’est vers l’implosion finale et le déshonneur.
Sur le plan géopolitique, Sarkozy, Hollande puis Macron ont arrimé notre pays au maître global étasunien qui cherche partout la bagarre avec la Russie et avec la Chine populaire et qui, en s’alliant sans vergogne au jusqu’au-boutiste Zelensky et aux autres nostalgiques du pronazi Stepan Bandera, crée jour après jour les conditions d’une conflagration mondiale qui pourrait anéantir l’humanité, et qui très certainement, s’avèrerait fatale à notre pays.
En Afrique francophone, le malfaisant Sarkozy – par sa déstabilisation irresponsable de la Libye -, l’inconsistant Hollande – par son intervention malienne d’emblée vouée au fiasco -, le provoquant Macron, -par sa morgue et par son incapacité à préférer l’amitié franco-africaine aux intérêts capitalistes dits « françafricains »- , ont produit un énorme rejet continental de « la France », voire de la langue française et de la Francophonie tristement confondues avec les pratiques intrusives de l’impérialisme « français » en voie de totale déconfiture historique. Même si c’est en France que notre langue est la plus attaquée par l’oligarchie et par Macron lui-même, lequel saisit toute occasion pour lui préférer le tout-anglais de l’euro-mondialisation impériale « Choose France », « One Planet Summit », etc.)…
C’est également au nom de l’intégration euro-atlantique que sont méthodiquement détruits la République souveraine, laïque et indivisible issue de la Révolution française (au profit de la marche à l’ »État fédéral européen » promu par le chancelier allemand Scholz et de l’Europe réactionnaire des régions à l’allemande), le « produire en France » industriel et agricole sacrifié à » l’économie de marché » transatlantique et à sa « concurrence libre et non faussée », les avancées sociales du Front populaire et de la Libération dévastées par l’alignement européen sur le moins-disant social et salarial : SNCF, EDF, Poste, hôpital public, Éducation nationale, Recherche publique et Université à la française, tout doit désormais disparaitre pour laisser place au tout-profit des actionnaires prédateurs du CAC-40 !
Bref, la bourgeoisie française qui, alliée par contrainte aux Sans-Culottes, avait initialement su placer notre pays à l’avant garde des peuples luttant pour l’émancipation, est devenue une couche sociale vampirique qui brade le pays pour tenter de se faire une place, fût-elle de troisième ordre, derrière l’Oncle Sam et son fondé de pouvoir européen, la République de Berlin issue de l’ainsi-dite réunification allemande.
A l’arrière-plan de cette dégradante évolution qui fait de la France capitaliste le nouvel « homme malade de l’Europe », il y a la contre-« révolution » anticommuniste et antisoviétique qui a permis au grand capital, expulsé de Russie puis d’Europe orientale par la Révolution d’Octobre, puis par la victoire de l’Armée rouge sur Hitler, de créer l’actuel empire euro-atlantique prédateur qui prend la forme de l’UE-OTAN en marche débridée vers l’Est.
Dans ces conditions, le retour « du monde du travail au centre de la vie nationale », comme y appelait le CNR, c’est à dire en dernière analyse la direction du pays par la classe ouvrière au sens large et par tous ses alliés populaires et anti-oligarchiques, devient une nécessité vitale pour l’avenir et pour la survie même de notre pays. Un pays bien plus en danger existentiel qu’on ne le croit, comme en témoignent les crises à répétition qui secouent le pays, de l’insurrection durement réprimée des Gilets jaunes au soulèvement récent des banlieues en passant par l’intense lutte pour les retraites qu’a misérablement enlisée l’intersyndicale euro-« réformiste » alignée sur Laurent Berger.
Il faut en bref pour s’en sortir une seconde révolution française, à orientation prolétarienne et populaire largement ouverte aux couches moyennes pour construire un socialisme-communisme de nouvelle génération dont la renaissance française, à la fois patriotique et internationaliste, ainsi que la défense de la paix mondiale et de l’environnement, seront une dimension axiale.
Cela passe par la rupture de la France avec l’UE-OTAN, avec la marche fascisante vers l’État policier, avec la Françafrique néocoloniale, en un mot par une Alternative rouge et tricolore à cent lieues de la xénophobie du RN et des courbettes atlantistes de la fausse gauche belliciste type Raphaël Glucksmann ou Sandrine Rousseau.
Les outils sociopolitiques de cette Alternative sont la reconstruction d’un grand parti communiste de combat, du syndicalisme de masse et de classe, d’un large Front Antifasciste Patriotique Populaire et Écologique.
On ne s’en sortira pas à moins.
Communistes, syndicalistes de lutte, patriotes antifascistes, amis véritables de la paix et de la transition écologique, rejoignez sans tarder ce combat pour l’avenir et pour la vie !
Une tribune publiée par nos confrères de legrandesoir.info
https://www.legrandsoir.info/le-peuple-de-france-est-place-devant-un-choix-historique.html