Appel de la commission luttes du PRCF
Depuis le mois de février la commission luttes, n’a cessé de dénoncer les attaques, sans précédent, des dirigeants politiques du pays et de l’UE contre les salariés, les retraités, les sans-emploi et notre jeunesse.
Pour museler ceux qui se révoltent, ces même dirigeants portent atteinte aux libertés syndicales, condamnent, via la justice, les syndicalistes de classe à la prison comme de vulgaires criminels.
Nous constatons, de plus en plus, que ces dirigeants politiques en position de faiblesse face aux mouvements populaires utilisent de ce fait des méthodes fascisantes, et l’emploi abusif du du 49.3 qui est un déni de démocratie.
Nous dénonçons cet ordre de Bruxelles :« la France est sommée de s’attacher à réformer le droit du travail ». En un mot, faciliter la flexibilité de l’emploi, détruire les garanties collectives, la représentativité syndicale, au bénéfice des accords d’entreprise, sans oublier la casse de la médecine du travail et de l’inspection du travail.
Le gouvernement, au travers de son icône El Khomri, pensait s’attacher les bons services de ses partenaires sociaux au travers du « syndicalisme rassemblé » pour faire avaliser cette loi dite du travail. Ors, ces mêmes ont agi sans compter sur d’intelligence des forces de classe politiques, syndicales et étudiantes qui sont entrées en résistance pour combattre frontalement ce nouveau projet européen qui réduit de plus d’un siècle nos conquis. Cette situation politique est mise en œuvre uniquement pour faciliter un peu plus le capital financier européen à augmenter ses profits au détriment du mieux vivre du peuple de France.
La commission lutte APPELLE le peuple à la mobilisation générale, à poursuivre massivement les actions locales et nationales en cours contre cette loi scélérate et dangereuse. De revendiquer dans le même temps une augmentation des salaires et des pensions.
Jeunes, actifs, retraités…tous ensemble en même temps dans le mouvement préparons les journées nationales du 9 juin (retraités) et du 14 juin à Paris, manifestation nationale contre la loi travail.
Seule la lutte aura raison du rêve utopique d’une introuvable « Europe sociale» ou d’un mouvement syndical international qui, à l’inverse de la FSM solidaire des travailleurs français, est soumis aux directives européennes dont la C.E.S (Confédération européenne des syndicats) est l’exemple. Exigeons aussi que la France sorte de l’OTAN, cette machine de guerre contre la paix.
Il fait aussi tendre la main, sur nos bases progressistes aux paysans, aux artisans, à tous ceux qui sont brutalisés par l’UE du grand capital, pour construire un large Front antifasciste, patriotique, populaire et écologique (FR.A.P.P.E !) capable de reconstruire notre pays et de l’orienter vers la rupture avec la domination du capitalisme monopoliste.
C’est à quoi nous devons travailler avec tous les vrais communistes pour un authentique Parti Communiste de combat qui donnera espoir à ceux qui luttent sur leur lieux de travail.
Paris le 5 juin 2016