Les amitiés antifrançaises de la famille Le Pen.
Mars 2013 : une photo montre la benjamine de la dynastie Le Pen posant aux côtés des extrémistes flamands du « Vlams Belang » à l’ « Europafeest ». On sait par ailleurs que Marine Le Pen a tenté de former un groupe avec ledit Vlams Belang (ex- Vlams Block ») dans le cadre du Parlement supranational de Strasbourg.
Ce que les patriotes français abusés par le front « national » savent moins, c’est que le Vlams Belang – suivi d’ailleurs par nombre d’adeptes de la NVA. (droite dure flamande au pouvoir à Anvers), ne se contente pas de revendiquer la partition de la Belgique, de manière à casser la Sécurité sociale belge en dépouillant la classe ouvrière sinistrée de la Wallonie francophone. Les euro-sécessionnistes flamands rêvent aussi d’amputer la France de sa partie flamande (Lille et Dunkerque, excusez du peu !) même si l’écrasante majorité de ces régions françaises très patriotes parlent depuis des siècles la langue de Molière.
Marion Maréchal « nous voilà ! »
Cela ne gêne pas non plus Marion Maréchal (nous y voilà !) que les émules du Vlams Belang et de la NVA persécutent les francophones au nord de la Belgique : le français y est largement proscrit et certaines mairies ont même sommé leurs employés bilingues de ne plus l’utiliser pour répondre aux touristes français ou wallons. Dans le même temps, la Flandre « indépendantiste » s’américanise à vue d’œil, comme d’ailleurs la Wallonie d’Elio di Rupo, le premier ministre belge (l’Aéroport de Liège se nomme « Liège Airport » !). Ici comme en France, pendant que la « belette » francophone et que le petit lapin régionaliste se disputent, le « Raminaglobish » du tout-anglais s’apprête à les gober tous deux !
Le « nationalisme » maréchaliste est toujours aussi ANTI-patriotique.
Mais cet attentat du Vlams Belang permanent contre la France, les Wallons et la Francophonie, ne gêne pas l’héritière Le Pen. L’une de ses premières interventions parlementaires n’exigeait-elle pas que le gouvernement coupe les crédits utilisés pour enseigner l’arabe à quelques centaines d’enfants migrants ? Mlle Maréchal demandait que les maigres crédits utilisés à cette fin fussent désormais utilisés pour enseigner… le français ? Nullement : Mme Le Pen s’indignait que ces crédits ne fussent pas utilisés pour que des professeurs spécialistes enseignent l’anglais dès les petites classes* (ce qui revient à chambouler l’idée même de langue maternelle des jeunes Français). Au fait, comment dit-on « préférence nationale » en américain ? Comme on le voit, le « nationalisme » maréchaliste est toujours aussi ANTI-patriotique.
Défendre la France, protéger la langue de Ferrat, de Vigneault et de Brel, refuser l’euro-balkanisation territoriale de la Belgique, de l’Italie, de l’Espagne, et dans la foulée, de la République française découpée en euro-Länder par Hollande, ce n’est donc pas soutenir le F.N., comme le prétend la fausse gauche qui abandonne le drapeau tricolore au parti lepéno-maréchaliste.
Défendre la France sur des bases progressistes, c’est combattre efficacement le FN
Au contraire, défendre la France sur des bases progressistes, c’est combattre efficacement le FN en associant la défense des nations souveraines à celle de toutes les langues nationales (ou régionales !) menacées par le tout-anglais impérial (y compris, faut-il le dire, le néerlandais et l’anglais britannique lui-même, submergé par l’américain des affaires !). Pour cela, il faut agir contre l’U.E. atlantique, mais aussi contre l’extrême droite « identitaire », cette aile marchante de l’euro-balkanisation des Etats souverains constitués.
C’est dans cet esprit à la fois patriotique et internationaliste que fut d’ailleurs formé, à l’appel du PCF clandestin, le « Front National de Lutte pour l’Indépendance et la Liberté de la France ». Sous l’égide de Jacques Duclos, de Louis Aragon, de Charles Tillon, etc., l’authentique Front national ANTIFASCISTE dont les lepénistes usurpent aujourd’hui le nom, combattait déjà, voici sept décennies, d’autres « maréchalistes » inféodés à l’Europe hitlérienne : des euronationalistes ANTIPATRIOTES qui voulaient DEJA dépecer la France sur des bases ethniques et régionalistes…
Décidément, « Mlle Marion Maréchal, nous y revoilà » !
*Déclaration prononcée le 12 décembre 2012 à la tribune de l’Assemblée.
Quel honte pour la France ! Lille et Dunkerque appartiendront toujours quoi qu’il arrive a la France et ce ne seront pas ces fascistes qui diront le contraire