Communiqué du PRCF et des JRCF – 16 septembre 2018
Pour la seconde fois en deux ans, un commando nocturne a lâchement tenté de vandaliser le stand du PRCF, l’an dernier en y détériorant et en y dérobant du matériel politique, cette année en tentant d’incendier une banderole de devanture. Le PRCF félicite les jeunes camarades présents dans le stand qui ont interrompu les brillantes « activités » des pyromanes-vandales, les ont suivis, ont alerté la Sécurité et ont eu la triste surprise de constater qu’il ne s’agissait pas de fascistes déclarés mais de gens qui se réclament du communisme. Nous avons appris le lendemain que d’autres stands qui arboraient la faucille et le marteau et qui ont le tort de déplaire à certains sectaires partisans de l’euro-mutation social-démocrate avaient également été vandalisés par les mêmes sinistres irresponsables.
Nous sommes prêts à participer à une démarche commune à ce sujet avec tous ceux, quels que soient leurs positionnements sur d’autres questions, qui refusent que le banditisme remplace le débat politique et la confrontation idéologique. D’autant que ces personnages ne portent pas seulement atteinte à ceux qui divergent d’avec eux, ils mettent en cause la fête de l’Huma, ce rassemblement annuel des progressistes auquel sont attachés tous les communistes et tous les démocrates de France.
Nous étudions la possibilité d’une action judiciaire à ce sujet, soit seuls, soit « tous ensemble et en même temps » avec ceux qui ont été également ciblés et nous exigeons que les objets dérobés sur d’autres stands soient restitués ou remboursés aux camarades de ces stands.
Ce comportement politiquement minable est d’autant plus absurde, dangereux et délétère que tous les débats qui se sont déroulés au stand du PRCF ont fait salle comble et que de nombreux camarades du PCF ont pu exprimer leur vue, soit en exprimant leur accord avec nos idées de Frexit progressiste, soit en nous portant la contradiction de manière fraternelle et civilisée comme il se doit entre militants du progrès social.
Au nom du PRCF,
- Léon Landini, président du PRCF, ancien officier FTP-MOI, grand Mutilé de Guerre, Médaille de la Résistance, Officier de la Légion d’honneur, décoré par l’Union soviétique, adhérent au PCF clandestin en 1942
- Pierre Pranchère, vice-président du PRCF, ancien maquisard FTPF, ancien député du PCF, adhésion aux Jeunesses communistes
- Jean-Pierre Hemmen, vice-président du PRCF, fils de Fusillé communiste de la Résistance
- Georges Gastaud, secrétaire national du PRCF, fils de Résistant, ancien responsable UJCF dans les Alpes-Maritimes, dans le Lot et dans l’Hérault
- Gilliatt De Staërck, animateur national des JRCF
- Annette Mateu-Casado, responsable du stand, fille de communistes espagnols anti-franquistes
POUR INFORMATION NOUS RELAYONS CE COMMUNIQUÉ PUBLIÉ SOUS LA RESPONSABILITÉ DES J.C. DE DIVERS DÉPARTEMENTS
Nous, Jeunes Communistes du Bas-Rhin, des Bouches-du-Rhône et de Lyon, affirmons que rien ni personne ne nous empêchera de militer dans notre pays, dans nos villes, dans notre fête de l’Humanité.
La tentative de sabotage de notre stand sur la fête de l’Humanité vendredi matin mais également sur d’autres stands (vols de banderoles, tentatives d’incendie) par un membre de la Coordination Nationale du MJCF, Guénolé FOURNET (responsable à l’animation de la direction nationale et la formation), dévoile aux yeux de tous l’opportunisme et les manœuvres miliciennes de la Coordination nationale du MJCF.
Incapable de faire vivre la démocratie dans notre organisation, d’accepter le débat politique au sein du MJCF, incapable surtout d’assumer la contradiction et d’y répondre politiquement, la Coordination nationale du MJCF n’a jamais cessé, au cours de ces dernières années, de chercher systématiquement l’affrontement physique et moral avec certaines fédérations du MJCF. La diffamation, l’intimidation, les manigances anti-démocratiques constituent les seules pratiques de la direction du MJCF.
Nous révèlerons toujours le caractère politique de ces basses manœuvres.Les oppositions qui existent ne sont pas inhérentes au MJCF mais révèlent l’affrontement historique des réformistes contre les marxistes-léninistes. La direction nationale attaque sans cesse la ligne politique révolutionnaire.
Nous, Jeunes Communistes du Bas-Rhin, des Bouches-du-Rhône et de Lyon, militons auprès de la classe ouvrière exploitée et précaire, organisons le mouvement de la jeunesse populaire contre l’école de classe. Nous poursuivons notre lutte aux côtés de tous ceux qui, dans et hors le MJCF et le PCF, luttent résolument pour la révolution et le socialisme. Nous appelons l’ensemble des camarades et des fédérations du MJCF à se positionner sur les agissements de la Coordination nationale.
Ce matin, nous sommes collectivement allés demander des explications à la Coordination nationale du MJCF sur la fête de l’Humanité car nous considérons que les attaques perpétrées à l’encontre de nos fédérations sont des attaques perpétrées à l’encontre de l’ensemble de nos camarades.
Face à notre détermination à obtenir des explications politiques à ces exactions, la seule réaction de la Coordination nationale a été de voler le téléphone avec lequel nous avons filmé notre action, dans le but d’être en mesure de procéder à une énième diffamation nous concernant.
Face à la discipline de fer de nos camarades qui n’ont pas réagi à leurs provocations, leur unique réponse a été de tenter de déclencher une rixe générale, ce qui a échoué.Nous demandons le remboursement de la première ainsi que de la seconde banderole et des frais de port. Nous demandons à la direction nationale du MJCF de condamner publiquement la tentative de sabotage par un coordinateur national du MJCF. Nous demandons l’exclusion immédiate de Guénolé FOURNET du MJCF.
Il est temps désormais de mettre un terme à l’impunité de la direction nationale, il est temps de revenir aux fondamentaux de classe du mouvement communiste. Nous lutterons sans relâche contre l’opportunisme, le révisionnisme, le réformisme jusqu’à la victoire finale.