Communiqué du PRCF du 15 mars 2024 – 80% des Français rejettent l’idée folle d’envoyer des « troupes au sol » en Ukraine. Pourtant, Emmanuel Macron persiste dans sa politique folle et mortifère d’ancrer la France dans la guerre. Après avoir supprimé « toute ligne rouge » dans son soutien sans limite au régime défait de Kiev – au risque de faire du territoire français la cible prioritaire de l’hyperpuissance nucléaire russe -, il engage désormais la France dans une « guerre existentielle. Honte à celles et ceux qui, depuis février 2022, ont soutenu mordicus le discours macroniste de « soutien à la démocratie ukrainienne » et ont favorisé (et pour nombre d’entre eux, favorisent encore) l' »économie de guerre » dans laquelle le despote de l’Elysée a décidé de plonger le pays !
Devant les pseudo « journalistes » godillots de TF1 et France 2, Emmanuel Macron a, à demi-mots ou très explicitement, confirmé trois orientations gravissimes pour l’avenir du pays :
1) Le choix de l’argent pour la guerre, pas pour les salaires, en réaffirmant la « fin de l’insouciance » (« insouciance » qui n’a jamais existé pour des millions de travailleurs exploités depuis des décennies !) et la priorité absolue de développer l' »économie de guerre » – jusqu’à opter pour la « levée de l’argent en commun sur les marchés » et, ainsi, renforcer l’endettement massif du pays au profit du budget militaire et d’une « aide » approchant les 8 milliards d’euros pour le régime pronazi de Kiev ! Désormais, la France est le deuxième exportateur mondial d’armements, devant la Russie !
2) Le choix du « saut fédéral européen » au profit de la souveraineté nationale via la fuite en avant dans la guerre par l’annonce de la création de nouvelles usines de production d’armement « européennes » directement en Ukraine, avec des « déploiements » pour « co-produire en Ukraine » (retour du Service du Travail obligatoire pétainiste !).
3) Le choix de la guerre au détriment de la paix par la confirmation que des troupes françaises seront, tôt ou tard, envoyées contre les troupes russes.
Qu’importe à Macron la vie des Français, si ce n’est l’avenir de toute l’humanité que pourrait anéantir une guerre nucléaire, pourvu qu’il serve le bloc euro-atlantique et le complexe militaro-industriel « français ». Qu’importe tous les mensonges laissant croire que la Russie serait la seule responsable de la guerre en Ukraine (mensonges relayés par « gauche » établie qui soutient le régime pronazi et violemment anticommuniste et antipopulaire de Kiev) et que les conditions de vie des Français seront détruites en cas de victoire de la Russie – alors que c’est l’appartenance de la France à l’ordre euro-atlantique qui nous ruine ! Qu’importe, pourvu qu’il échappe à tout prix à l’impopularité qui est la sienne en France en cherchant à devenir l' »Imperator » à la tête de l’Etat fédéral euro-atlantique en gestation.
Deux camps se dessinent désormais de manière irréversible. D’un côté, le camp de la ruine et de la guerre derrière Macron, qui peut s’appuyer sur la forfaiture de l’Assemblée nationale piétinant chaque jour davantage la volonté populaire refusant de voir la France engagée dans un conflit potentiellement dévastateur pour le monde entier. Macron peut compter sur le soutien affirmé des LR (piétinant la politique gaullienne d’indépendance par rapport aux Etats-Unis, à l’OTAN et à la « construction européenne »), mais aussi du PS et d’EELV, fers de lance de la croisade euro-atlantique.
Il peut aussi compter sur la complicité des prétendus « patriotes » du Rassemblement lepéniste, soit-disant amis de la paix et qui se sont lamentablement abstenus à l’Assemblée nationale, donnant ainsi de nouveaux gages à l’hégémonisme euro-atlantiste à l’instar de leur homologue italienne, l’euro-mussoliniste Giorgia Melloni. A part une xénophobie, un goût de l’Etat policier et un anticommunisme encore plus assumés, qu’est-ce qui distingue encore le RN de la clique macroniste ?
De l’autre, le camp de la vie et de la paix auquel œuvre le Pôle de Renaissance communiste en France (PRCF) depuis sa création il y a vingt ans, en combattant la fuite en avant euro-belliciste et en réclamant depuis septembre 2022 « L’argent pour les salaires, pas pour la guerre ! ». Un choix défendu de manière constante, cohérente et régulière, ne débouchant sur aucune complaisance à l’égard des véritables fauteurs de guerre que sont les « marchands de canon » industriels et l’Axe UE-OTAN.
A cet égard, les militants PCF et LFI doivent s’interroger d’urgence sur la politique faillie de leurs partis respectifs. Depuis des années, ces derniers véhiculent le mensonge de la « réorientation progressiste et pacifique de l’UE », ont renoncé à toute idée de Frexit progressiste et soutiennent le régime pronazi de Kiev et, de fait l’OTAN, voter (pour le PCF) l’infâme résolution parlementaire du 30 novembre 2022 (envoi d’armes lourdes françaises au régime de Zelensky). De plus, ils ont aidé le PS social-maastrichtien à se recycler politiquement en cautionnant l’INDECENTE « NUPES » dont les composantes « verte » et « socialiste » sont l’aile marchante du bellicisme.
La question est également posée aux dirigeants des confédérations CFDT, CGT, FSU, SUD, qui, il y a peu défilaient « pour la paix »… et l’envoi d’armes au « résistant » Zelensky. C’est-à-dire à l’homme qui réhabilite systématiquement le criminel antisémite Bandera, qui détruit les monuments à l’Armée rouge, qui a supprimé le Code du Travail dans les PME d’Ukraine, qui a vendu les terres ukrainiennes à la finance internationale et qui a interdit le PCU, la JCU et les partis de gauche. Que vont oser dire les états-majors syndicaux maintenant que Moscovici, ex-ministre PS et ex-commissaire européen devenu président de la Cour des comptes française, réclame, pour soutenir les critères de Maastricht renforcés par Berlin et pour alimenter la loi de programmation militaire (413 milliards d’euros !), une méga-austérité de type grec ou irlandais qui plongera des millions de Français dans une misère complète, y compris si nous échappons à la guerre totale ?
Dans ces conditions, le PRCF, fidèle à l’héritage patriotique, pacifique, antifasciste et internationaliste du grand Parti communiste de Maurice Thorez, Jacques Duclos et Benoît Frachon, continuera de mener le combat pour la vie et pour la paix auprès des travailleurs. Il le fera en exigeant inlassablement :
- « l’argent pour les salaires, pas pour la guerre » ;
- la fin des livraisons d’armes, d’argent et d’hommes au régime pronazi de Kiev ;
- la fin du soutien à la « théocratie fasciste » israélienne qui poursuit son entreprise génocidaire à Gaza (politique appuyée de fait par Macron !) ;
- et enfin l’indispensable Frexit progressiste – donc la rupture TOTALE ET DEFINITIVE avec l’ordre UE-OTAN – sans lequel tout message de « paix » est un vain mot.
Désormais, la seule alternative, c’est le peuple travailleur de France revendiquant pour lui-même la succession d’une grande bourgeoisie qui mène le pays au pire.