Le PRCF appelle à rejoindre à nouveau les marches des libertés partout en France. Télécharger, partagez, imprimez et diffusez le tract suivant :
20201212-tract-liberté-antifascisme-PRCF
Depuis des années, le Pôle de Renaissance communiste en France (PRCF) ne cesse d’alerter sur et de combattre la fascisation frappant le pays, qui se traduit très concrètement par :
- Les atteintes aux libertés publiques et démocratiques ;
- Le démantèlement des services publics comme la SNCF, EDF-GDF, l’(In)Éducation de moins en moins « nationale » ou les hôpitaux ;
- La destruction des conquêtes sociales et démocratiques, à l’image du Code du travail, de la Sécurité sociale et des retraites par répartition ;
- L’essor de milices d’extrême droite, tabassant des étudiants, des migrants, des syndicalistes de combat, des militants communistes – menaces de mort à l’encontre du PCF de Lyon – ou progressistes, etc. ;
- La criminalisation spécifique du communisme, à l’image de la honteuse résolution du Parlement européen du 19 septembre 2019 adoptée par le « Rassemblement national », les « Républicains », la macronie et les soi-disant « socialistes » et « écologistes » ;
- Le matraquage, le gazage et la mutilation des syndicalistes de combat, des Gilets jaunes et de tous les travailleurs et citoyens en lutte – cheminots, retraité(e)s, lycéen(ne)s et étudiant(e)s, enseignants, personnels hospitaliers, avocats et pompiers, travailleurs et migrants sans papiers, etc.
- La constitution progressive d’un État policier, dans lequel les éléments réactionnaires et fascistes ont carte blanche pour cogner, à l’image de Michel Zecler.
Bien loin d’être une « dérive », cette fascisation est la traduction logique de l’ordre capitaliste euro-atlantique portée par Macron et ses sbires, le MEDEF et la mortifère « Union européenne », qui vise à imposer une « économie de marché ouverte où la concurrence est libre et non faussée » (surtout pour le grand Capital), à désosser ce qu’il reste de souveraineté nationale et populaire – les capitalistes et les fascistes HAÏSSENT la nation, qu’ils ont vendue aux Prussiens en 1871 et aux nazis en 1940 –, à s’ancrer dans le camp de l’impérialisme états-unien et de son bras armé otanien ; en somme, à imposer un totalitarisme capitaliste en éradiquant toute forme de résistance, à commencer par celle des travailleurs en lutte, des communistes et des syndicalistes de combat que les européistes ont toujours combattus (et ce, bien avant 1939).
Bien loin d’être un « barrage antifasciste », Macron est au contraire son meilleur carburant, déroulant un véritable « tapis brun » pour le prétendu « RN » dont le fond de commerce demeure le racisme, l’antisyndicalisme, l’anticommunisme et la nostalgie de l’ordre pétaino-fasciste – ces nostalgiques étant les fondateurs du « Front national ». Il le démontre tout particulièrement ces dernières semaines en cherchant à imposer sa loi Insécurité globale ; en interdisant de plus en plus les manifestations alors qu’il s’apprête à relancer sa contre-« réforme » réactionnaire des retraites ; en favorisant la traque des syndicalistes de combat, à l’image du secrétaire de la CGT-Énergie de Paris, Cédric Liechti ; en niant jusqu’à récemment les violences policières réelles dans le pays, tout en rejetant les critiques de l’ONU sur le sujet !
Et voici que maintenant le « Républicain » Guillaume Peltier, transfuge du FN puis du MNR du racialiste Bruno Mégret, propose des décrets prévoyant la création de « centres de rétention administratifs », tandis que le sinistre Darmanin – héritier spirituel de Darnand et Bousquet – propose, sous couvert de la formule très vague de « prévention de la radicalisation et du terrorisme », de ficher les « opinions politiques », les « convictions philosophiques et religieuses », les « messages postés sur les réseaux sociaux », etc. En février 1933, sous couvert de « contrer les violences communistes qui mettraient l’État en danger », les nazis détruisirent la République de Weimar ; en 2020, la macronie récidive dans les grandes largeurs.
Plus que jamais, il est urgent d’en finir avec un pouvoir illégitime, réactionnaire et de plus en plus totalitaire, au service d’un ordre capitaliste euro-atlantique qui, depuis des décennies et sous l’impulsion des gouvernements maastrichtiens successifs, démantèle les services publics, dissout la France et la République une, indivisible et laïque, détruit les conquêtes sociales et démocratiques, arase les libertés publiques.
La solution ne viendra ni d’une « union des souverainistes des deux rives » faisant le jeu du RN, ni d’une « union de la gauche » euro-compatible et qui véhicule les illusions mortifères pour les travailleurs et les citoyens d’une « Europe sociale » aussi bidon que le « dialogue social » cher à la CFDT et, hélas, à des dirigeants nationaux de la CGT. La solution ne viendra que du combat de classe et de masse, et pour cela de la Renaissance d’un grand Parti franchement communiste et la réalisation de l’indispensable Frexit progressiste, autrement dit la sortie totale et définitive de l’euro, de l’UE, de l’OTAN ET du capitalisme exterministe.
C’est à ce prix que tous ensemble en même temps, en œuvrant à une Convergence nationale des résistances (CNR), nous parviendrons à construire les « nouveaux Jours heureux » dont les travailleurs et les citoyens, la France et la République, ont urgemment besoin.
Pour mener ce combat, rejoignez le PRCF !