Mai ou une histoire de lutte de classe !
International le 1er Mai ? Sacrément OUI !
- Mai 1871 : la Commune de Paris exterminée.
- 1er mai 1886 Chicago : la classe ouvrière américaine en lutte pour la journée de 8 heures engage une grève qui s’achève dans le sang le 4 mai, 3 morts, arrestations, pendaisons.
- 1889 – Paris : 1er mai proclamé jour de lutte à travers le monde pour les 8 heures.
- 1er mai 1891- Fourmies : l’armée tire sur les grévistes luttant pour les 8 heures, 10 morts.
- 1er mai 1936 : grandes manifestations qui débouchent sur le Front Populaire et la semaine de 40 heures, les congés payés, la reconnaissance du droit syndical.
- 1947 : le 1er mai devient jour férié chômé et payé grâce au gouvernement issu de la Libération et du Conseil National de la Résistance et ses ministres communistes.
- Mai 1968 : des millions de grévistes bloquent la France, le mouvement social débouche sur les accords de Grenelle et une crise politique, et dans la foulée… le SMIC.
Aujourd’hui, la classe capitaliste durcit et amplifie sa lutte contre les travailleurs, de l’ANI à la loi « Macron « , en passant par la casse de la cotisation sociale porteuse des grandes institutions salariales émancipatrices de 1945, par la condamnation de millions de gens à l’austérité, la régression sociale, la précarité et la pauvreté.
Aujourd’hui, dans toute l’Europe, la violence capitaliste s’abat sur les salariés grâce aux traités mortifères de l’Union Européenne qui dépossèdent les peuples de leur souveraineté, et organisent « la concurrence libre et non faussée » aux conséquences dramatiques en Grèce, Italie, Espagne, et bientôt… ou déjà en France.
Aujourd’hui, cette mise au pas drastique se réalise grâce à la complicité de la Confédération Européenne des Syndicats, courroie de transmission de l’Union Européenne, instrument de l’acceptation de l’austérité, du « sauvetage de l’euro » par la construction d’un syndicalisme de salon et de connivence, se substituant au syndicalisme fondé sur le rapport de force grâce à l’action unie des travailleurs dans l’affrontement avec le Capital et la finance.
AUJOURD’HUI, LES TRAVAILLEURS SEULS PRODUCTEURS DE RICHESSES ONT BESOIN DE SE LEVER ET DE S’UNIR POUR REPRENDRE ENFIN LE CHEMIN DES CONQUETES SOCIALES COMME EN 1936, 1945, 1968. DEBARRASSONS NOUS DU JOUG DE L’EURO, DE L’UNION EUROPEENNE, DE l’OTAN ET DU CAPITALISME !
LE 30 MAI A PARIS, A L’APPEL DES ASSISES DU COMMUNISME, MANIFESTONS POUR UN FRONT POPULAIRE, PATRIOTIQUE ET ANTIFASCISTE.
Télécharger la version du tract en Noir et Blanc – A diffuser largement !